ZAO WQOU-KI
Couverture: Cat. No 21
ZAO WOU-KI
GRANDS TABLEAUX
DE 1964 Ä 1979
DU 7 MARS AU 6 AVRIL 1980
MUSEE D’HISTOIRE ET D’ART - LUXEMBOURG
Le Musée d'Histoire et d'Art exprime sa vive gratitude
à toutes les personnes gráce aux préts ou à l'aide des-
quelles cette exposition a pu étre réalisée. Il remercie
en particulier M. Zao Wou-Ki, la Galerie de France, le
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, le Musée
National d'Art Moderne (Centre Georges-Pompidou)
et le Fonds National d'Art Contemporain à Paris, la
Galerie Kutter à Luxembourg.
«Dans l'Océan du Nord vit un poisson immense, qui peut prendre
la forme d'un oiseau. Quand cet oiseau s'enléve, ses ailes s'étendent
dans le ciel comme des nuages. Rasant les flots, dans la direction du
Sud, il prend son élan sur une longueur de trois mille stades, puis
s’élève sur le vent à la hauteur de quatre-vingt-dix mille stades, dans
l'espace de six mois. Ce qu'on voit là-haut, dans l'azur, sont-ce des
troupes de chevaux sauvages qui courent? est-ce de la matiére pulvé-
rulante qui voltige? sont-ce les souffles qui donnent naissance aux
êtres?.. . Et l’azur est-il le Ciel lui-même? Ou n’est-ce que la couleur
du lointain infini, dans lequel le Ciel, l'étre personnel des Annales et
des Odes, se cache?»
Tchoang-Tzeu
Cat. No 2
En Chine oü il cst né en 1921, T'chao Wou-Ki a dû réagir contre
le double académisme, chinois et européen, de l'enseignement des
Beaux-Arts à Hang-Tchéou. Il s'est intéressé à l'art chinois d'avant
le XIV* siécle, il a découvert et adopté la peinture occidentale mo-
derne.
À Paris oü il habite depuis 1948, Zao Wou-Ki a graduellement
trouvé son identité de peintre chinois. La liberté, offerte par l'ab-
straction lyrique parisienne et par l'École de New York au cours des
années cinquante, a rendu possible «ce retour aux origines profondes»
d’où proviennent les grands tableaux de 1964 à 1979.
De l'Occident Zao Wou-Ki ne retient certes pas seulement la
technique de l'huile, il en garde aussi le besoin d'exprimer, par des
gestes, ses peines et ses joies sur de vastes surfaces planes. Souvent
dramatique, la lumiére jaillit de fulgurants assemblages de couleurs.
La peinture, plus que le mysticisme et la philosophie, importe à ce
peintre; elle est pour lui moins un moyen de méditation qu'une fin
en sol.
C'est essentiellement la Chine qui devrait se reconnaitre dans
les formes, dans les rythmes et dans la conception de l'espace qui
caractérisent les œuvres de Zao Wou-Ki. La Chine, plus que toute
autre civilisation, a véhiculé en permanence le sentiment d'harmo-
nieuse et de totale union avec la nature. Ses artistes anciens, surtout à
l'époque des Song (960-1279) — particuliérement les peintres lettrés
et les maitres bouddhistes tch'an — ont favorisé l'autonomie des
formes et des rythmes que revelent les paysages, les dragons et les
poissons...
Affranchi des contraintes du passe, Zao Wou-Ki, par ses coups
de pinceau, ses éclaboussures, ses coulures, a su donner une vie
toujours nouvelle à ces formes et à ces rythmes. Devenus abstraits,
ceux-ci se rattachent cependant aux pierres, aux eaux et aux nuages,
aux végétaux et aux animaux. «Ses tableaux ont avec la nature gardé
un air de famille» ecrit Henri Michaux.
Zao Wou-Ki a repris l'espace pictural chinois oü la nature n'est
pas ramenée à la mesure de l'homme, oü tout est fluide et rien n'est
fixe. Il y multiplie les perspectives mouvantes pour en augmenter
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spectateur les voyages imaginaires, toujours différents, parmi des
univers indefinis. Ici les brumes et les vapeurs — qui constituent le
souffle majestueux des montagnes — se mélent et s'opposent aux
foudroyantes énergies produites par les flots et les tourbillons d'eau
et de laves.
