Full text: Empreintes 01

111 
Empreintes 
2008 
il est fort probable que le Gouvernement luxembourgeois ne 
manquera pas d’avoir recours à cet instrument de travail in- 
novateur et incontournable. 
LE	CADASTRE	ARCHéOLOGIQUE	:	 
PHASE	2,	DITE	«	DE	TERRAIN	» 
La vérification sur le terrain des données connues à travers 
les différentes sources écrites, photographiques, topony- 
miques et cartographiques sert à contrôler la localisation et 
l’extension de sites connus, mais également à examiner leur 
état de conservation, afin de statuer sur le degré de protection 
spéciale à adopter éventuellement (inscription à l’inventaire 
supplémentaire ou classement). 
La prospection pédestre dite encore « prospection à vue » sert 
à quadriller systématiquement le terrain en vue de relever des 
anomalies dans le microrelief du terrain et de repérer des objets- 
témoins en surface (tessons de poterie, silex, monnaies, etc.), 
indicateurs soit de sites sous-jacents, soit de sites déjà dé- 
truits. Pour atteindre au moins le même degré d’information 
et de fiabilité des cartes archéologiques des années ’80, près 
de 1300 
km2 
du territoire grand-ducal restent à être parcourus 
et explorés systématiquement. 
En complément de la prospection à vue, on peut envisager 
d’étudier de manière non destructive un site repéré ou pré- 
sumé, en ayant recours à des prospections géophysiques ci- 
blées au moyen de magnétomètres, de radars du sol, ou d’ins- 
truments de mesure de la résistivité du sol. Cette forme de 
prospection sert à la fois à connaître l’agencement des struc- 
tures archéologiques dans la terre ainsi que leur extension, 
ce qui intéresse tout particulièrement les aménageurs du ter- 
ritoire. 
PERSPECTIVES	D’AVENIR 
Afin de pouvoir répondre de manière appropriée et sans 
délais excessifs au nombre toujours croissant de demandes 
d’informations archéologiques à fournir d’urgence aux admi- 
nistrations, aux aménageurs et aux bureaux d’études, il sera 
indispensable de reprendre la prospection systématique sur le 
terrain à l’échelle nationale, un peu à l’image de ce que fait 
actuellement le Ministère de l’Environnement pour cartogra- 
phier les biotopes et les zones à protéger. On pourrait ainsi 
envisager une campagne de prospections intensives, faisant 
appel à la fois à des effectifs temporaires et à des bénévoles, 
amateurs d’histoire et d’archéologie. 
fig.	3  Exemple d’une fiche numérisée 
de la carte archéologique dans MuseumPlus.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.