” on peut “contempler” ses oeuvres comme des paysages intérieurs ou encore
comme des architectures immémoriales "réduites" à leur essence. il faut aussi
s approcher de l'oeuvre, glisser le doigt sur ces "ruptures" raffinées (et travaillées à
l'extrême), aspérités, grattages délicats qui rythment le “champ” de l'oeil et
redonnent élan jusqu'à ces parages indéfinis où un autre système de signes nous
appelle au “décryptage”.
ioseph paul schneider, luxemburger wort, le 26 juin 1991
pour savoir davantage
guy wagner, tageblatt, le 4 janvier 1975
nico thewes, letzeburger land, le 29 juin 1979
elisabeth vermast, létzebuerger journal, le 14 mai 1988
lucien kayser, letzeburger land, le 14 juin 1991
livre
leyder, quêteur d’absolu, par joseph paul schneider, édition la grisière, 1985
LIEZ Nicolas 1809-1892
peinture, sculpture, dessin - né en 1809 à neufcháteau (vosges), habite le grand-
duché de luxembourg depuis l'áge de 2 ans - études aux académies des beaux-
arts de mons et de charleroi - exerce le métier de lithographe, architecte, sculpteur
décorateur, professeur et graveur - "liez exécute tous les travaux de lithographie et
de la gravure, grave des cachets en creux et en relief, taille des poinçons, cisèle le
métal précieux, façonne des ornements pour la fonte, modèle en cire et en terre et
sculpte des monuments funéraires. de plus il tient un atelier, une espèce d'école
pour artisans dans laquelle les élèves sont initiés à leur métier futur”. georges
schmitt, catalogue liez, musée de l'état, 1960 - fait l'acquisition d'une faiencerie à
audun-le-tiche, mais il fait faillite en 1870 - par la suite il dessine et édite plusieurs
livres - une rue à luxembourg/limpertsberg porte son nom - une grande
'étrospective est organisée en 1960 au musée de l'état à luxembourg - reçoit deux
médailles en bronze à l'académie de mons - oeuvres au musée d'histoire et d'art à
uxembourg - mort le 30 août 1892 à dresde.
appréciations
> liez, transposant de sa manière “sensible” nos paysages en lithographie et
appliquant à d'humbles objets de la vie quotidienne des décorations tendres et
subtiles, initia un large public à cette vue “romantique” des choses qu'il fut le
premier à avoir chez nous.
V georges schmitt, catalogue liez, musée de l'état, 1960
? die retrospektive nicolas liez ist besonders in zweifacher hinsicht interessant. sie
. - zeigt zunächst den entwicklungsgang des wohl gróssten luxemburgischen
A graphikers des 19 jahrn.,der nicht nur ein genialer und äusserst vielseitiger
kunsthandwerker gewesen ist, aber darüber hinaus auch ein authentischer künstler.
sein werk zeigt uns in der besonderen und schwierigen technik des steindrucks, wie
sich um die mitte des jahrhunderts das luxemburgische kunstschaffen aus zàher
neo-klassizistischer tradition zu einer freieren und subiektiveren kunstauffassung
entwickelt.
jos walentiny, luxemburger wort, le 30 décembre 1960
? liez, sinon à travers lui, je parviens à comprendre qu'il y a paysages et paysages,
les uns étant naturels et les autres spirituels, les uns nous dévoilant les beautés
ouvertes du monde tangible et les autres nous présentant l'homme au contact des
choses créées et agissant sous l'effet d'un tempérament refléteur et d'un esprit
ébranié par les images réelles, à traduire en métaphores qui nous ouvriraient toutes
grandes les portes vers la beauté métaphysique.
pierre grégoire. livre voyage pittoresque, édition kutter, 1968
livres, catalogues
voyages pittoresques dans le grand-duché de luxembourg, première édition chez
v. hoffmann en 1834, deuxième édition chez p.linden en 1933 et troisième édtion
chez e. kutter en 1968
nicolas liez, exposition au musée de l'état à luxembourg, 1960
anciennes vues de luxembourg, par j.-p. koltz, 1982