type local, ont été enregistrées) témoignent de la prospérité et des relations commerciales de l’op-
pidum trévire que défendait une formidable enceinte du type «murus gallicus», longue de 2700 m.
À peine romanisée, la bourgade semble avoir atteint son apogée vers le début de notre ère. La
présence de potiers, de verriers, de bronziers et d’autres artisans a été démontrée pour la période
gallo-romaine. Dans les vitrines, les témoignages de leurs productions locales ne font d’ailleurs pas
défaut.
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La grande masse des objets est arrivée cependant au T'telberg grâce aux commerçants; ceux-ci
purent emprunter les chemins de raccordement qui relièrent le promontoire aux grandes voies
d’Arlon à Trèves et de Metz à Trèves. Témoins les nombreux gobelets d’un noir lustré, la vaisselle
en Zerre sigillée fort variée avec plusieurs douzaines d’estampilles diverses, la «/erre belge» aux formes
et teintes particulièrement belles ; la céramique lourde, la profusion de cruches, la poterie commune.
Quelques gobelers à dépressions, un pot à miel avec graffiti, un gobelet Aco sont parmi les pièces les
plus rares. Beaucoup de ces vases gisaient dans des tombes à incinération du premier siècle de
notre ère; le mobilier funéraire de quelques-unes d’entre elles est regroupé dans une vitrine.
La quantité et la diversité des fibules (quelque 300) ont permis l’établissement d’une typologie
intéressante (cf. catalogue spécial).
Une vitrine contient quelques-unes des milliers de monnaies gauloises et romaines trouvées sur
ce site, qui ne cesse d’en offrir aux glaneurs d’aujourd’hui.
Les nombreux 0on/i/s (par exemple ceux d’un potier), ustensiles et petits objets en métal, en os,
en verre, en terre cuite, etc. illustrent l’artisanat et la vie quotidienne des habitants antiques du
Titelberg. Plusieurs figurations de divinités, généralement mutilées, comme une Epona, une déesse-
mère et un Jupiter au géant se groupent autour du sanglier impressionnant qui emplit la niche
centrale de la vitrine de fond (hélas, il ne s’agit que d’un moulage, l’original de ce superbe animal
se trouve au Louvre!).
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Le très bel au/e/, voué par un certain Sabinus au génie des Vosugons fut trouvé au-dessous d’un
atelier de verrier dans une cave peut-être cultuelle à banquettes en pierre.
En face se dresse un Génie portant une corne d’abondance; il personnifie pour ainsi dire à la
romaine le dieu gaulois Cernunnos, dont l’attribut, une tête de cerf crachant des monnaies, est
représenté au bas de la pierre.
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