En 1955, il fait la connaissance d'Edgar Varése, dont il
devient l'ami intime.
1955
194^
J
L’annee 1957 et une partie de 1958 sont pour Zao Wou-Ki
des années de voyages. À la suite de difficultés personnelles,
il décide de partir pour une durée indéterminée. Il va aux
États-Unis, et d'abord à New York. Il habite chez son frére
qui y réside depuis l'áge de dix-sept ans. Il fait la connais-
sance du marchand de tableaux Samuel Kootz. Il rend visite
à des artistes qui deviennent ses amis: Franz Kline, Conrad
Marca-Relli, Guston, Gottlieb, Baziotes, Steinberg, J.
Brooks et Hans Hoffman.
En 1957, il est sous contrat avec Kootz et expose réguliére-
ment dans sa galerie de New York jusqu'en 1967 (date à
laquelle elle ferme ses portes). Aprés une entente avec Pierre
Loeb, Zao Wou-Ki sera sous contrat uniquement avec la
Galerie de France.
Aprés son séjour à New York, il part avec ses amis Pierre et
Colette Soulages à Washington, Chicago et San Francisco.
Aprés dix jours passés dans une ile prés de Hawai, il va au
Japon, à Tokyo. à Kvoto et à Nara pendant trois semaines.
1958
Alors qu'il reste six mois environ à Hong-Kong parce qu'il y
rencontre Chan May-Kam, sa deuxiéme épouse, Pierre et
Colette Soulages continuent leur itinéraire par les Indes.
Bien que Zao Wou-Ki soit encore à Hong-Kong, Samuel
Kootz vient à Paris et visite son atelier, accompagné par
Gildo Caputo et Myriam Prévot.
Il est de retour de Hong-Kong en août, avec May, ayant
voyagé sur le chemin de retour en Thaïlande, en Grèce, en
Italie et à Bruxelles, pour écouter la musique de Varèse au
pavillon Philips de l’Exposition Internationale.
1040
Il repart pour New York au vernissage d’une exposition de
ses cuvres à la Kootz Gallery. Il y ira désormais presque
chaque année, jusqu'en 1965. De retour à Paris à la fin de
l'année 1959, il entreprend de chercher un atelier. Il trouve.
rue Jonquoy, un entrepót qu'il fait transformer par l'archi-
tecte Georges Johannet (celui-ci avait réalisé l'atelier de
Vieira da Silva, et plus tard celui de Hajdu).
19y1)
VEN
Son atelier est congu comme un lieu d'isolement, sans
ouverture sur le monde extérieur, oü la lumiére vient du toit,
égale dans tout l'espace, et pensé comme un lieu de médita-
tion oü la vie extérieure ne vient rien troubler.
1962
En 1962, alors qu’Andre Malraux est Ministre de la Culture,
Zao Wou-Ki illustre La Tentation de l'Occident de dix litho-
graphies, sur la proposition d'un éditeur. À cette occasion,
Zao Wou-Ki fait la connaissance de l'écrivain.
May, malade, rythme de ses mieux et de ses rechutes la vie
de Zao Wou-Ki, oü la peinture offre parfois un refuge.
1964
T
En 1964, Zao Wou-Ki peint un tres grand tableau en hom-
mage à son ami Edgar Varése. Celui-ci meurt l'année sui-
vante.
Zao Wou-Ki, gráce au soutien d'André Malraux, devient
citoven francais.
1965
99
Jean-Michel Meurice tourne un film sur Zao Wou-Ki; ils
deviennent amis.
1967
f
Il rencontre à Dublin Annelee et Barnett Newmann, dont il
devient l'ami intime.
i
19060
Zao Wou-Ki voyage à Montreal, au Québec, aux États-Unis
(San Francisco, Los Angeles et New York). Il visite aussi le
Mexique, habitant chez son ami Tamayo, rencontré en
1950. Il est trés impressionné par les sites archéologiques.