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ART LUXEMBOURGEOIS : 
LE MEILLEUR DU CRU 
PANORAMA DU 
XIXE 
SIÈCLE À NOS JOURS 
La collection de l’art produit sur le territoire du 
Grand-Duché de Luxembourg a depuis toujours occu- 
pé une place fondamentale dans l’histoire du Musée 
national d’histoire et d’art dès lors qu’il a pour mission 
principale l’étude et la conservation des collections his- 
toriques et artistiques nationales. Si à travers des ex- 
positions temporaires, les conservateurs successifs de 
la Section des Beaux-Arts ont souvent mis l’accent sur 
l’étude de l’art au Luxembourg, une présentation per- 
manente permettant un aperçu de l’histoire de l’art n’a 
pas toujours été possible. 
UN APERÇU CYCLIQUEMENT RENOUVELÉ 
Avec la restauration de l’Aile Wiltheim, le visiteur peut 
découvrir dorénavant sur un seul étage un panorama de 
l’histoire de l’art luxembourgeois allant du début du XIXe 
au XXIe siècle. Les différents courants artistiques y sont 
représentés. Toutefois, l’accrochage ne prétend pas être 
exhaustif. Étant limité à une sélection relativement res- 
treinte d’œuvres d’art, il sera régulièrement renouvelé. 
Mais quels sont les artistes qui peuvent prétendre faire 
partie de l’histoire de l’art au Luxembourg ? 
La collection de l’art luxembourgeois du MNHA 
est constituée d’œuvres d’artistes luxembourgeois ou 
étrangers, qui pendant une période de leur vie ont 
travaillé sur le territoire de l’actuel Grand-Duché. Il ne 
s’agit pas ici d’énumérer tous les protagonistes, mais 
de donner quelques points de repère. 
LE PAYSAGE COMME SOURCE D’INSPIRATION 
Le parcours commence entre autres avec Jean-Baptiste 
Fresez (1800-1867) qui est la personnalité artistique la 
plus marquante du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, 
plusieurs peintres profondément attachés à leur terre 
natale dépeignent le paysage luxembourgeois, avec 
souvent la Moselle comme sujet de prédilection. 
  À l’issue de la Première Guerre mondiale, certains 
artistes, qui avaient fait leurs études à Munich en Al- 
lemagne, se détachèrent non seulement de l’acadé- 
misme du XIXe siècle, mais aussi de l’impressionnisme. 
Selon la conservatrice Beaux-Arts, Malgorzata Nowara, il ne s’agit pas d’énumérer tous les protagonistes, 
mais de donner quelques points de repère. 
© 
éric chenal