— des perles perforées
— des larmes de verre, des guttules
petite lamelle rectangulaire de verre incolore avec traces
de dorure
des cubes en páte de verre de diverses teintes
de nombreux fragments de creusets dont la forme rap-
pelle ceux en usage au IIIe siècle (en Argonne et en
iérache). Cf. R. Chambon, Esquisse de l’évolution
morphologique des creusets de verrerie de l’antiquité à la
Renaissance. — Chenet, G. et Gaudron, G., La céramique
sigillée d'Argonne des IIe et IIIe siècles. 1955. Supplé-
ment a Gallia vi, p. 118, fig. 48 A. — Thill, G., Une
verrerie gallo-romaine au Titelberg. (Hémecht 1968,4).
de verre de vitre (cf. Haevernick Th.E. et Hahn-Wein-
heimer, P., Untersuchungen römischer Fenstergliser.
1955. Saalburg-Jahrbuch xiv, p. 65-73).
3 cf. Gose, Gefäßtypen der röm. Keramik im Rheinland,
pl. 24, fig. 326 = Hofheim Typ 114 A.
3 As. 3-2 av. J.-Chr. Rome. Une contremarque. Réf. ric 187.
% Terme consacré par l'usage pour désigner des verres plus
ou moins tubulaires (comparer nos tubes à essai), parce
que longtemps on a supposé qu'ils étaient destinés à
recueilir les larmes versées par les parents et amis du
défunt. Ces fioles servaient à contenir des parfums, des
huiles. Cf. Namur, A., De lacrymatoriis sive de lagunelis
lacrymarum propinquorum colligendis apud Romanos
aptatis.
? Le mobilier funéraire provenant de fouilles effectuées par
MM. Mischel et Bisenius, en 1917, au Marscherwald, lots
de Graulinster et de Colbette, est entré au Musée en 1929
resp. 1930. — P. Medinger, conservateur, reléve «les soins
minutieux qui ont été mis à la conservation des piéces et
l’ordre dans lequel elles se présentent». (Ps 64, p. 482).
Malheureusement, cette collection d’objets recueillis dans
plus de cent tombes, a souffert, comme tant d’autres, des
suites de déménagements successifs et autres circonstances
fácheuses.
Cf. Chr. Beck, Genealogische Haus- und Familienbilder
der Pfarrei Hemsthal von 1700-1917, p. 13, resp. 16-18.
Collection Mischel: psu 64, 1930, p. 458, no 14; psu 695,
1933, p. 402-407; psu 67, 1938, p. 602.
Collection Bisenius: psu 64, 1930, p. 482, n° 29; psu 65, 1933,
p. 402; P. Medinger, Rapport sur la collection Bisenius:
PsH 67, 1938, p. 602-618.
Voir aussi les nos 23, 31, 54, 58, 66, 77, 88, 106, 108, 111;
sont supposés appartenir à cette collection les nos 21, 70,
71, 84, 59.
Mobilier funéraire reconstitué d’aprés les notes manuscrites
de P. Medinger.
19 cf. note 39.
41 Rink, E., Gestempelte Sigillata aus Luxemburg, 1950, p.
236 N° 175. (psu 71). — Oswald, Index of Potters’ Stam
on terra sigillata, p. 120 (potier Felix de Montans et La
Graufesenque, époque de Élaude à Vespasien, 41-79 apr.
J.-Chr.). — Gose, E., GefáBtypen der rómischen Keramik
im Rheinland, pl. 18 (époque des Flaviens).
‘2 Steinfort, «op Jennebierg», («op dem Jennenberg»), 1849. —
Cimetiére (47 excavations pratiquées dans le rocher).
Mobilier funéraire, fin IVe - début Ve siécle, provenant de
quatre tombes, «les premiéres en lignes», à «squelette
étendu», et comprenant:
— des verreries: bouteilles ansées (nos 121, 122, 123, 124,
125), cylindrique (126), céphalomorphe (129), à tubu-
lure latérale (120), à anses delphiniformes (127, 128), à
corps sphérique (74, 75); bouteille à col en tronc de
cóne renversé (107); barillet (130); cornets coniques à
paroi unie (113), cannelé (110), à décor appliqué (114);
ls à anneau de base, à paroi unie (100, 101, 102, 103),
à décor appliqué (104), apodes (95, 96, 97, 98) ; coupes à
paroi unie (115), à dépressions verticales (116); «lacry-
matoire» (28).
«il n'y avait pas de poteries dans ces (quatre) tombes».
(A. Namur).
Les autres tombes ont fourni en outre -
— des monnaies en petit bronze de «Claude (IT) le Gothique,
Valentirien Ier, Valens, Gratianus, Arcadius» (dont les
1ègnes se situent entre 270 et 408 apr. J.-Chr.);
des poteries ordinaires et en terre sigillée (e. a. récipients
des bols décorés à la molette, Argonne, IVe siècle) ;
deux peignes en os;
une paire de ciseaux, une hache en fer, un fer de lance
et des fragments d’épée, des épingles à tête ronde ou
polygone, une agrafe en bronze, des clous en fer.
La collection Charvet-Paris renferme deux verres provenant
des tombes de Steinfort. Cf. Kisa 11, p. 432; Froehner,
l. xm,73 (= psu 5, pl. 1,7) et pl. xvn,85 (= PsH 5, pl. 1,5).
Les verres de Steinfort sont à comparer à ceux trouvés dans
les tombes de Mayen («Auf der alten Eich»), Rhénanie
(cf. Haberey, Spätantike Gläser aus Gräbern bei Mayen.),
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