28 museomag   01 ‘ 2021 
Les variations thermiques et hygroscopiques sont de- 
puis longtemps connues et étudiées comme facteur 
majeur dans le processus de dégradation des œuvres 
d’art. 
Même si dès la Renaissance, le panneau en bois est 
progressivement remplacé par la toile comme support 
pour la peinture, maintes œuvres anciennes ou plus 
récentes sont peintes sur ce type de support. En fonction 
de l’essence utilisée, de la qualité du bois, de la coupe 
des planches et de leur agencement, le panneau va 
être plus ou moins sensible aux variations climatiques. 
SENS DU DÉBIT 
Matériau hygroscopique, le bois va varier de volume 
en fonction de l’humidité de l’air. Cette variation dite 
anisotropique dépend du sens de coupe. Elle sera plus 
Déscellage du revers du tableau. 
© 
éric 
chenal 
AÉRATION INTERDITE (1/2) 
QUAND LE BOIS FAIT TAMPON POUR SON PROPRE BIEN-ÊTRE