25
N°IV 2024 MuseoMag
ses figures historiques, on peut dire que les
entretiens menés pour les trois saisons de Os
filhos da madrugada offrent une auscultation tout
aussi incisive du Portugal post-25 avril…
J’espère que c’est le cas. Je dirais même que cela
va au-delà puisque dans les témoignages de ces
«enfants de l’aube» se lit aussi le récit de vie de leurs
aïeuls et donc, l’exercice a permis une auscultation
transversale du pays quoique forcément partielle.
Voilà pourquoi il était si important de veiller à la
pluralité des intervenants.
Alfredo Cunha et vous même êtes des
personnalités du journalisme. Lui dit avoir eu pour
figure tutélaire la féministe Maria Antónia Palla.
Et vous, quel fut votre mentor?
J’ai travaillé dans des registres si divers et pour
tellement de titres de presse qu’il m’est difficile
de citer une seule figure tutélaire. Mais je peux
affirmer qu’Adelino Gomes [ndlr: il a cosigné avec
Alfredo Cunha un livre phare quarante ans après la
Révolution des Œillets] est une plume qui m’a beau-
coup nourrie.
Et si vous deviez désigner une seule photo
iconique de la carrière d’Alfredo Cunha, laquelle
choisiriez-vous?
Salgueiro Maia, évidemment.
Propos recueillis par Sonia da Silva
Le programme Os filhos da madrugada (3 saisons)
est disponible sur le site de la journaliste:
https://anabelamotaribeiro.pt/
Les deux premières saisons ont donné lieu à
des retranscriptions publiées chez Circulo de
Leitores et disponibles en prêt à la BnL.
La conférence «Les visages de la démocratie»
se tiendra le 17 octobre à 19 h à la BnL
(1ère
partie par Anabela Mota Ribeiro en français;
2e
partie, dialogue en portugais avec Alfredo Cunha
avec interprétation simultanée).
Réservations sur le site www.bnl.lu ENTRETIEN