Donnant leur envol à ces mondes chaotiques, c’est dans le
choix de la composition que l’action de Zao Wou-Ki sur le cours
des événements devient la plus manifeste. Si les diagonales de la toile
souvent lui servent de guide, de leur intersection naît un centre où
des empätements, des agglomerats de traits acérés évoquent des
crétes rocheuses, des feuilles de bambou, des aiguilles de pin. En
opposant les vides, zones de calmes relatifs, aux pleins, regions de
turbulences, il arrive à Zao Wou-Ki de repousser ces derniéres
jusqu'aux bords et méme dans les coins du cadre de ses tableaux.
Les ouvertures ainsi pratiquées dans le chaos déversent leur amplitude
nacree.
À celui qui aime se promener dans les œuvres de Zao Wou-Ki,
peut venir cette pensée de Léonard de Vinci: «La nature est pleine
d'une infinité de phénoménes qui n'ont jamais fait partie de notre
experience».
Jean Luc Koltz
Cat. No 5
BIOGRAPHIE
197”
„A
Zao Wou-Ki nait à Pékin. Six mois plus tard, son pére, ban-
quier, doit s'installer à Nantung, petite ville au nord de
Shanghai. C'est là que Zao Wou-Ki fait ses études primaires
et ses trois premiéres années d'études secondaires. La
famille s'agrandit de six enfants. Un de ses fréres ira vivre
aux États-Unis, les autres enfants resteront en Chine. Tous
seront des intellectuels.
102
4]
Il dessine et peint dés l'áge de dix ans, et ce qu'il fait à cette
époque n'est pas dans la convention. On le lui reproche,
mais on ne combat pas son désir de peindre. Son pére, heu-
reux d'avoir un fils qui ne veut pas étre banquier, l'encou-
rage. Sa mére, moins enthousiaste, se fáche lorsqu'il bar-
bouille de peinture les assiettes du service de vaisselle du
XVII*, et elle ne souhaite pas que son fils devienne peintre.
02*
À quatorze ans, Zao Wou-Ki entre à l'École des Beaux-Arts
de Hang-Tchéou. Il y reste six années. Cette scolarité se
compose ainsi: trois ans sont consacrés à l'étude du dessin
d'aprés un plátre, puis deux à l'étude du dessin d'aprés un
modèle, la dernière est consacrée à l’étude de la peinture à
l'huile. À cet enseignement, s'ajoute celui de la peinture tra-
ditionnelle chinoise par la copie, alors que l'on apprend
théoriquement la perspective occidentale et la calligraphie.
Cependant, Zao Wou-Ki n'attend pas cette sixiéme année
pour manier la peinture à l'huile. En effet, un an aprés son
entrée à l'École, il peint chez lui, et pour lui, des paysages et
fait des portraits de sa petite sœur.
1
35
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il. |
Des la fin de ses études, Zao Wou-Ki est nommé lecteur
dans la méme école qui l'a formé. C'est aussi en 1941 qu’il
fait sa première exposition à Tchoung-King. Son père lui
achète sa première peinture, ce qui lui permettra de rem-
bourser l’argent qu’il avait dû lui emprunter à cette occa-
sion. Zao Wou-Ki juge ainsi ses premières œuvres: «En
réalité, les tableaux que j'avais exposés étaient fort influen-
cés par Matisse et Picasso, mes arlequins évoquaient l'épo-
que bleue, mes femmes-statues l'époque grecque». C'est en
effet dans Cézanne, Matisse et Picasso que Zao Wou-Ki va
trouver cette vision qu'il juge plus prés de la nature.
1942
Il organise à Tchoung-King une exposition au Musée natio-
nal d'Histoire naturelle, oü sont présentées des oeuvres de
Lin Fong-Mien, de Wu Ta-Yu, son directeur de l'École des
Beaux-Arts, de Kouang Leang, Ting Yin-Yong, de Lin
Tchong-Sue et quelques-unes de lui-méme. Bien accueillie
par un public d'intellectuels et de jeunes peintres, cette
exposition est la premiére tentative pour montrer des
artistes vivants qui veulent se détacher de la tradition.
1346
- 2
C'est une année cruciale pour la Chine. Les Japonais éva-
cuent le pays, qui devient libre. L'École des Beaux-Arts, qui
avait quitté Hang-Tchéou en 1938 pour s'installer à
Tchoung-King, revient dans ses anciens locaux en 1946. Zao
Wou-Ki suit le méme itinéraire.
