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Empreintes
2008
Désireux d’améliorer sans cesse la qualité de ses épreuves,
Bernhœft invente, en 1899, un appareil à éclairage instantané
qu’il fait breveter dans plusieurs pays européens. Dès 1887, il
se lance dans l’édition et publie des albums avec des planches
photographiques imprimées avec le procédé de la phototypie,
ainsi que plusieurs milliers de cartes postales illustrées. Ces
vues sont, aujourd’hui encore, des témoins précieux de la vie
quotidienne, de l’espace urbain et des sites touristiques de la
Belle Époque.
SIGISMOND, ROI ET EMPEREUR 1387-1437
du 14 juillet au 15 octobre 2006
L’exposition, organisée de concert par le Musée des Beaux-
Arts de Budapest et le Musée national d’histoire et d’art de
Luxembourg, présentait la carrière d’un souverain tant uni-
versel qu’exceptionnel de l’Europe du Moyen Âge tardif,
ainsi que les œuvres d’art les plus marquantes du gothique
international.
Pour la première fois, on avait l’occasion de découvrir un
grand nombre de portraits de Sigismond de Luxembourg,
replacés dans leur contexte et entourés d’œuvres d’art prove-
nant de la résidence du souverain d’Europe centrale le plus
significatif de son époque. On y trouvait également des sculp-
tures du château de Bouda, des souvenirs de l’Ordre royal de
Chevalerie dont le nom a été emprunté à celui du dragon lé-
gendaire vaincu par saint Georges, ainsi que des chefs-d’œu-
vre de l’orfèvrerie transylvaine qui jouissaient alors d’une
renommée mondiale.
Cette image de Sigismond de Luxembourg et de son environ-
nement a été complétée par la présentation d’œuvres d’art
provenant des cours royales et des grands centres artistiques
de l’époque.
UN TABLEAU PEUT EN CACHER UN AUTRE
du 14 octobre au 10 novembre 2006
Conçue en tant que participation au « Mois européen de la
photographie », l’exposition « Un tableau peut en cacher
un autre » au Musée national d’histoire et d’art regroupait
une sélection non exhaustive d’œuvres des deux dernières
décennies. Elle s’articulait autour des problématiques qui
se fondent sur la spécificité photographique et sur la notion
d’œuvre. Ces quelques exemples singuliers sur le thème de la
peinture et sur le « photographique » montraient aussi com-
ment certaines de ces positions ont déterminé la place qu’oc-
cupe la photographie au sein de l’art contemporain.
L’éPOQUE DE MARIE-THéRèSE –
CHEFS-D’œUVRE DU BAROQUE
du 17 novembre 2006 au 11 février 2007
Malgré de nombreux conflits guerriers, le règne de l’impéra-
trice Marie-Thérèse, de 1740 à 1780, peut se prévaloir d’une
véritable floraison des arts et de la culture à travers les vastes
territoires de la monarchie habsbourgeoise.
Ainsi, le duché de Luxembourg connaît sous Marie-Thérèse un
énorme essor économique et culturel. La Österreichische Gale-
rie Belvedere à Vienne dispose, pour le
XVIIIe
siècle, d’une des
collections de peintures et de sculptures autrichiennes parmi
les plus significatives. Les prêts de la Österreichische Galerie
Belvedere furent remarquablement complétés par des dessins
et des gravures de choix du Cabinet des estampes de l’Aca-
démie des Beaux-Arts de Vienne, particulièrement riche en
œuvres du
XVIIIe
siècle autrichien.
Portrait de l’empereur Sigismond, d’après l’original de Pisanello conservé
au Kunsthistorisches Museum à Vienne, copie du
xxe
siècle, collection du
Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (© MNHA).