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Empreintes
2008
Chères amies et chers amis du Musée national
d’histoire et d’art,
Il y a deux ans, nous vous avions annoncé notre décision de
redonner à notre bulletin d’information Musée-Info sa fonc-
tion d’origine, celle d’un cahier d’information trimestriel
renseignant le public sur nos activités courantes et futures en
matière d’expositions temporaires et d’activités éducatives et
scientifiques. Depuis, c’est chose faite et les échos qui nous
sont parvenus au sujet du Musée-Info dans sa forme renouve-
lée ont été extrêmement encourageants.
À la même occasion, nous nous étions engagés à ne pas aban-
donner pour autant la forme vers laquelle le Musée-Info avait
– pour ainsi dire par nécessité – évolué au fil des années, à sa-
voir celle d’un volume richement illustré présentant les prin-
cipaux résultats des travaux effectués tout au long de l’année
par les différents services du musée.
Chose promise – chose due ! Après des mois de réflexion,
de discussion et enfin de préparation, voici donc le premier
volume du nouvel annuaire du Musée national d’histoire
et d’art. Son titre Empreintes a été retenu parce qu’il nous
semble assez représentatif des multiples facettes de notre
musée, chargé de la conservation, de l’étude et de la présen-
tation du patrimoine national tant archéologique qu’histo-
rique et artistique.
Le contenu de ce premier numéro reflète également assez
bien le spectre particulièrement large des activités du Musée
national d’histoire et d’art, puisque le lecteur y trouvera, à
côté de contributions sur l’archéologie nationale, des articles
concernant les arts décoratifs luxembourgeois, les acquisi-
tions récentes ou les travaux de restauration de pièces impor-
tantes des collections nationales qui nous sont confiées.
Que nous ayons pu gagner déjà pour ce premier numéro
d’Empreintes deux auteurs externes me réjouit tout particu-
lièrement. C’est vrai d’abord pour Henner von Hesberg, dont
l’étude montre bien à quel titre les résultats des recherches
archéologiques menées par le Département Archéologie du
MNHA trouvent l’intérêt de la communauté scientifique in-
ternationale. Quant à Johannes Fried, le contexte auquel nous
devons sa contribution illustre à merveille le fait que le Musée
national d’histoire et d’art se conçoit comme une institution
culturelle ouverte sur les débats sociétaux d’aujourd’hui et les
partenariats multiples que cela engendre.
Il ne me reste plus qu’à remercier tous les intervenants
– auteurs, maquettistes, imprimeurs – de leur précieuse colla-
boration et de la patience dont ils ont fait preuve tout au long
de la gestation du projet, et à souhaiter à notre nouveau-né
de rencontrer auprès du public luxembourgeois et étranger le
succès qu’il me semble mériter.
Michel Polfer
Directeur du Musée national d’histoire et d’art