1047
]
p,
Il organise une exposition personnelle à Shanghai avant de
quitter la Chine.
Lorsqu'il a vingt-sept ans, il décide de venir à Paris, avec
approbation de son père; il n’a fait, dit-il que «son
apprentissage».
1948
Parti de Shanghai, avec sa femme Lan-Lan, le 26 fevrier,
Zao Wou-Ki débarque à Marseille aprés trente-six jours de
bateau et arrive à Paris le 1°" avril au matin. Il passe l'aprés-
midi du méme jour au Musée du Louvre. Il s'installe provi-
soirement dans plusieurs hótels de Montparnasse, puis défi-
nitivement dans un petit atelier, rue du Moulin-Vert, voisin
de celui d'Alberto Giacometti. Il va à l'Alliance frangaise,
où il apprend le français et fréquente l’Académie de la
Grande-Chaumière. où Émile Othon Friesz corrige ses nus.
1949
Il remporte en février 1949 le premier prix d'un concours de
dessin, dont le jury est composé de Lhote et de Gromaire.
Il fait la connaissance à cette méme époque de l'imprimerie
Desjobert, oü il découvre et apprend la technique de la
lithographie. Alors qu'il était professeur à Tchoung-King,
Zao Wou-Ki avait rencontré Vadime Elisseeff, actuellement
conservateur en chef du Musée Cernuschi. Vadime Elisseeff
est si enthousiaste qu'il rapporte, lorsqu'il rentre en France,
une vingtaine de peintures à l'huile, qu'il expose au Musée
Cernuschi en 1946. Lorsque Zao Wou-Ki fait à la Galerie
Creuze, en mai 1949, sa premiére exposition, Vadime Elis-
seeff suscite la préface du catalogue, qu'écrit Bernard Dori-
val, conservateur au Musée National d'Art Moderne.
1950
Le 4 janvier 1950, Pierre Loeb, amené par Henri Michaux,
vient visiter son atelier. Il part sans dire un mot et revient
trois mois plus tard pour lui acheter douze toiles et lui pro-
poser un contrat. Zao Wou-Ki travaillera avec Pierre Loeb
de 1950 à 1957.
Réalisées en 1949 à l'imprimerie Desjobert, les huit premiè-
res lithographies que fait Zao Wou-Ki sont l'objet d'une
exposition en 1950, à la Galerie La Hune. Publiées par
Robert J. Godet, qui les avait montrées à Henri Michaux
dés leur tirage, elles sont présentées accompagnées de huit
poémes de Henri Michaux. Un autre album de six lithogra-
phies est publié simultanément pour illustrer un texte de
Harry Roskolenko, Paris-Poems.
Dés cette époque, Zao Wou-Ki et Henri Michaux vont se
lier d'une amitié ininterrompue.
Zao Wou-Ki participe pour la premiére fois au Salon de
Mai, où il expose chaque année, régulièrement.
Il rencontre à la Galerie La Hune, Gildo Caputo et Myriam
Prévot, qui deviennent ses amis.
1951
Nesto Jacometti, éditeur suisse, organise en 1951 à Berne et
à Genéve une exposition de gravures dans deux galeries.
Zao Wou-Ki va en Suisse, à cette occasion, pour la premiére
fois et découvre dans les musées la peinture de Paul Klee,
qu'il connait à peine. C'est dans son itinéraire de peintre un
moment important. Il trouve dans l’œuvre de cet artiste un
monde intime et intérieur, proche de sa propre sensibilité.
1»
Au cours des deux années 1951 et 1952, Zao Wou-Ki peint
assez peu, parce qu'il voyage beaucoup. Il découvre l'Italie
en juin 1951 et visite l'Espagne l'année suivante. Dés 1952,
le travail de Zao Wou-Ki est exposé à Paris, réguliérement,
à la Galerie Pierre. Des expositions ont lieu également aux
États-Unis (Washington, Chicago et New York), en Suisse
(Bále et Lausanne) et à Londres. Henri Michaux écrit la
préface pour le catalogue de la premiére exposition à la
Galerie Cadby-Birch de New York.
ac
J
1952
Cette annee, Zao Wou-Ki realise un decor pour les Ballets
de Paris de Roland Petit (La Perle).
