Partie supérieure d'un azie/ à volutes, dont le dessus porte un
enfoncement circulaire (@ 16 cm). Sur la face antérieure un
fronton triangulaire est marqué en léger relief.
H.29 Larg.42 Prof. 22 cm.
Réf. »su 78, 1960 p. 358 avec fig.
Plusieurs fragments de colonnes de l'ordre toscan, ont permis
de reconstituer, partiellement, le péristyle. En moyenne, le
diamétre du füt atteint 20 cm.
Parmi les autres objets mis au jour dans cet enclos sacre, de
1957 à 1961, relevons une s/a/uette en bronze sur socle rectan-
gulaire (représentant un athléte ou une divinité?), quelque
600 zzonnaies s'échelonnant du I*r à la fin du IV? siécle et une
téte de matrone en terre cuite.
Cf. Meyers, Ein Wort zu den Steinseler Funden (Letz.
Journal 1957 n? 278 & 279. — Bronzes figurés au Musée,
catal. n? 18. — Weiller, p. 470.
WASSERBILLIG
En 1826, on trouva sous le pavé de la chaussée ä Vasserbillig,
les fragments d'une znseription (H. 87, larg. 91, ép. 32 cm)
laquelle se rapporte à l'érection d'un temple, en 232, sous
Alexandre Sévére, en l'honneur de Mercure et de Rosmerta.
(Ces fragments semblent aujourd’hui perdus).
Cf. e. a. Baersch, Moselstrom, 1841 p. 53. — Chassot de
Florencourt, Beitráge z. Kunde alter Gótterverehrung
1842 p. 24-27. — Prat aa t. 11, p. 137. — Engling,
Tempel u. Altáre, p. 58. — crx. xri, 4208. - Riese 429, -
Ternes. IAL. n? 128.
Vers la mi-septembre 1944, on fit sauter, au cours des opera-
tions militaires, les deux ponts situes au confluent de la Mo-
selle et de la Süre, lieu-dit «op der Spatz», ancien emplace-
ment de l'église, en vétusté à la fin du XVIII? siécle, avec
cimetiére contigu. De cette église provient le fragment d'une
«transenna» (clôture grillagée) avec l'inscription «DOCEBO
VOS» («je vous enseignerai»), entré en 1885 au Rheinisches
Landesmuseum à Tréves.
Cf. Krause, Die altchristl. Inschriften n° 72. — Förster,
Frühchristl. Zeugnisse (im Einzugsgebiet von Rhein
und Mosel), Catal. fig. 4. — Thill, Geschichte, p. 89 fig.
Sur le terrain «op der Spatz» s'élevérent, dés le premier
quart du XIX® siècle, des maisons d'habitations. En 1895,
P. Diederich, en creusant la terre à cóté de son étable, fit la
découverte de pierres sculptées d'un grand monument de
l'époque romaine et remployées comme sarcophages à l’époque
mérovingienne (n° d'inv. 214 à 219). L'un des sarco-
phages renfermait un squelette encote revétu d'une robe
garnie au cou et aux poignets d'un galon tissé de fils d'or, un
grand bol côtelé en vette translucide bleu clair, un anneau en
or et un #remissis mérovingien.
Cf. PsH 45, 1896 p. LXIX-LXX (RC van Werveke). — Verrerie
de l'époque romaine au Musée, catal. n? 7. — Weiller
p. 588.
Deux boucles de ceinturon dont l'une est munie de la plaque
à décor incisé, sont entrées en 1883 au Musée de Trèves. —
Cf. Hettner, Führer p. 92. — Riegl, Spätrômische Klein-
industrie pl. xix, 2-5.
Lorsque, en été 1953, on procéda au déblaiement du terrain,
on retira parmi les sépultures anciennes, d’autres pierres
sculptées provenant d’un monument romain de dimensions
colossales: des fragments de l’entablement, un bloc repré-
sentant une très belle frise composée de boucliers, des rosaces
inscrites dans des losanges, le fragment d’une inscription et
un fragment dont /’ornementation (végétale) est sensiblement
la même que celle des fragments de pierres trouvés à Luxem-
bourg-«Rhamberg», à «Weiler» près de Lellig et à Neumagen.
— Ces précieux témoins d’une époque qui vit nos splendeurs
mosellanes ont disparu hélas! — réenfouis par un concours
malheureux de circonstances d'ordre administratif!
Cf. »sH 73, 1953 p. 162 (ac) fig. 16-18. — »su 76, 1958
p. 125 (RC).
Notons en passant qu’une ænochoé à bec (Schnabelkanne)
étrusque en bronze démunie de son anse, provenant de
Wasserbillig (?), est entrée en 1955, dans les collections du
Musée de Mariemont, Belgique (n? d'inv. 4c 222 B, cf. Bou-
loumié, Nouveaux jalons du commerce étrusque au nord des
Alpes, Cah. de Mariemont 2, 1971 p. 15 fig. 3 & 6). Elle
serait à peu près contemporaine (ve s. av. J.-C.) du «stamnos»
de la tombe princière d’Altrier-Schanz situé à environ 15 km
de Wasserbillig (cf. Thill, Geschichte p. 32).
268 Pierre ayant fait partie d’un monument funéraire. p. 126
L'un des fragments montre une balle de marchandise cordée
et recouverte d'une báche bordée de plis rigoureusement sy-
métriques. Remployée comme sarcophage à une époque ul-
térieure, la pierre (brisée en deux fragments) a été creusée
de telle manière que la balle se présente aujourd’hui comme
déposée dans la bâche.
(Fragment avec ballot:) H. 55 Long. 99 Larg. 94,5 cm.
(2e fragment: 58 x 86,5 x 98 cm). — Grès.
Prov. Wasserbillig «op der Spatz», (“entre les deux maisons
du sieur Diederich, non loin de la Moselle»), 1895.
Musée (18957). Ne d’inv, 217.
PSH 45, 1896, p. Lxx (rc). — Kriiger, Zu dem Relief
eines Lastwagens auf dem Grabmal von Igel (Tr.
Ztschr. 1926, 3 p. 143-144 Abb. 1 & 2) .— Espérandieu
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