appréciations
? auch henri dillenburg neigt zum abstrakten, aber er hat als ausgangspunkt die
natur und er lässt sich immer bis zu einem gewissen grad von ihr leiten. (er
abstrahiert also, in der eigentlichen bedeutung des wortes.) sein hafen ist ein echtes
stück malerei, ein durchaus erfreuliches bild. besonders dank seinen feinen
frischen, empfindsamen farben.
ioseph-emile müller, tageblatt, le 22 septembre 1951
? gillenburg s'était en effet imposé, il y a plusieurs années, par des toiles
majestueuses, où sur des fonds vifs, saturés d'une matière très riche, s'inscrivaient
des formes hiératiques solennelles, figées: des symboles “totémiques”, marqués
d'un sens profond du mystère, voire du sacré païen…dès 1962 il s'ouvre aux jeux
chatoyants des formes indécises. la palette devient plus subtile; tous les tons
gagnent en finesse ce qu'ils perdent en éclat.
ean-paul raus, letzeburger land, le 10 mars 1967
° il faut ajouter que la force de dillenburg est - et ce n'est pas un paradoxe - de
toujours soumettre le “détail”, l'élément “ pittoresque” à une vision picturale et
harmonique générale. les valeurs et la composition d'ensemble s'équilibrent avec
Une rigueur fascinante. l'instant présent avec lequel l'artiste ruse s'inscrivant
toujours dans la perspective de ce temps réel où, dans l'imaginaire du peintre,
‘artiste rejoint la démarche originale des plus grands et des plus singuliers.
oseph paul schneider, luxemburger wort, le 29 octobre 1985
? des paysages pittoresques, c'est exactement le point de départ qu'a choisi henri
dillenburg pour les tableaux de cette exposition. seulement, il a pris le qualitatif à la
ettre, il en a fait de la peinture. au bout, quelque chose qui allie la rigueur, extréme
quelques fois, et une séduction certaine. en cela on ne m'en voudra pas ici de me
référer à mon admiration pour le peintre serge poliakoff. mais henri dillenburg a
abouti à ce résultat par une voie toute personnelle, toute luxembourgeoise aussi, à
ire les titres de tous ces paysages dé-figurés.
ucien kayser, letzeburger land, le 18 novembre 1985
? dillenburg a ainsi traversé plusieurs phases caractérisées par de multiples
manieéres de s'exprimer. il part de l'art figuratif, s'intéresse de prés au visage, à la
figure humaine et à l'autoportrait, se tourne vers l'art abstrait et étudie ensuite le
paysage. dillenburg n'est jamais resté figé dans la stéréotypie. ce qui pour lui aurait
été un signe d'incapacité.
georgette bisdorff, luxemburger wort, le 14 novembre 1990
° Jandschaften und figuren lösen sich ab und zeigen uns die reiche einbildungskraft
des künstlers, der nicht überschwenglich sondern straff, nicht sentimental sondern
überlegt, nicht äusserlich sondern in sich zurückgezogen. ideen zu formal
konzentrierten kompositionen führt.
elisabeth vermast, létzebuerger journal, le 15 novembre 1990
? dillenburg évite le probléme figuration/abstraction à son objet pictural, car les
formes abstraites qui se détachent sur un fond généralement uni trouvent en effet
leur “genèse” dans le réel. cette "mise en figure" du paysage affirmant
l'indépendance du pictural (formes et couleurs), se manifeste aussi dans l'exécution
des oeuvres: les plages colorées, réalisées en à-plats, parfois étoffées par une
touche ouatée ou animées par des effets de transparence et de couleurs, tend à la
neutralité, à l'objectif et à I'inexpressif.
enrico lunghi, luxemburger wort, le 5 février 1991
pour savoir davantage
ns, luxemburger wort, le 7 mars 1967
iean-paul raus, letzeburger land, le 10 mars 1967
olanche weicherding-goergen, luxemburger wort, le 5 novembre 1981
joseph paul schneider, luxemburger wort, le 29 octobre 1985
romain schumann, luxemburger wort, le 20 décembre 1989
lucien kayser, letzeburger land, le 9 octobre 1990
‘oland baumann, revue, le 21 novembre 1990
elisabeth vermast, létzebuerger journal, le 9 février 1991
catalogues, livres
l'aventure picturale d'henri dillenburg par tony lammar, 1989
dillenburg, villa vauban, ville de luxembourg, 1990