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Fin: =
Après la frappe et le tournage, la médaille est en général ,patinée”. Elle peut aussi être dorée ou argentée par
électrolyse.
La médaille n’est mise en vente qu’après un contrôle de qualité et, parfois, l’insculpation du ,poinçon de
maître”. C’est le cas à la Monnaie de Paris, par exemple, et chez certains médailleurs privés.
La médaille fondue
Cette méthode est utilisée depuis la Renaissance. Dans le temps, l’artiste réalisa un modèle par gravure directe
en relief dans la pierre (,,Speckstein”), le bois (généralement du buis), ou la cire, à la dimension d’exécution. De
nos jours, l'artiste modèle son oeuvre en argile ou en plastiline. Les deux faces sont faites séparément et ensuite
moulées sur plâtre en creux, puis en relief.
Le travail de l’artisan fondeur consiste à assembler les deux plâtres exactement au modèle de la médaille
à réaliser. La fonte dans un moule de sable tassé est le plus souvent employée. La médaille peut être achevée en
ciselure par l’artiste.
Cette technique connaît un regain de faveur, maintenant que nombre d’artistes, en quête de voies nouvelles
d'expression, ont révolutionné l’art de la médaille par l’abandon des contours et des reliefs traditionnels. La
patine y joue un rôle très important.
Dix-neuf photographies, mises en frise au-dessus des vitrines, illustrent le texte précédent en montrant les
différents appareils et les étapes successives de la fabrication des médailles à la Monnaie de Paris:
|. Façade de l’Hôtel des Monnaies à Paris.
2. Atelier de gravure.
*. Gravure en creux.
4. Gravure en relief.
5. Atelier des Médailles.