composition initiale est rigoureuse et ferme. son pinceau allégre trace dans ses
grandes lignes le paysage que l'artiste a eu devant les yeux, le transpose en un
ensemble de lignes sinueuses, harmonieuses, aux tonalités chantantes qui tiennent
autant de l'impressionnisme que de l'expressionnisme. dans cette technique, il me
semble que deville a atteint un des sommets de son art et mérite d'étre classé parm'
les meilleurs artistes de notre pays.
blanche weicherding-goergen, luxemburger wort, le 18 novembre 1976
? aus den deville’schen bildern lässt sich jedenfalls folgende aussage
herauskristallisieren: die wirklichkeit, also die realen objekte wie körper, bäume,
häuser, landschaften werden zunächst in ihrer vollen komplexität, d.h. in ihrer
vielseitigkeit erfasst. dann werden die hauptpunkte oder linien wahrgenommen,
erforscht und ausgebaut. die abtraktion wird schliesslich eine vereinfachung weil
verdeutlichung der wirklichkeit. unwesentliche teile werden weggelassen. die
ganzaussage wird dadurch prägnanter. dabei begleitet die farbenabstraktion die
der wirklichkeitsform. devilles bilder zeichnen sich durch aussergewöhnliche
farbenvielfalt, unendliche nuancierung und schattierung der einzelnen tóne aus.
r. roth - m. bruck, revue, le 26 novembre 1977
? c'est dans les aquarelles trés nombreuses que se révéle le mieux la manière
particuliére du peintre. il s'agit de paysages provencaux et italiens qui, bien qu'on
les reconnaisse à certaines particularités topographiques et architecturales, sont
systématiquement analysés et décomposés en autant de parcelles géométriques de
couleurs différentes. s'échelonnant en profondeur et en hauteur, soumises aux lois
de la perspective ou les reniant et soigneusement subdivisées en rayures et en
ondulations de valeurs différentes, elles sont censées traduire les terrains
accidentés, les variations de la végétation et les innombrables effets de lumière et
de couleurs que l'artiste observe au sud de la france.
danièle wagener, luxemburger wort, le 15 mars 1984
” les oeuvres d'a.deville ne sont pas douceÂtres: elles sont plutôt exagérément
fortes dans le tracé et dans le coloris afin de suggérer, habilement, l'imposante
orovence et la mystérieuse toscane. un ciel jaune au-dessus des montagnes viole‘
sombre fait penser au moment où le soleil décline mais où sa chaleur mate pèse
encore sur les plaines. les couleurs et les lignes nettes ótent toute idée d'opacité
- tout est là, sans étre estompé, bien vif, surtout dans les aquarelles, méme si
quelques-unes d'entre elles ont dans leur teintes la douceur de la peinture sur soie
pour retenir l'ultime rayon de lumière d'un couchant.
véronique stoll, luxemburger wort, le 7 octobre 1988
pour en savoir davantage
"ichard audry, tageblatt, le 15 mai 1981
olanche weicherding-goergen, luxemburger wort, le 21 mai 1981
ean-michel klopp. luxembourg magazine, n? 7, 1986
DIDIER Francois (Diti) 1931
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autoportrait, r., 19.2.1987 portrait de pierre roller, r., 4.3.1972 exposition à igel, 1984
DIDIER Francois, caricatures
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