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1987: villa vauban, luxembourg (p) 
1987: galerie de luxembourg, luxembourg (p) 
1988: keramik museum, grenzhausen 
1988: galerie croon, munich (p) 
1989: galerie biren, paris (p) 
1990: galerie de luxembourg, luxembourg (p) 
1990: european fine art foundation, maastricht 
1991: palais palffy, vienne 
appréciations 
= ? ein neuling im diesjährigen salon ist roger bertemes. “loheck” (7) gibt diese 
| anheimelnde stimmung der oeslinger berge so recht wieder, technik und 
v farbenkomposition sind sehr ansprechend. wir werden diesen jungen artisten 
aufmerksam und gespannt in seiner weiteren entwicklung verfolgen. 
".Sp., le nord, le 27 septembre 1950 
? depuis qu'il expose il ne cesse de progresser. avec la sonorité poétique de son 
coloris, avec sa construction à la fois réfléchie et libre, le "lever du jour" de ce jeune 
artiste apparait comme l'une des oeuvres les plus frémissantes du salon. 
ioseph emile müller, tageblatt, salon artistique 1954 
? r. bertemes kann nach den von ihm vorliegenden zeichnungen und ólen als stark 
[ | abstrahierender, wenn nicht sogar als abstrakter künstler angesehen werden. 
1 "paysage ardennais" und "le chantier" haben die bestimmtheit und schàrfe 
r topographischer studien. 
jos walentiny, luxemburger wort, le 9 octobre 1957 
> sa force, c'est le refus de faire des concessions. sa peinture est un art fortement 
structuré qui n'exerce aucun effet charmeur, qui ne cherche ni à plaire ni à 
complaire. rigide, dure, froide et hautaine, de la peinture" abstraite" dans le meilleur 
sens du terme, décantée et sereine, “classique” si l'on veut, sans éclats tapageurs. 
ni dans les mouvements ni dans la couleur. c'est une peinture qui s'adresse avant 
tout à l'esprit; elle ne se livre qu'à ceux qui consentent à s'arréter, non seulement 
pour voir, mais pour contempler. 
jean-paul raus, letzeburger land, salon artistique 1962 
? roger bertemes est certainement un des artistes les plus originaux, les plus 
probes, les plus singuliers que je connaisse. j'avais tout d'abord approché son 
oeuvre gravé qui s'enrichit d'année en année de créations où se lit l'évolution et la 
maturité d'une pensée graphique qui lui a donné une place au premier rang des 
noètes du burin pointe sèche, des alchimistes du cuivre et de l'acide. 
oseph paul schneider, luxemburger wort, le 12 mai 1973 
? gans l'oeuvre de roger bertemes le papier occupe une trés grande place. il sert de 
support aux dessins à l'encre de chine et aux crayons de couleur, aux collages, aux 
aquarelles et, surtout, à la gravure dans laquelle notre artiste est passé maître et 
dans laquelle il a acquis sa renommée internationale. le papier est pour lui une 
matière vivante, une matière qui parle toute seule, de par elle-même. 
richard audry, tageblatt, le 9 décembre 1978 
? paysages qui empruntent au minéral structures, failles, plans... et qui, pourtant, 
sont de parfaites productions abstraites, traductions d'un paysage autre, paysage 
_ intérieur qui s'allume au brasier du rêve et de l'imaginaire. mais un imaginaire qui, 
MN loin de grands tumultes, revoit et corrige les formes premiéres avec talent et avec 
| science dans cette lente investigation des terres siennes. des horizons qui ont fait 
c naître ces “ grandes vibrations lyriques”. 
[ françoise pirovalli, républicain lorrain, le 21 mai 1983 
' si l'art de roger bertemes nous saisit si fort, nous est si utile (et le mot ne doit pas 
détonner ici) , c'est qu'il posséde au plus haut point les trois vertus plastiques que 
mentionne apollinaire: la pureté, l'unité et la vérité, ajoutant qu'elles maintiennent 
sous leurs pieds la nature terrassée (disons plus paisiblement, domptée,maftrisée). 
cette peinture est vraie,parce qu'elle sourd des profondeurs de l'être. elle en a 
gardé une pureté tout originelle. quant à l'unité, dans le déroulement d'une trentaine 
d'années, au-delà des techniques variées, notre ambition a été justement de faire 
orendre conscience, plus radicalement, d'un véritable cosmos avec ses lois 
oarticuliéres. 
ucien kayser, catalogue villa vauban, 1987 
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