SCULPTURE, fin du XVI et XVII Siècle
Photographies.
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a) Pietà, Korich; b) Ste Anne, la, Vierge et l'Enfant, Siebenaler
(Photo Krier); c) Vierge à l’Enfant, au croissant, Eglise St-Jean,
Luxembourg-Grund; d) Vierge à lEnfant, au croissant, Bertrange;
e) Pietà, Tuntange, 1612; £f) Vierge à l'Enfant, assise, au croissant,
Vianden, vers 1618; g) Vierge à l’Enfant, au croissant, Consolatrice
des Affligés, vers 1620; i) Vierge à l’Enfant, Maison Gilly, Luxem-
bourg; j) Couronnement de la Vierge, Berbourg; 1) Adoration des
Rois et des Bergers, Berbourg; m) Vierge à lEnfant, au croissant,
Arlon, vers 1654; n) Vierge à l’Enfant, Pensionnat Ste-Sophie, fin
du XVII* siécle; o) Vierge à l’Enfant, Troisvierges; p) Vierge d'un
Calvaire, Beaufort.
PEINTURE, XVII Siècle
Photographies.
e
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a) Assomption, attribuée à Gaspar de Crayer, St-Michel, Luxem-
bourg; b) Assom?ption, St-Matthieu, Pfaffenthal; c) Annonciation,
Junglinster, provient de Marienthal; d) La Portioncule, Trois-
vierges.
SCULPTURE, fia du XVII et XVIII° Siècle
La sérénité maternelle de l'Immaculée telle que nous l’avaient
montrée les effigies du XVI" siècle, fait place, au cours du XVII*
siecle, a un comportement royal. Couronnée, sceptre en main, la
Vierge pose le pied sur le serpent, principe du mal, qui s’enroule
autour de la lune. L’Enfant, qui d’abord jouait, bénit et tient le
globe. Mais au dire des protestants qui, par tous les moyens, com-
battaient le culte que l’Eglise catholique vouait à la Vierge, ce
n’était pas elle qui était appelée à écraser le serpent, mais son
fils. Ils citaient a l’appui de leur thèse un passage de la Vulgate
et affirmaient qu’il fallait lire non pas « ipsa » mais « ipse conteret
caput tuum ». L’Eglise catholique savait le bien-fondé de cette
objection. Elle conciliait les deux interprétations : « La Vierge a
écrasé la, téte du serpent à l’aide de celui qu’elle a enfanté ».
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