Ce qui marque les années 1953 et 1954, c'est le changement
qui s'opére dans sa peinture. «Ma peinture», dit-il en 1976 à
propos de cette époque, «devient illisible. Natures mortes et
fleurs n'existent plus. Je tends vers une écriture imaginaire.
indéchiffrable».
1954
Zao Wou-Ki fait quelques voyages: en Suisse, en Bretagne.
Le 22 novembre 1954, le Musée de Cincinnati présente une
exposition rétrospective de l’œuvre gravé, dont Nesto Jaco-
metti va publier au début de l’année 1955, le catalogue rai-
sonné.
En 1955, il fait la connaissance d'Edgar Varése, dont il
devient l'ami intime.
1955
194^
J
L’annee 1957 et une partie de 1958 sont pour Zao Wou-Ki
des années de voyages. À la suite de difficultés personnelles,
il décide de partir pour une durée indéterminée. Il va aux
États-Unis, et d'abord à New York. Il habite chez son frére
qui y réside depuis l'áge de dix-sept ans. Il fait la connais-
sance du marchand de tableaux Samuel Kootz. Il rend visite
à des artistes qui deviennent ses amis: Franz Kline, Conrad
Marca-Relli, Guston, Gottlieb, Baziotes, Steinberg, J.
Brooks et Hans Hoffman.
En 1957, il est sous contrat avec Kootz et expose réguliére-
ment dans sa galerie de New York jusqu'en 1967 (date à
laquelle elle ferme ses portes). Aprés une entente avec Pierre
Loeb, Zao Wou-Ki sera sous contrat uniquement avec la
Galerie de France.
Aprés son séjour à New York, il part avec ses amis Pierre et
Colette Soulages à Washington, Chicago et San Francisco.
Aprés dix jours passés dans une ile prés de Hawai, il va au
Japon, à Tokyo. à Kvoto et à Nara pendant trois semaines.
1958
Alors qu'il reste six mois environ à Hong-Kong parce qu'il y
rencontre Chan May-Kam, sa deuxiéme épouse, Pierre et
Colette Soulages continuent leur itinéraire par les Indes.
Bien que Zao Wou-Ki soit encore à Hong-Kong, Samuel
Kootz vient à Paris et visite son atelier, accompagné par
Gildo Caputo et Myriam Prévot.
Il est de retour de Hong-Kong en août, avec May, ayant
voyagé sur le chemin de retour en Thaïlande, en Grèce, en
Italie et à Bruxelles, pour écouter la musique de Varèse au
pavillon Philips de l’Exposition Internationale.
1040
Il repart pour New York au vernissage d’une exposition de
ses cuvres à la Kootz Gallery. Il y ira désormais presque
chaque année, jusqu'en 1965. De retour à Paris à la fin de
l'année 1959, il entreprend de chercher un atelier. Il trouve.
rue Jonquoy, un entrepót qu'il fait transformer par l'archi-
tecte Georges Johannet (celui-ci avait réalisé l'atelier de
Vieira da Silva, et plus tard celui de Hajdu).
19y1)
VEN
Son atelier est congu comme un lieu d'isolement, sans
ouverture sur le monde extérieur, oü la lumiére vient du toit,
égale dans tout l'espace, et pensé comme un lieu de médita-
tion oü la vie extérieure ne vient rien troubler.
1962
En 1962, alors qu’Andre Malraux est Ministre de la Culture,
Zao Wou-Ki illustre La Tentation de l'Occident de dix litho-
graphies, sur la proposition d'un éditeur. À cette occasion,
Zao Wou-Ki fait la connaissance de l'écrivain.
May, malade, rythme de ses mieux et de ses rechutes la vie
de Zao Wou-Ki, oü la peinture offre parfois un refuge.
1964
T
En 1964, Zao Wou-Ki peint un tres grand tableau en hom-
mage à son ami Edgar Varése. Celui-ci meurt l'année sui-
vante.
Zao Wou-Ki, gráce au soutien d'André Malraux, devient
citoven francais.
1965
99
Jean-Michel Meurice tourne un film sur Zao Wou-Ki; ils
deviennent amis.
1967
f
Il rencontre à Dublin Annelee et Barnett Newmann, dont il
devient l'ami intime.
i
19060
Zao Wou-Ki voyage à Montreal, au Québec, aux États-Unis
(San Francisco, Los Angeles et New York). Il visite aussi le
Mexique, habitant chez son ami Tamayo, rencontré en
1950. Il est trés impressionné par les sites archéologiques.
1970
En 1970, Zao Wou-Ki est nommé professeur à Salzbourg,
au moment du Festival, dans un séminaire municipal fondé
par Kokoschka.
