222-208 Aes grave basé sur la livre latine réduite de 272,8 g.
208-195 Aes grave semi-libral.
195-187 Aes grave triental.
187-155 Aes grave sextantal.
155-91 Aes grave oncial.
91-79 Aes grave semi-oncial.
L'introduction du monnayage d’argent (didrachmes, etc.) remonte à l’année —269. Un changement im-
portant survint vers —187, avec la création du denier (denarius < denis assibus). Les deniers dentelés
(serrati) étaient destinés principalement à la circulation en Gaule et en Espagne. Si le bronze connut
des réductions successives, l’argent, au contraire, resta assez stable; l’or ne fut frappé que de façon très
limitée. L’extrême variété de types qu’on rencontre notamment sur les deniers émis depuis l’an —119,
justifie qu’on les considère comme des documents historiques de premier ordre.
Les représentations que révèle le monnayage républicain sont des plus diverses: dieux (fig. 4 et 7) et
déesses (fig. 5), rois et dictateurs, consuls et hauts dignitaires défilent devant nos yeux. Ailleurs nous
voyons des scènes mythologiques ou des bâtiments fameux. Sur d’autres pièces le monétaire fait allu-
sion à un haut fait accompli par un aïeul célèbre (fig. 6); d’autres encore nous montrent les « armes
parlantes » de personnages importants (fig. 8).
Les monnaies de la République (sauf les plus anciennes) furent introduites dans nos régions après l’oc-
cupation par les troupes romaines (—50); les deniers et les quinaires ne disparurent de la circulation
qu’à la suite de la dévaluation du denier sous Néron (53-68).
Les pièces exposées font partie de la collection du gouverneur Th.-I. de la Fontaine, acquise par l’Etat
en 1856.
3 EMPIRE ROMAIN
Une série iconographique assez complète des empereurs, impératrices et césars a toujours été d’un
attrait particulier. Les pièces exposées ont été choisies de façon à illustrer les différentes réformes mo-
nétaires dues généralement à l’inflation lente, mais constante, à laquelle est sujet le monnayage impérial
au cours de cinq siècles d’existence.
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