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assez «baroque» provient du temple de Hiéromont-Gérouville (Province du Luxembourg belge).
Voici un bloc sculpté qui faisait partie de la fameuse collection que le gouverneur de Mansfeld avait
réunie dans son palais de Luxembourg-Clausen au XVIe s. Il s’agit du couronnement mutilé d’un
pilier funéraire qui montre sous des arcades trois faces décorées de reliefs. Sur la face principale
nous assistons à un repas funéraire (au-dessous d’une inscription incomplète), sur la face gauche
au confectionnement d’un ballot, sur la face droite à une scène de #oi/ette féminine.
Dans une vitrine voisine sont disposés des ustensiles de toilette, de chirurgie et de repas ainsi que
25 des objets de parure: miroirs, peignes, épingles à cheveux; spatules, sondes, cachet
26 d’oculiste; bracelets, bagues, intailles, fourchettes, couteaux, cuillers, etc.
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Une vitrine spéciale est réservée à une sélection des fbu/es dont le Musée possède plus de mille
exemplaires. Espèce d’épingle de sûreté à la fois utilitaire et décorative, la fibule change
avec la mode et devient ainsi un indice chronologique précieux. Celles qui sont exposées ici s’éche-
lonnent de l’époque de La Tène jusqu’à la fin de la domination romaine. Variées quant à la forme,
à la technique (ressort ou charnière) et à la matière (argent; bronze souvent émaillé, argenté ou
étamé; fer); parfois munies d’une inscription (p. ex. VENIO SI DAS); souvent elles sont zoomorphes;
les divers types devaient répondre à tous les goûts.
Passons devant une vitrine garnie de fragments de sculptures; une main colossale, munie d’une
bague, provient du sanctuaire de Steinsel et retiendra sans doute notre attention.
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À notre gauche, deux têtes de ons funéraires (?) flanquent une porte; l’une est originaire de Len-
ningen, l’autre sort de la tour de l’église de Schuttrange; elle y était encastrée durant des siècles,
comme d’autres sculptures romaines le sont encore aujourd’hui ailleurs, par exemple dans la
tour de Vichten ou le choeur d’Ospern.
À droite, à cheval entre les salles 4 et 5, deux vitrines montrent quelques types du monnayage
antique: monnaies ganloises (particulièrement nombreuses chez nous), monnaies républicaines et
impériales.
Une vitrine murale est consacrée au commerce: on y voit des balances romaines (la statera à fléau
asymétrique et à plateau unique ainsi que la bilanx à deux plateaux), des pesons et des poids.
L'écriture y est aussi évoquée par des styles, c’est-à-dire des poinçons destinés à graver dans des
tablettes enduites de cire, un encrier et des graffites.
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