Éditée en 1957, la premiére biographie de Zao Wou-Ki
écrite par son ami Claude Roy est rééditée en 1970 dans «Le
Musée de Poche» avec un avant-propos d'Henri Michaux.
1971
rà
1976
Avant son transfert du Palais de Tokyo au Centre d’Art et
de Culture Georges-Pompidou, le Musée National d'Art
Moderne présente ses collections en exposant ensemble les
cuvres d'un méme artiste qui y figurent. Sous le titre
d'Accrochage III, une salle entière est consacrée à Zao
Wou-Ki, montrant neuf peintures de 1950 à 1975.
Les éditions «Poligrafa» publient un texte de Roger Caillois
À la gloire de l'Image, accompagné de quinze lithographies
de Zao Wou-Ki.
Zao Wou-Ki fait des encres de Chine, technique qu'il manie
trés rarement, à cause, dit-il, de sa trop grande facilité. May
est malade et il ne peut peindre.
May meurt au début de mars 1972, Zao Wou-Ki part en
Chine le 25 du méme mois. Il va retrouver sa famille qu'il a
quittée depuis 1948.
En novembre, la Galerie de France présente une exposition
de sculptures de May, de lavis et d'encres de Chine de Zao
Wou-Ki.
1/72
a0
1577
“m
Quatorze tableaux, pour la plupart de grands formats, sont
exposés à Tokyo à la Fuji Television Gallery. L'exposition
est dédiée à la mémoire de Myriam Prévot, directrice de la
Galerie de France, décédée subitement au mois de juillet.
Un catalogue est publié avec une préface de Henri Michaux
et de Tamon Miki, conservateur du Musée d'Art Moderne
de Tokyo. Avant de se rendre au vernissage, Zao Wou-Ki
fait un voyage à New York, en compagnie de sa femme
Francoise Marquet.
1973
C'est à la fin de 1973 que Zao Wou-Ki recommence à tra-
vailler. Il reprend de trés grands formats.
]
1076
/ )
Une exposition à la Galerie de France présente les fruits de
ce travail: quinze peintures à l'huile, dont certaines de trés
grandes dimensions. La préface du catalogue est écrite par
René Char.
Zao Wou-Ki retourne en Chine voir sa mére, trés malade. Il
y reste une quinzaine de jours, entouré de sa famille.
Une de ses peintures importantes de l'époque: Hommage à
André Malraux, sera exposée à Tokyo, à la Fuji Television
Gallery.
Les éditions «Arts et Métiers graphiques» publient la cata-
logue des estampes, qui comporte trois cents numéros.
1976
Au cours du mois de mai, Zao Wou-Ki se rend à Madrid
pour assiter à l’inauguration de l’Hommage à Joan Miró
qu'organisent le Musée d'Art Contemporain et la Bibliothè-
que Nationale. Zao Wou-Ki est venu revoir son ami et ren-
contre aussi des amitiés de longue date, Tapies et Chillida.
Il séjourne ensuite à Amsterdam avec Pierre Descargues
pour réaliser une émission de deux heures, pour France-
Culture, consacrée à Rembrandt. Zao Wou-Ki fait à la
Bibliothèque Nationale une donation regroupant l’œuvre
gravé, complétant ce que le Cabinet des Estampes ne possé-
dait pas.
“Me
Francoise Marquet
kn
Cat. No 10
CATALOGUE DES TABLEAUX EXPOSES
1.
| 17%
Lou
29-1-64,
1964, huile sur toile, 260 x 200 cm
25-10-64, HOMMAGE À EDGAR VARESE,
1964, huile sur toile, 255 x 345 cm
^
13-2-67,
1967, huile sur toile, 200 x 300 cm
SIX JANVIER,
1968, huile sur toile, 260 x 200 cm,
Collection du Musee d’Art Moderne de la Ville de Paris
6
7.
R
9.
10.
11.
TL.”
C
8-1-69.
1969, huile sur toile, 114 x 146 cm
12-8-69.
1969, huile sur toile, 200 x 300 cm
1-10-70.
