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BEHIND THE SCENES
28 avril au 15 octobre 2017) qui requéraient une humi-
dité constante de 55-60% HR, ou encore l’argenterie
où l’humidité relative ne devait pas dépasser les 45%.
La vitrine, en créant un volume fermé, permet d’influer
localement sur le climat en asséchant ou en humidifiant
l’air contenu entre ses parois. Ceci se fait en général de
façon passive avec des gels de silice préconditionnés
qui vont équilibrer l’humidité relative de l’atmosphère
ambiante à un taux fixé, puis absorber ou restituer l’eau
en cas de variations hygrométriques afin de maintenir
l’environnement stable.
Mais l’argenterie se ternit aussi rapidement en présence
de polluants de l’air. Pour ce type d’objet, la vitrine per-
met d’inclure des capteurs de polluants (soufre, acide
acétique etc.) qui garantissent une atmosphère non
oxydante afin de maintenir au mieux l’éclat métallique.
La vitrine de musée participe donc aujourd’hui
activement à la conservation préventive des œuvres
fragiles qui sans ce moyen ne seraient pas ou que trop
rarement exposables.
Muriel Prieur