125
Empreintes
2009
possède en 1752 une théière et une chocolatière en argent.
Des tables à thé se trouvent en 1758 chez la dame de Stassin
et en 1769 chez le baron de Vogelsang, gouverneur militaire
de Luxembourg.
Café, thé et chocolat, ainsi que les épices contribuent à en-
richir les goûts et habitudes alimentaires. Mais consommer
ces nouveautés est également une manière de se distinguer
socialement et de montrer que l’on possède le « bon goût » à
l’image des grands que l’on cherche à imiter.<
BIBLIoGRAPHIE
GAENG Catherine – Noblesse et bourgeoisie au Luxembourg au
XVIIIe
siècle : ce que nous
apprennent les inventaires et ventes de mobilier, in : Hémecht. Revue d’histoire luxembour-
geoise, 1999, tomes 3 et 4, p. 339-370 et 453-489.
KAUFMANN Gerhard, KüSTER Christian L., WESTERMANN Geerd (éd.) – Tee. Zur Kulturge-
schichte eines Getränks. Ausstellungskatalog; Altonaer Museum in Hamburg, Hamburg 1977.
MoUSSET Jean-Luc – La céramique d’importation en majolique, en faïence et en porcelaine
de Chine du
16e
au
18e
siècle, in : Le passé recomposé. Archéologie urbaine à Luxembourg.
Exposition organisée par le Musée national d'histoire et d'art en collaboration avec le Fonds
de rénovation de la Vieille Ville et le Service des Sites et Monuments nationaux. Catalogue
de l'exposition ; Luxembourg, Musée national d'histoire et d'art, 1999, Luxembourg 1999,
p. 292-297.
ToEPFER Eva – Alte Goldschmiedekunst in Luxemburg. Meister – Marken – Werke. Mit
Beiträgen von Prof. Dr. Ernst Günther Grimme (†), Dr. Michel Schmitt und Jean-Luc Mousset,
erschienen anläßlich der Ausstellung « Trésors insoupçonnés. orfèvrerie ancienne au Luxem-
bourg » im Nationalmuseum für Geschichte und Kunst Luxemburg, Luxemburg 2004.
fig. 2 Johann Sauter (1712-1801), Portrait de la famille suisse von Büren à l’heure du thé (détail), 1745, Musée historique de Berne,
no
d’inv. : 46600
(© Musée historique de Berne, photo Stefan Rebsamen).