Salle 111 — Empl. B (vitr.)
Casques de l'époque napoléonienne. Certaines unités de cavalerie (une d'infanterie: les dragons
à pied) portaient le casque dit à cimier.
No 1 Casque de dragon, reconnaissable au turban (bande autour de la calotte) léopardé.
No 3 Casque du genre «cuirassier», mais porté aussi par d'autres unités.
No 2 Shako, ä la plaque et aux couleurs du régiment, flanqué des épaulettes assorties.
Une protection efficace du crâne étant impossible contre les armes à feu, on dota le fantassin de ce genre de casquette
(en toile cirée ou cuir bouilli) qui grâce à sa hauteur promit (assez vaguement, il est vrai) d'arrêter les coups de sabre d'un
cavalier. La taille du Shako se réduisait progressivement au courant du XIX siècle pour aboutir au képi (genre français) et
à la casquette à visiére (la «Schirmmütze» allemande).
No 33 Fourreau d’arcon pour pistolet; ces poches étaient (généralement en double) montées
sur les selles des cavaliers.
No 34 Sabre de hussard (du systeme dit de 1790).
No 35 Mousqueton de cavalerie.
Le cavalier était muni d'une arme portative plus courte que celle du fantassin, mais, dans la conception, en tout
semblable ou mousquet. Le tenon pour la baionnette (sous la bouche) indique que le cavalier n'avait pas pour mission
exclusive de se battre à cheval.
No 36 Epée d'honneur dite «épée-clavier».
L'épée à l'époque napoléonienne n'était pas seulement une marque du grade, mais aussi un signe de distinction ou de
récompense. Surtout le modéle présent íut utilisé à cette fin et se construisit un avenir des plus durables,
puisqu’aujourd’hui encore il fait partie d’un certain nombre de «grandes-tenues» (comme du corps diplomatique).
La piéce exposée est de fabrication allemande récente mais répond en tout au patron napoléonien
Faisceaux de fusils
Les deux groupes de fusils encadrant la vitrine du centre tentent à reproduire le faisceau de
bivouac de l'armée en campagne.
No 37 Celui de la gauche est compose de cinq mousquets, tous construits sur le modele standard du «fusil modele
1777» francais, qui équipa l'armée francaise depuis Louis XVI à Louis Philippe. Les pieces sont de fabrication belge,
néerlandaise et francaise. Celui qui est marqué, daté de 1817, est muni d'un dispositif cylindrique pour protéger la
poudre du bassinet contre les intempéries. Ce mousquet pése au-delà de 4 kg, son canon n'est pas rayé mais lisse. Ceci
permet un chargement plus rapide (au détriment de la précision du tir par rapport aux fusils à canon rayé) ce qui est
préférable pour la «tactique linéaire» de l'époque.
No 53 Le faisceau de la droite est en quelque sorte le pendant de l'autre puisqu'il se compose de fusils européens non
francais parmi lesquels surtout le fameux mousquet anglais « Brown Bess» (les trois du second plan). Celui de l'extréme
gauche est signé Ketland, sorti donc de la fameuse maison de Birmingham.
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