1970, huile sur toile, 162 x 200 cm
14-7-61 / 28-1-71,
1961/1971, huile sur toile, 200 x 162 cm
6-10-71,
1971, huile sur toile, 195 x 130 cm
8-2-72,
1972, huile sur toile, 150 x 162 cm
10-9-72, EN MEMOIRE DE MAY,
1972, huile sur toile, 200 x 525 cm,
Collection du Musée National d'Art Moderne, Centre
Georges-Pompidou, Paris
12
13.
14.
15.
er
10-10-72.
10-3-73,
28-5-73,
10-9-73,
1972, huile sur toile, 150x 162 cm
1973, huile sur toile, 260 x 200 cm
1973, huile sur toile, 162 x 130 cm
1973, huile sur toile, 200 x 162 cm
16.
- 5
17.
18.
19
-
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20.
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21.
*
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13-9-73.
1973, huile sur toile, 200 x 162 cm
1-10-73,
1973, huile sur toile, 260 x 200 cm
2-3-74,
1974, huile sur toile, 162 x 130 cm
3-12-74,
1974, huile sur toile, 250 x 260 cm.
Collection du Fonds National d'Art Contemporain,
Paris
AER
1-
2-75
-
1975, huile sur toile, 162 x 130 cm
5-3-75, EN MEMOIRE DE MA MERE,
1975, huile sur toile, 250 x 260 cm
22.
23.
24,
25.
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5-3-76,
21-5-76,
14-11-76,
15-12-76, TRIPTYQUE,
1976, huile sur toile, 195 x 130 cm
1976, huile sur toile, 195 x 130 cm
1976, huile sur toile, 260 x 200 cm
1976, huile sur toile, 195 x 390 cm
26.
27.
28.
20
30.
31.
32.
33.
24.
PN
15-4-77,
30-10-64 / 11-4-78,
6-5-78,
26-8-78.
4-1-79.
11-2-79,
15-3-79,
27-6-79.
1-10-79.
1977, huile sur toile, 200 x 162 cm
1964/1978, huile sur toile, 114 x 162 cm
1978, huile sur toile, 130 x 195 cm
1978, huile sur toile, 162 x 130 cm
1979, huile sur toile, 250 x 260 cm
1979, huile sur toile, 162 x 130 cm
1979, huile sur toile, 130 x 195 cm
1979, huile sur toile, 130x 195 cm
1979, huile sur toile, 260 x 225 cm
Cat. No 16
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
1941 T’chong-K’ing, Association Sino-Sovietique.
1947 Shanghai, Ta-Hsin Department Store.
1949 Paris, Galerie Creuze (Catalogue préfacé par Bernard
Dorival).
1951 Berne, Galerie Klipstein (Peintures).
Paris, Galerie Pierre (Peintures).
Paris, Galerie La Hune (Dessins et gravures),
presentation de Lecture par Henri Michaux de huit
lithographies de Zao Wou-Ki.
Genéve, Galerie Laya.
1952 Bäle, Galerie Feigel (Peintures).
Chicago, Mainstreet Gallery (Peintures et aquarelles).
Londres, Hannover Gallery (Peintures. Catalogue
préfacé par Henri Michaux — Traduction de
Sylvie Beach).
New York, Cadby-Birch Gallery (Peintures. Catalogue
préfacé par Henri Michaux — Traduction de Sylvie
Beach).
Paris, Galerie Pierre (Peintures).
Lausanne, Galerie de la Vieille Fontaine.
Washington, White Gallery.
1953 Paris, Galerie La Hune (Aquarelles et lithographies).
Berne, Galerie Klipstein (Lithographies).
Rome, Galleria dell’Obelisco (Peintures).
Genéve, Galerie Gerald Cramer (Gravures).
Munich, Galerie Otto Stangl (Aquarelles).
1954 New York, Cadby-Birch Gallery (Peintures).
Munich, Galerie Otto Stangl (Aquarelles).
Milan, Galleria del Sole (Peintures).
1955 Cincinnati, Musée des Beaux-Arts (Lithographies et
gravures).
Paris, Galerie Pierre (Peintures).
1956 New York, Kleemann Gallery (Peintures et aquarelles).
Aix-en-Provence, Galerie Lucien Blanc.
Paris, Galerie La Hune (Aquarelles).
Lausanne, Galerie du Capitole (Peintures).
1957 Paris, Galerie de France (Peintures).
Berne, Galerie Müller.
