18 Technique apparue en Égypte entre le IIIe et le Ier siècle
av. J.-Chr. et imitée au début de notre ère par les ateliers
de l’Empire romain. Elle consiste à disposer dans un moule
des lamelles de verre découpées dans des bâtonnets com-
posés de verre monochrome ou multicolore (obtenus par
assemblage de plusieurs fils ou feuilles de verre coloré)
et de recouvrir le tout, le cas échéant, d’une légère couche
de verre incolore aux fins de combler les vides.
Ces verres sont apparentés aux verres dits «millefiori».
(Dénomination créée par les verriers vénitiens de la Re-
naissance.) L'assemblage de mémes petits fragments mul-
ticolores leur confére l'aspect d'étre recouverts d'une mul-
titude de fleurettes, de «mille fleurs».
19 Le cobalt métallique était inconnu des anciens. Ils utili-
saient l'oxyde de cobalt pour l'obtention de la couleur
bleue. (Gisements de sable cobaltiféres naturels en Europe
centrale.) cf. Chambon.
*^ Hellange «ennert de Kille», 1853 (’”’Belsaker”, cf. PsH 79,
Lamesch, Stations néolith. Hellange). — Mobilier funéraire de
la 2me moitié du Ier siècle, comprenant une coupe mosaï-
quée (no 1), les fragments de: deux phiales cótelées en verre
brun ambré (2 et 3), un bol cótelé de teinte ambrée à
filets d’émail blanc (4), un bol côtelé en verre incolore
nuance verdâtre (5), une bouteille ansée en verre bleu à
mouchetures blanches (10), une bouteille ansée en verre
d’un «beau bleu uni» (11), deux petites bouteilles-balsa-
maires à panse globuleuse (64 et 65), une passette et une
applique en bronze. À 5 m de l’endroit on découvrit le
masque en bronze, une petite tête creuse en bronze et
l'ossarium en pierre.
*! Coupe peu profonde. La phiale cótelée imite celle en métal
repoussé.
33 cf. note 20.
33 cf. note 20.
** cf. note 20.
35 cf. note 20.
Ces verres polychromes, dont la composition de la päte
imite le plus souvent le marbre ou la calcedoine (p. ex.
l'agate rubanée), sont coulés au moule. La paroi extérieure
est polie par réchauffement. La lévre est arrondie par
abrasion. On les désigne quelquefois improprement par le
terme de «verre murrin», Ces derniers étaient faits en
fluorine (spath fluor) (cf. Loewenthal et Harden, Vasa
murrina, Journal of Roman Studies, 1949, p. 351 et ss).
Cf. le bol cótelé trouvé en 1953 à Nahbollenbach (Kreis
Birkenfeld) au Musée de Tréves, no 53,186. Il présente les
mémes coloris que celui de Thiaumont.
27 Inv. gen. v. W. no 434. Rink, Gestempelte Sigillata aus
Luxemburg, no ks 2338 (psu 71).
2 Inv. gen. v. W. no 435. Rink, o. c., no Ks 2330 (or PATRIC)
2% Arc a large champ supérieur mouluré et flanqué d’une
pommette (Inv. 3-601).
30 Ni arrondie, ni ourlée, c'est-à-dire laissée à l'état brut,
telle que l'ouvrier l'a coupée avec des forces.
31 cf, note 20.
32. cf, note 20.
33 cf. Thill, G., Une tombe gallo-romaine à Bigonville. (Ier
siécle apr. J.-Chr., découverte en février 1968. — Hémecht
1968,1, p. 80-82.)
3 of. aussi Namur, A., De lacrymatoriis sive de lagunelis
lacrymarum propinquorum colligendis apud Romanos
aptatis. 1855.
35 La Collection Erpelding, composée uniquement d'objets arché-
ologiques en provenance du Titelberg, est entrée au Musée
en 1965. Cf. note 8.
Cet ensemble important qui groupe des monnaies gauloises
et romaines, des poteries ordinaires et en terre sigillée,
des pierres sculptées et à inscription (dont celle avec
dédicace au «GENIO VOSVGONVM»), des objets de parure
et de toilette en bronze et en os, des outils en fer, etc., est
dà à l'heureuse initiative d'un seul et infatigable chercheur,
Franz Erpelding, (* 1890), qui a su recueillir, avec bon-
heur, les témoins de civilisations disparues. Cf. note 10.
Outre les nos 15, 33, 61, 62, 63, 86, 94 du présent cata-
logue, la collection comprend des centaines de petits
fragments et déchets de fabrication en verre de qualité et
de teinte diverses, notamment:
— de verre millefiori, dont le fragment d'une coupe cótelée
(cf. note 18)
— de bracelets en verre torsadé
— de bague cannelée
— de bouteille à panse cótelée en verre bleu outremer foncé
— d'anses ajourées
— de fonds à anneau de base de petits récipients