expositions collectives et personnelles (selection)
1949: maison d’art alsacienne, strasbourg
1951: salon de printemps, nancy
1952: salon des independants, paris
1953: galerie d’art municipale, esch/alzette
1955: biennale, sao paulo
1957: hötel de ville, schifflange
1959: galerie d’art municipale, esch/alzette (p)
1964: galerie paul brück, luxembourg (p)
1966: prix europe de peinture, ostende
1967: galerie paul brück, luxembourg (p)
1972: galerie regard, bruxelles (p)
1974: galerie kutter, luxembourg (p)
1975: salon des réalités nouvelles, paris
1977: galerie kutter, luxembourg, (p)
1978: salon des réalités nouvelles, paris
1979: salon isy brachot , bruxelles
1980: galerie kutter, luxembourg (p)
; 1983: théâtre municipal, esch/alzette (p)
1984: europäische ansichten, hambourg
1984: galerie kutter, luxembourg (p)
1987: galerie kutter, luxembourg (p)
1988: galerie d'art municipale, esch/alzette (p)
1991: maison de la culture. moscou
appréciations
° jean-pierre junius est sans doute l'un des rares peintres figuratifs que nous ayons
encore et qui soient capables de charger de signification les objets qu'ils peignent.
sa peinture est une métamorphose sourde, rationnelle et silencieuse. ses paysages
se transforment en tableaux selon une rigueur qui est sans appel. dans un monde
neutre, blanc, intentionnellement froid, des gares, des maisons, des ponts qu'on
traverse. ce ne sont plus que de larges couches de couleur, épaisses et crayeuses
qui viennent meubler un espace vide d'air, un monde vide de vie. je ne sais si j'ai
'amais vu un peintre figuratif qui füt aussi prés de l'abstrait.
iean-paul raus, letzeburger land, le 18 septembre 1959
? les qualités de junius sont solides: construction impeccable du tableau, articulation
extrêmement sûre et satisfaisante de la surface; pareille maitrise quant à
l'harmonisation des couleurs, claires et intenses; le résultat est une poésie sensuelle
et qui ne saurait se faner.
nic klecker, letzeburger land, le 2 octobre 1964
? les qualités techniques des oeuvres exposées se manifestent par une matière
oicturale placée en de nombreuses couches fines, tantót transparentes, tantót
opaques. cette maniére acquiert souvent une grande densité et elle répand son
charme surtout là où le peintre sait employer avec savoir-faire des techniques
identiques au procédé du peigne, du grattage ou du sgraffito.
roger koemptgen, républicain lorrain, le 11 janvier 1973
° j'aurais tendance , parlant des couleurs de jean-pierre junius, à rester dans le
domaine de la musique, à associer aux différents instruments de l'orchestre les
teintes de sa palette. il est vrai que le terme de tonalité appartient aux deux modes
d'expression. continuons. il s'agit pour la plupart d'accords arpégés, la façon dont
‘es tons se trouvent égrenés, dans la “table de riz” par exemple, touche à la
virtuosité, dans les autres toiles de cette série proche de la nature morte, la
discrétion a repris le dessus, ce qui ne veut pas dire que l'effet soit moindre. de la
retenue, elle va de pair avec la rareté, elle aboutit à beaucoup de délicatesse.
lucien kayser, letzeburger land, le 19 septembre 1980
? dans les oeuvres des deux dernières années, une dualité étonnante s'installe. tout
en attachant de plus en plus d'importance à la “texture” de la surface de ses
tableaux - la couche picturale est rugueuse, granulée, “griffée” de coups de
pinceau vigoureux, imprimée de motifs floraux empruntés à des papiers peints et
rythmée de groupements de minuscules carrés ou triangles - l'artiste arrive a
conférer à ses compositions une profondeur étonnante et cela grâce à un fond clair
d’une luminosité extraordinaire, qui irradie de derrière de petites compositions