NICOLAS HOFFMANN
Né à Kehlen le 14 mars 1855. Fils de Nicolas Hoffmann,. brigadier-forestier,
et de Jeannette Kemp. Marié d'abord à Catherine Berg d'Ettelbruck (1881),
puis, aprés la mort de celle-ci en 1885, à Julie Bettendorf de Mondorf (1886).
Le 10 mars 1882, sa premiére femme met au monde sa fille Jenny.
Etabli 2 Esch, il débute modestement comme employé d'usine, mais rapi-
dement il améliore sa situation sociale, et, comme maître de forges, il joue un
rôle dans l’industrie sidérurgique luxembourgeoise. Après la première guerre
mondiale, il prend part de façon décisive aux négociations qui conduisent le
«Deutsch-Luxemburgischer Bergwerks-Verein» à devenir les «Hauts-Fourneaux
et Aciéries de Differdange-St. Ingbert-Rumelange» (HADIR).
D'autre part, il est en 1921 l’un des fondateurs de la Banque Générale du
Luxembourg. Il est en outre administrateur de plusieurs sociétés importantes.
Au début de notre siécle, il a installé à Bruxelles un bureau de commerce
d’huile qu’il gère jusqu’en 1928. Puis il rentre à Luxembourg, où il vit désormais.
Il meurt le 13 juillet 1944. C'est durant son séjour à Bruxelles qu'il prend contact
avec le commerce d’art belge et qu'il commence à constituer sa collection de
tableaux.
Il était chevalier de l’Ordre de Léopold de Belgique depuis 1921; Officier
de cet ordre depuis 1929; Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1926; Officier
de l'Ordre Grand-Ducal de la Couronne de Chéne depuis 1926.
(Notice biographique rédigée à l'aide d'indications fournies par les exécuteurs
testamentaires, que le Musée d'Histoire et d'Art remercie de leur obligeance.)