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Epoques m&rovingienne et
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Archeologi
EPOQUES MEROVINGIENNE ET
CAROLINGIENNE
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Fibule merovingienne en or, Diekirch (deuxieme moitie du VIIe siecle)
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Durant l’antiquite tardiıve, les migrations des
peuples germaniques ont entraine la destruction ou
l’abandon de nombreux sites gallo-romains. Des fibules
et des peignes germaniques SOnt de rares t&moignages
du mode de vie de cette epoque quı a livre aussi les
premiegres manifestations d’art chretien dans notre
region (inscription funeraire pal&ochretienne du Ve
siecle trouvee dans l’Eglise de Noerdange).
L’epoque merovingienne est encore insuffisamment
etudiee et fouillee dans notre pays. Elle est surtout
connue, dans un contexte sepulcral, par des tombes de
guerriers avec leur mobilier (armes, verres, poteries),
dont les sarcophages Etaient parfoıs des reemplois de
monuments romains (Emerange), tandis que les
precieux bijoux et fibules en or, sertis d’almandins ou
emailles, finement travailles, temoignent de la qualite
de l’artisanat d’art de cette periode. (O0)
Dans l’importante abbaye d’Echternach, fondee en
697/698 par le missionnaire anglo-saxon Willibrord,
des fragments sculpte&s ont permis la reconstitution de
l’ambon et d’une partie du chancel de l’Eglise
merovingienne. Realises apres la fondation de 1’abbaye
(698) et r&employes apres la mort de Willibrord (739),
ils constituent l’ensemble le mieux date de cette periode
et donc d’une grande importance pour !’histoire de l’art.
Ces Elements du debut du VIIIe siecle, richement
decores de motifs d’entrelacs, tout comme ceux de
V’Epoque carolingienne (IXe siecle), sont ä mettre en
relation avec les ornements des manuscrits Tealises dans
le scriptorium de 1’abbaye. Au cours du XIe siecle, le
scriptorium d’Echternach etait 1’un des plus prestigieux
du Saint Empire, ce dont t&moigne le fac-simile du
Codex Aureus Epternacensis (vers 1040, original
conserve ä Nuremberg). (P)
Element de&core de chancel de 1’&glise carolingienne, abbaye d’Echternach
[vers 8001