Full text: Armes, forteresse

Salle 113 Empl.D 
Nos 36 et 39 Deux armes sortent des normes établies. 
Au centre: un épieu de guerre à ailetons (qui le destinent autant à la taille qu'à l'estoc). A 
l'extréme droite: hallebarde (probablement espagnole du XVI siècle) à fer de hache convexe et 
estoc en «langue de boeuf». 
Les autres armes: 
or 
Nos 2, 19 Deux arbalétes (la premiére avec sa fourche d'armement) de fabrication assez 
récente (XVI° et XVII: siècles). 
L'arc (ici d'acier) est capable de propulser le projectile (appelé carreau) à une vitesse suffisante pour lui communiquer la 
force d'impact capable de percer la cotte de mailles du Haut-Moyen Age. 
La conséquence en fut que de nouvelles espéces d'armures durent apparaitre en vue d'une protection efficace contre 
l'arme nouvelle: l'arbaléte forca le chevalier de se revétir de plaques d'acier agencées et articulées. 
No 10 Glaive de Justice de la Ville de Luxembourg. 
Arme du bourreau-exécuteur, portant sur la lame les symboles 
de la profession: le gibet d'un cóté, la roue de l'autre. 
Portée des deux mains, le glaive servait à décapiter les condamnés 
sur une place publique (comme le «Marché-aux-Poissons»). 
Nos 9 et 12. Espadon ou épée à deux mains (allem. Bidenhànden. 
Il est l’exageration-«Renaissance» de |’épée classique médiévale. Conçu d’abord pour la bataille, il continua à 
rendre des services appréciables dans la défense des retranchements et des murailles. Son poids énorme et son 
maniement difficile le rendirent inapte à un usage de campagne. Voilà pourquoi il termina sa carrière comme arme 
d'apparat dans l'escorte (p.ex. de la bannière. suivant le «Livre de la Guerre» de Fronsperger de 1573). 
L'arme de gauche est munie d'un anneau de cóté ayant pour mission d'attraper et de briser la lame de l'adversaire. 
Celle de droite fait débuter le fer de lame par un talon, dont la longueur, offrant prise à la main gauche, permet de mieux 
guider la pointe. Les deux crochets de parade doivent protéger cette main, ou méme rompre la lame ennemie. en 
l'arrétant brusquement sur son traiet de taille. 
No 11 Ecu peint. 
Le XVI* siècle vit renaître la mode antique de décorer l'écu autrement que par le blason personnel du propriétaire. A la 
méme époque il adopte d'autres formes que celles qui traditionnellement ont offert le cadre aux armoiries. 
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