MEY Moritz 1947 
sculpture, peinture, dessin - né le 26 juillet 1947 à pétange - douanier à ses débuts, 
puis études à la werkkunstschule de tréves et à l'académie des beaux-arts de 
karlsruhe - vit de 1972 à 1980 à bruxelles, puis revient au luxembourg - membre 
‘ondateur du konschthaus groussgas en 1981 - “ich will weg vom gewollten, warum 
soll ich eine blume, einen baum zeichnen? es gibt diesen baum ja bereits. ich 
schneide ihn also aus dem stern, zum beispiel, kleb ihn auf und verarbeite ihn dann 
in meinem bild, dann passiert damit etwas neues”, letzeburger land, le 11 
septembre 1981 - expose au luxembourg et à l'étranger - réalisations marquantes : 
maître-autel à l'église de pétange, vénus à l'esplanade à remich et une sculpture à 
l'institut supérieur de technologie à luxembourg - oeuvres à la ville de luxembourg 
vit à luxembourg 
expositions collectives et personnelles (sélection) 
1972: galerie glaub, cologne (p) 
19/3: neumarkt der künste, cologne 
1976: atelier, ixelles 
1977: abbaye, echternach 
19/9: centre noppeney, differdange 
1984: galerie terre rouge, esch/alzette 
1984: centre culturel francais, luxembourg (p) 
1985: exposition collective, cagnes-sur-mer 
1986: galerie rtl, paris 
(986: galerie sünnen, bech-kleinmacher (p) 
[988: galerie simoncini, luxembourg (p) 
1988: | a c , saint-avold 
1989: centre culturel français, luxembourg (p) 
1990: galerie simoncini, luxembourg (p) 
1990: maison de la culture, moscou 
appréciations 
° maurice ney a volontairement recours à l'humour, comme des titres, des notes ou 
des détails picturaux le laissent entrevoir. mais dans ses oeuvres, où la création se 
base avant tout sur l'observation de faits, l'humour n’est pas grinçant et encore 
moins cynique, car la façon de rendre les sujets et de traduire la matière abondant 
en sensibilité et en sensualité est un plaidoyer pour la poésie. 
elly neumann-baumert, lux-post, le 29 décembre 1983 
? il marie matisse et kirchner, bonnard et ensor. il en référe à kokoschka et en 
appelle à utamaro... il travaille la nature morte et une peinture colorée et vive. il 
coupe, colle, “aile” la femme, “polychrome” ses sculptures de bois! il déroute il 
affole et puis, il faut bien le dire, il fascine! 
francoise pirovalli, républicain lorrain, le 26 décembre 1987 
? pourquoi ne pas le rappeler, ney s'est nourri du début du siécle européen en ce 
qu'il a de plus profond et de plus novateur: expressionnisme germanique d'un cóté 
«kirschner bien sür, mais aussi un pechstein, un karl schmitt-rottluff, un nolde méme; 
et fauvisme frangais de l'autre. il y a apporté sa touche, son humeur, son humour, 
sous la forme d'un surréalisme bien à lui, fait de collages, de montages, de 
transparences voilées. 
gilbert erouart, dépliant de l'exposition, centre culturel français, 1988 
° moritz ney montre les faubourgs de luxembourg à travers une stylisation d’une 
égèreté toute française, malgré ses résonances expressionnistes. il y a aussi la 
sculpture, ses écrasements de figures, plus véhéments, plus incisifs, mais touiours 
ces dévoiements qui font l'originalité de moritz ney. 
a. maintes, luxemburger wort, le 22 juillet 1988 
? ,..la maniére de moritz ney, faite d'une tendresse rude, d'une brutalité gentille, et 
V les premières, de façon indiscutable, au long de leurs scènes d'une vie 
dévergondée, font de lui le peintre de notre monde moderne, monde guingois, pris 
dans les rets de ses compositions et de ses perspectives obliques et tortes 
lucien kayser, letzeburger land, le 14 décembre 1990 
pour savoir davantage 
jak, revue, le 22 septembre 1983 
bernadette lorang, télécran, le 11 février 1984 
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