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MuseoMag   N°I 2025 
 LE MUSEOMAG SOUFFLE SES DIX 
BOUGIES 
Cela fait maintenant dix ans que le musée s’est doté d’un 
magazine particulièrement bien reçu par ses visiteurs. 
Idéalisé par le service communication il y a dix ans afin 
d’illustrer le travail en coulisses, la variété des métiers et 
l’évolution de nos missions sous l’objectif sensible et le 
regard insolite du photographe Éric Chenal, le magazine 
s’est bien diversifié et étoffé. Depuis le lancement de 
ce trimestriel, auquel contribuent majoritairement les 
différents membres de l’équipe du musée mais parfois 
aussi quelques contributeurs externes, le magazine a 
toujours paru, même en période de Covid. Depuis le 
rebranding du musée en avril 2023, le support a été revu 
conformément à la charte graphique et bénéficie depuis 
lors d’une déclinaison digitale sur notre site sous la 
rubrique Museoblog. Aujourd’hui, nous poursuivons nos 
efforts rédactionnels avec le même enthousiasme et dans 
le but de rendre la vie du musée encore plus palpable. 
 DE QUESTIONS EN ÉMOTIONS 
Par-delà ses salles thématiques, l’espace Collections/ 
Revelations. Modern and contemporary art peut être 
exploré à partir d’un dispositif interactif. Arrêtez-vous un 
instant, au centre du parcours, devant les cinq blocs de 
questions récemment installés à côté de l’ascenseur. Ces 
blocs de papier présentent chacun six lanières de questions 
qui reposent sur la perception des tableaux parcourus. Le 
but est de stimuler le ressenti du public au regard d’une 
œuvre ou d’un thème développé, de convoquer les sens et 
les souvenirs personnels pour mieux dialoguer avec l’art. 
Alors, n’hésitez pas à explorer à nouveau notre exposition 
permanente : laissez-vous tenter par les interrogations 
soulevées sur ces bandelettes multicolores et saisissez- 
en une ou plusieurs pour aller plus loin dans la perception 
des œuvres. Les enfants ne sont pas en reste puisque 
Wulles leur a confectionné des questions sur mesure, tout 
comme il les prend par la main dans la salle d’exposition 
Supports/Surfaces au moyen de cartels à leur hauteur. 
 VISITE 3D DE LA CITADELLE DU 
PLATEAU DU ST-ESPRIT 
Pour célébrer les 30 ans du « Lëtzebuerg, patrimoine 
mondial », le ministère de la Culture et la commission 
luxembourgeoise pour la coopération avec l’Unesco ont 
mis l’accent sur le volet « fortifications » et sa médiation 
inclusive. Depuis peu, le public peut découvrir les 
casemates de la citadelle du Saint-Esprit grâce à une visite 
numérique immersive en 3D à partir du site du Musée Dräi 
Eechelen. En effet, des scans actualisés de la citadelle ont 
été disponibilisés par le Centre de documentation sur la 
forteresse du Musée Dräi Eechelen. La visite digitale permet 
de découvrir l’histoire fascinante de l’ouvrage militaire 
le plus important de toute l’ancienne forteresse. Des 
vignettes illustrées d’objets en provenance des collections 
du MNAHA accompagnent le public en luxembourgeois 
et en langage simple. Il est prévu que des 
langues supplémentaires et une bande sonore 
enrichissent l’expérience du visiteur. 
  À L’AFFICHE EN 2025 
Tandis que nos expositions temporaires autour du jubilé de 
la Révolution des Œillets s’achèvent par une prolongation 
d’une semaine, un finissage d’accès libre les 11 et 12 
janvier, et la venue spéciale d’Alfredo Cunha pour deux 
visites guidées en portugais, la programmation pour 2025 
va réellement éclore au printemps avec la biennale du 
Mois européen de la photo, wagon auquel se raccroche 
le Musée Dräi Eechelen cette année avec une proposition 
signée Yann Tonnar. Le photographe présente des images 
composites sur base des lithographies de Jean-Baptiste 
Fresez. Par ailleurs, plusieurs sections du musée se 
sont enthousiasmées pour le concept de Luxembourg 
Urban Garden (Luga) célébré cette année et proposent 
une exposition surprenante à partir du 4 juillet sur le 
paysage luxembourgeois avec l’apport de divers artistes 
contemporains. Fin avril, le Musée Dräi Eechelen va ouvrir 
une nouvelle exposition intitulée Bundeskontingent & Cie 
illustrant comment, au lendemain du Traité de Londres de 
1839, se constitue le contingent luxembourgeois appelé 
à servir l’armée de la Confédération germanique. Enfin, 
le département Beaux-Arts va rafraîchir le parcours Art 
luxembourgeois dans le même esprit que Collections/ 
Revelations – à découvrir à partir du 3 octobre.   
 ART DÉCO : LE LUXEMBOURG INVITÉ À 
BRUXELLES 
Après le succès en 2023 de l’année Art nouveau célébrée 
avec près de 2 millions de visiteurs, Bruxelles place cette 
année l’Art déco centenaire au cœur de ses activités. 
À l’honneur se trouvent toutes les facettes de l’Art déco 
bruxellois né sous l’influence de l’Exposition internationale 
des arts décoratifs et industriels modernes tenue à Paris en 
1925 – événement auquel le Luxembourg avait également 
pris part. En avril, Ulrike Degen, assistante scientifique 
de notre département Arts décoratifs et populaires, est 
invitée par l’ambassade du Luxembourg à Bruxelles pour 
présenter cette participation. Pour en savoir plus veuillez 
consulter l’agenda de visit.brussels. 
BON À SAVOIR