INTRODUCTION
Les lecteurs du « Journal de la Ville et du Grand-Duche
de Luxembourg » du samedi, 6 janvier 1827, pouvaient lire
cette nouvelle, transmise de Bruxelles: — On lit dans les jour-
naux de Paris que M. Redouté, le premier peintre de fleurs
de notre époque, vient encore d’accroître sa réputation par
la nouvelle publication de ses « Roses ». Cet artiste habite
depuis longtemps la capitale de la France. M. Redouté est
originaire du Grand-Duché de Luxembourg —. En 1828, on
lut dans ce même journal cet extrait de la Gazette de France
du 25 avril: — Les ateliers de Monsieur Redouté (de St. Hu-
bert) ont été visités aujourd'hui par S. A. R M"* ]a Duchesse de
Berry. Aprés avoir examiné avec un plaisir mélé de surprise
les nombreuses études de fleurs qui en font l'ornement, S. A. R.
a exprimé avec une vivacité pleine de gráce l'admiration que
lui causait la magnifique collection de dessins originaux des
Roses de M. Redouté, seule collection compléte que l'auteur
possède en France, et qui a inspiré au ministre le désir d’en
faire l’acquisition pour la maison du roi. — Le 8 octobre 1828
enfin, le même journal fait part sous la rubrique: Grand-
Duché de Luxembourg, « qu’on publie en ce moment à Paris une
troisième édition des « Roses » par M. Redouté de St. Hubert
(Luxbg.). Ce bel ouvrage — continue le rédacteur luxembour-
geois, en variant quelque peu le texte de l'annonce parisienne
— se distinguera cette fois par une classification méthodique
et sera en outre accompagné d'un traité sur le rosier, sa culture
particuliere etc. et de dessins de ses organes. »
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