Salle 110 — Empl. E (Panneau)
Le panneau se compose d’une vingtaine de variantes d’armes de poing, fonctionnant sur la
percussion à piston, témoignant ainsi de la diversité de la production civile et militaire vers le
milieu du XIX* siécle. La sélection a été dictée par des critéres esthétiques autant que techniques.
Nos 48 et 49 Paire de pistolets de duel signés J.B. Rongé Fils à Liège.
Les canons sont polis et bleuis à la perfection, le bois cannelé et sculpté, les platines gravées. Les armes offrent une
balance étonnante pour le pointage. Le crochet terminant le pontet sert de reposoir pour le médium.
No 50 Pistolet à canons doubles en table.
Les canons sont d'un beau damas en relief; les platines et chiens gravés en arabesque, la crosse sculptée en motif
géométrique.
No 51 Pistolet tromblon à platine convertie.
Le canon en bronze s'ouvre en s'élargissant en une bouche ovale afin de garantir apparemment une dispersion optimale
à la charge de plomb haché.
No 52 Pistolet à platine convertie. Les garnitures sont dorées et gravées.
No53 Pistolet incrusté d'or sur son bois et ses parties métalliques. Il porte la signature Uchner à
Dessau.
CO
No 54 Pistolet ä canon octogonal dans le «nouveau style francais».
Au début du XIX* siécle les grands armuriers de Versailles construisirent suivant un patron dont la piéce ici est une
exécution en plus sobre: la crosse guillochée forme pratiquement un angle droit avec le fût. Le poinçon révèle qu'il s'agit
d'une arme liégeoise.
No 55 Pistolet ä canons superposés.
Les montures sont gravées d'arabesques; les deux canons sont damasquinés alternativement en ruban et en rose.
Nos 56 et 59 Pistolets de poche ä canon devissable (de fabrication anglaise).
La détente escamotable s'intégre dans le boitier à mécanisme et n'apparait que par l'armement du chien.
Nos 57 et 58 Pistolets à canons doubles de fabrication liégeoise;
le No 58 à canons superposés termine sa crosse en réceptacle pour amorces. Un sélecteur permet la mise à feu de
chaque canon séparément.
Nos 62 et 63 Paire de pistolets miniatures à canons rayés dévissables (pour le chargement) et
détentes escamotables.
Nos 64 et 65 Pistolets à canons rayés.
Les rayures trés fines (dites à cheveux) devaient assurer une meilleure étanchéité aux gaz propulseurs. Les deux armes
sont de confection liégeoise, le No 64 est signé G. Berleur.
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