Full text: Natures mortes du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg

34. LA BECASSE. Becasse morte accrochee par un fil rouge passe dans le 
bec, à un clou contre un vieux mur. Œuvre de jeunesse, une de ces 
représentations d’oiseaux comme lui en commandera plus tard J.-R. 
Spielmann, (1722—1783), professeur de médecine à l’Université de 
Strasbourg (J.-Fr. HERMANN, Notices sur Strasbourg, 1817, II, p. 352). 
STROBEL (Alsatische Künstler, Ms. Musée des Beaux-Arts, Strasbourg, 
fol. 63) parle de travaux analogues, 
Signé au revers D. Hinn. P. 1743. 
Toile. H. 38, L. 26,5. 
Acquis à Strasbourg en 1925. Inv. n° 1026. 
Bibl.: Cat. 1938, n° 410. 
ANONYME ALSACIEN du xvrir siecle. 
235. TROMPE L’ŒIL. Sur une planche de bois de sapin est suspendu de 
biais, à un clou, un almanach du « Messager Boîteux » de Colmar 
(der Königlich privilegierte Colmarer Hinkende Bott) pour l’année 1763 
(Année biblique 5839). Au-dessous, des bésicles sont maintenues par 
un lacet tendu entre deux clous. Bois jaune et rose, avec quatre nœuds 
jouant leur röle dans la composition. 
Toile. H. 48,5. L. 35,5. 
Dépót du Musée Alsacien. Inv. n? 1959. 
ECOLE ALLEMANDE 
ROOS, THEODORE. 
Né en 1638 à Wesel (Rhénanie), mort en 1698 à Strasbourg ou à 
Stuttgart. Elève, en même temps que son frère Joh. Heinrich Roos, de 
Cornelis de Bie. Peintre des cours de Mayence, Cassel et. Mannheim; 
s’établit en 1659 a Strasbourg, ou il peint de nombreux portraits et 
grave entre autres la pompe funébre du comte J. Regnier II de Hanau- 
Lichtenberg (mort en 1666), d'aprés les dessins de 7. J. Arhardt (1668). 
NB. Les Alsaciens à partir de la fin du XVIIIe siècle sont classés sous 
ÉCOLE FRANCAISE. Voir n? 62. 
33
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.