4 museomag 02 ‘ 2015 ART LUXEMBOURGEOIS : LE MEILLEUR DU CRU PANORAMA DU XIXE SIÈCLE À NOS JOURS La collection de l’art produit sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg a depuis toujours occu- pé une place fondamentale dans l’histoire du Musée national d’histoire et d’art dès lors qu’il a pour mission principale l’étude et la conservation des collections his- toriques et artistiques nationales. Si à travers des ex- positions temporaires, les conservateurs successifs de la Section des Beaux-Arts ont souvent mis l’accent sur l’étude de l’art au Luxembourg, une présentation per- manente permettant un aperçu de l’histoire de l’art n’a pas toujours été possible. UN APERÇU CYCLIQUEMENT RENOUVELÉ Avec la restauration de l’Aile Wiltheim, le visiteur peut découvrir dorénavant sur un seul étage un panorama de l’histoire de l’art luxembourgeois allant du début du XIXe au XXIe siècle. Les différents courants artistiques y sont représentés. Toutefois, l’accrochage ne prétend pas être exhaustif. Étant limité à une sélection relativement res- treinte d’œuvres d’art, il sera régulièrement renouvelé. Mais quels sont les artistes qui peuvent prétendre faire partie de l’histoire de l’art au Luxembourg ? La collection de l’art luxembourgeois du MNHA est constituée d’œuvres d’artistes luxembourgeois ou étrangers, qui pendant une période de leur vie ont travaillé sur le territoire de l’actuel Grand-Duché. Il ne s’agit pas ici d’énumérer tous les protagonistes, mais de donner quelques points de repère. LE PAYSAGE COMME SOURCE D’INSPIRATION Le parcours commence entre autres avec Jean-Baptiste Fresez (1800-1867) qui est la personnalité artistique la plus marquante du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, plusieurs peintres profondément attachés à leur terre natale dépeignent le paysage luxembourgeois, avec souvent la Moselle comme sujet de prédilection. À l’issue de la Première Guerre mondiale, certains artistes, qui avaient fait leurs études à Munich en Al- lemagne, se détachèrent non seulement de l’acadé- misme du XIXe siècle, mais aussi de l’impressionnisme. Selon la conservatrice Beaux-Arts, Malgorzata Nowara, il ne s’agit pas d’énumérer tous les protagonistes, mais de donner quelques points de repère. © éric chenal