Volltext: Anthologie des arts au Luxembourg

peinture - née le 3 octobre 1949 à bad laer - études à la folkwangschule für 
gestaltung à essen et à la staatliche hochschule der künste à berlin - expose à la 
biennale des jeunes à esch/alzette et au salon du c al - fonde une école de dessin 
en 1978 à luxembourg - expose au luxembourg et à l'étranger - premier prix à la 
biennale des jeunes à esch/alzette en 1981, premier prix à bad münster et 
nuremberg en 1982, premier prix de la british-petrol à anvers en 1989, prix de raville 
en 1991 - oeuvres au musée d'histoire et d'art à luxembourg et dans les villes de 
st. ebernburg, nuremberg et düsseldorf - vit à luxembourg 
expositions collectives et personnelles (sélection) 
1976: staatliche hochschule der künste, berlin 
1976: galerie d'art municipale, esch/alzette (p) 
[979: biennale d'art contemporain, brest 
1980: galerie étienne de causans, paris 
1980: goethe-institut, luxembourg (p) 
1981:galerie d'art municipale, esch/alzette (p) 
1982: künstlerbahnhof, st. ebernburg (p) 
1982: XXVlle salon de montrouge, paris 
1983: gallerie a., munich 
1983: morley gallery, londres 
1984: galerie étienne de causans, paris (p) 
1984: galerie walther, düsseldorf (p) 
1984: galeria sala vayreda, barcelone 
1985: galerie du faubourg, neuchätel (p) 
1985: galerie simoncini, luxembourg (p) 
1985: galerie rousin, mayence (p) 
1986: galerie d'art municipale, esch/alzette (p) 
1987: galerie rutzmoser, munich (p) 
1987: galerie walther, düsseldorf 
1987: galerie simoncini, luxembourg (p) 
1987: galerie rousin, mayence (p) 
1988: galerie in zabo, nürnberg (p) 
. 989: galerie bp, bruxelles (p) 
1989: kunstpalast, düsseldorf (p) 
1990: XXlle festival de la peinture, cagnes-sur-mer 
1991: tutesall, luxembourg 
appréciations 
? à partir d'un graphisme trés élaboré qui témoigne d'une parfaite technique, la 
colonne se fait roche et la roche nuage, la piere devient étoffe et les lignes de 
l'écriture se désordonnent sur la page qui devient matiére "organique"... le tout dans 
un monde de couleurs en sourdine, dans les multiples nuances de gris, gris-blanc 
au gris-noir, gris-bleu au gris-rose, et en suivant le tracé d'un trait incisif, net et 
orécis lorsqu'il soutient des lignes-plans trés organisés, flou d'autrefois, à l'instar du 
drapé organique qui renait alors dans l'espace du tableau. 
francoise pirovalli, républicain lorrain, le 18 novembre 1980 
? dans ces peintures, les pierres tiennent les unes sur les autres, les unes contre les 
autres, leur masse seule continue à braver l'irrémédiable. on connait de ces 
vestiges, cromlechs, pyramides, sanctuaires de toutes sortes, constructions 
cyclopéennes attribuées à des géants monstrueux. j'ai parlé déjà de contraste, 
anna recker nous renvoie dans un passé immémorial, du côté des fables et des 
légendes. il se pourrait que sa peinture ne soit pas moins utopique. 
lucien kayser, letzeburger land, le 8 février 1985 
? le parti esthétique de l'artiste saisit et fige le temps passé, mais aussi le temps qui 
passe. regard froid, voire glacé sur un monde de pierres et de ruines toujours 
soigneusement agencées, à peine vivifié par une lumière insolite qui réchauffe les 
tons. volontairement ou non, anna recker retrouve un monde de formes et de 
volumes que notre mémoire archéologique tente, en vain, de nommer: stonehenge, 
pergame, vollubilis... mais toujours l'oeuvre dément. il faut partir... chercher ailleurs: 
l'oeil voyageur ne trouve pas de répit... ni de racines. 
ioseph paul schneider, luxemburger wort, le 27 février 1985 
SO
	        
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