Full text: MuseoMag 2023_02

18 museomag   02 ‘ 2023 
UN PAN DE NOTRE HISTOIRE 
LARGEMENT OUBLIÉ 
et les caves de l’ancienne abbaye après qu’elle ait 
été endommagée à la fin de la Seconde Guerre 
mondiale et que l’État s’était engagé à faire restau- 
rer plus tard (à l’époque déjà, la presse évoquait le 
piteux état dans lequel se trouvaient les tableaux). 
Aux abords de la basilique et dans la cour de l’ab- 
baye, une exposition de pierres sculptées, de sar- 
cophages et de monuments funéraires trouvés à 
Echternach complétait la présentation, décrite en 
détail par Josy Meyers dans le rapport du conservateur 
pour l’année 1953. 
La plupart des tableaux alors exposés dans l’Orangerie 
ont été intégrés à la grande exposition historique 
de 1958 sur Saint Willibrord alors organisée à 
Echternach. La plupart se trouvent aujourd’hui au 
Lycée classique de la ville (informations de M. Lex 
Langini). En 1954, une petite exposition de coffres 
anciens de la collection du Musée est complétée 
par l’accrochage de tableaux de Frantz Seimetz 
(1858-1934) issus d’une collection privée alors 
que la deuxième salle accueillait une exposition 
d’objets en lien avec Echternach. L’année suivante, 
ce sont des portraits historiques des collections 
du Musée de l’État qui sont présentés. 
Entre 1956 et 1960, une exposition de dessins et de 
peintures de Charles et Paul de Pidoll est présentée 
à Echternach après avoir été montrée au Marché- 
aux-Poissons en août 1955. En 1961, c’est une exposition 
consacrée à la céramique epternacienne qui est 
présentée avec des tableaux représentant le premier 
propriétaire de la faïencerie Jean-Henri Dondelinger 
ou des gravures montrant les cheminées de la 
faïencerie installée dans l’ancienne abbaye. 
Au premier étage de l’Orangerie, le Musée de l’État 
installe une exposition semi-permanente qui sera peu 
modifiée pendant 13 ans: la présentation de meubles, 
tableaux, faïences et objets divers issus d’un legs im- 
portant que l’État avait acquis en 1950 de la part de 
Marie Unden-Thiry d’Esch/Alzette. Sans aucun lien 
avec l’histoire d’Echternach, ces œuvres et objets d’art 
avaient été acquis par Jean-Jacques Unden et son 
épouse auprès d’antiquaires dans les Vosges et en 
Lorraine, où ils avaient longtemps résidé. Nous vous 
présenterons cette collection plus en détail dans un 
des prochains numéros du 
museomag. 
Le Musée ne disposait pas de personnel permanent 
à Echternach, de sorte que c’était un moine rédempto- 
riste, Frère Anton, né Charles Becker (1894-1968), ayant 
La collection Unden-Thiry à Echternach en 1954
	        
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