23 03 ‘ 2015 museomag
ein zylindrisches, mit einem Netzdekor versehenes
Keramikgefäß. Die ca. 5000 Jahre alte Vase ist völlig
unversehrt und war eine typische Grabbeigabe für
Verstorbene, die zur Elite gehörten.
EINE FRUCHTBARE ZUSAMMENARBEIT
Die vielfältigen fachwissenschaftlichen Untersuchungen
legten eine Neuausstellung der altägyptischen Objekte
nahe. Unter Leitung von Museumsdirektor Michel
Polfer wurde der gute Kontakt zu den Reiss-Engelhorn-
Museen (REM, Mannheim) genutzt, um einerseits die
beiden Mumien-Fragmente aus der Sammlung des
MNHA am Curt-Engelhorn-Zentrum für Archäometrie
(REM) erstmals naturwissenschaftlich untersuchen
zu lassen und um andererseits die spektakuläre
Ausstellung „Mumien – Der Traum vom ewigen
Leben“ nach Luxemburg zu holen. Das aufwändige
Doppelausstellungsprojekt wurde von Paula Alves und
Fabienne Pietruk sowie dem bewährten Mitarbeiter-
Team des MNHA umgesetzt, mit tatkräftiger
Unterstützung von Franziska Dövener, Heidi Köpp-Junk
und Manon Schutz.
Der Titel der Sonderschau – „Von den Ufern des Nil
nach Luxemburg“ – nimmt übrigens Bezug auf ein Zitat
Johann Englings (1801-1888) aus seinem im Jahr 1873
gehaltenen Vortrag über den Sargdeckel, welcher in
der Ausstellung zu sehen ist. Die spannenden Resultate
der neuen Forschungen zu den Aegyptiaca des MNHA
werden demnächst auch in einem reich illustrierten
Spezialkatalog präsentiert.
Franziska Dövener
En complément à la grande exposition
Momies – un rêve d’éternité, le Musée
national d’histoire et d’art propose un volet
égyptologique intitulé Des bords du Nil
vers Luxembourg. Celui-ci met à l’honneur
les propres collections d’objets du musée
datant de l’Egypte ancienne, étudiés
scientifiquement pour l’occasion. Ces
antiquités égyptiennes, issues de tombes
et de temples, proviennent de dons
réalisés au
XIXe
et au début du
XXe
siècle;
elles n’avaient plus été exposées depuis
le réaménagement du musée dans les
années 80 et 90.
Le plus vieil objet exposé date du
IVe
millénaire avant J.-C., le plus récent de
l’époque romaine. Outre deux parties du
corps momifiées, la collection contient un
sarcophage, des résilles destinées à re-
couvrir les momies avec des amulettes
afin de protéger le défunt, des objets
représentant les divinités d’Egypte ainsi
que des colliers en faïence ancienne et
des perles tout comme des oushebtis,
statuettes funéraires, et des scarabées aux
inscriptions décoratives.
Parmi les curiosités les plus surprenantes,
évoquons un objet phallique en stéatite
tout comme un récipient cylindrique en
céramique garni d’un filet décoratif. Ce vase
vieux de près de 6.000 ans est absolument
intact ; il constitue une offrande funéraire
pour défunts ayant appartenu à l’élite.
Des bords du Nil vers Luxembourg –
volet d’exposition à voir au
4e
étage.
WORK IN PROGRESS