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N°II 2024 MuseoMag
au seul fait qu’il est né sur le sol luxembourgeois.
Le Luxembourg a occupé une place bien plus large
dans sa vie qu’on ne le croit, comme l’illustre toute
une série d’épisodes. Tout d’abord, la figure de sa
mère luxembourgeoise d’origine modeste: elle a
eu une influence considérable sur sa personne
et son œuvre. Ensuite, rappelons qu’il se rend au
Luxembourg à plusieurs reprises. En 1952, lors de
sa visite en Europe, il rencontre son ami le peintre
luxembourgeois Michel Stoffel. Dix ans plus tard, il
rencontre à deux reprises la Grande-Duchesse
Charlotte. Au cours des années 60, il effectue un don
à l’État luxembourgeois: deux expositions curatées
par lui. Plus tard, c’est votre musée qui se voit confier
une grande collection d’originaux.
2029 sera l’année du centenaire de la naissance
d’Edward Steichen. À quoi peut-on s’attendre?
Ce sera l’année de la grande commémoration, pour
laquelle je suis heureux d’œuvrer activement afin
d’exploiter tout le potentiel des collections natio-
nales sur la scène internationale. J’espère que nous
pourrons rivaliser avec l’excellence de l’exposition
Steichen présentée en 2007 au Jeu de Paume [la
première rétrospective en Europe dédiée à son
œuvre et organisée à partir de 450 photographies
d’époque (vintages) et divers documents].
Propos recueillis par
Sonia da Silva
Ne ratez pas la conférence de Paul Lesch
Le jardin secret d’Edward Steichen
le 2 mai à 18 h en langue française. ENTRETIEN