Halle, Galerie Henning.
1958 New York, Kootz Gallery.
1959 New York, Kootz Gallery.
1960 Stuttgart, Galerie Ketterer.
Paris, Galerie de France.
Ljubljana, Galerie Mala (Ensemble retrospectif de
gravures).
1961 New York, Kootz Gallery.
Tokyo, Galerie de Tokyo.
Strasbourg, Galerie d’Art O. Landwerlin (Gravures).
1962 Madrid, Salas de Exposicion del Ateneo (Peintures,
aquarelles et lithographies).
Cordoue, Galeria Liceo (Peintures, aquarelles et
lithographies).
Paris, Galerie La Hune (Gouaches récentes. À cette
Occasion, présentation de l'ouvrage d'André Malraux
réalisé par les Bibliophiles Comtois, La Tentation de
l'Occident, illustré de lithographies de Zao Wou-Ki).
Florence, Galleria Tornabuoni (Gravures).
1963 Paris, Galerie de France.
Londres, Redfern Gallery.
Grenoble, Galerie Parti-pris (Huiles, dessins, aquarelles
et gravures).
1964 Paris, Galerie La Pochade («Dix ans de gravures»).
New York, Kootz Gallery (Peintures recentes).
Cambridge (Etats-Unis), Massachusetts Institute of
Technology, Hayden Gallery (Retrospective).
Paris, Galerie de France.
1965 Essen, Folkwang Museum (Retrospective).
Vienne, Graphische Sammlung Albertina (Aquarelles
et gravures).
Graz, Forum Stadtpark (Aquarelles et gravures).
New York, Kootz Gallery.
1966 Caen, Maison de la Culture (Peintures).
Turin, Galleria La Bussola (Peintures, gravures et
lithographies).
Bruxelles, Galerie Géo-Michel (Gravures et
lithographies).
ai"
1967 Oslo, Galerie Holst Halvorsen
(Dessins et aquarelles) — Christiansands Kunstforening,
Christiansand (Norvege) — Stavanger Kunstforening,
Stavanger (Norvège).
Paris, Galerie de France (Peintures et aquarelles).
1968 Los Angeles, Frank Perls Gallery (Peintures et
gravures).
San Francisco, Museum of Art (Peintures, gravures et
lithographies).
1969 Bruxelles, Galerie de l’Angle aigu (Aquarelles et
lithographies).
Bordeaux, Galerie Saint-Michel.
Montreal, Galerie de Montreal.
Montréal, Musée d'Art contemporain (Rétrospective).
Québec, Musée du Québec (Rétrospective).
Charleroi, Palais des Beaux-Arts (Rétrospective).
1970 Geneve, Galerie Gerald Cramer (Aquarelles, livres
illustres et gravures).
Nantes, Galerie Argos (Peintures et aquarelles).
Salzbourg, Internationale Sommerakademie für
Bildende Kunst.
Paris, Galerie de France.
Toulouse, Galerie At Home.
1971 Avignon, Galerie Philippe Ducastel (Peintures,
aquarelles et lithographies).
Bordeaux, Galerie Candillac (Peintures, aquarelles
et lithographies).
Paris, Galerie Pierre Hautot (Gravures et lithographies).
Esch-sur-Alzette, Galerie Municipale (Peintures,
aquarelles et estampes).
1972 Nimes, Galerie Maurel (Peintures et gravures).
Schelderode, Kunst Forum (Peintures).
Paris, Galerie de France (Encres de Chine, avec des
sculptures de May Zao).
1973 Toulouse, Galerie Protée (Peintures et encres de Chine).
Neufchátel, Musée d'Art et d'Histoire.
Lausanne, Galerie Melisa.
Sauverny, Observatoire de Genéve (Lithographies et
gravures).
Les Arcs, Chapelle du Parage.
Ibiza, Galerie Carl Van der Voort (Aquarelle et dessins).
Anvers, Galerie Synthése (Estampes et lavis).
Avignon, Galerie Ducastel (Estampes et lavis).
1974
Lisbonne, Galerie Diprove (Peintures, estampes et lavis).
Porto, Galerie Diprove, (Peintures, estampes et lavis).
Sochaux, Maison des Arts et Lettres (Peintures et lavis).
Luxembourg, Galerie Kutter (Peintures, aquarelles,
lavis et lithographies).
Essen, Heimeshoff Galerie (Peintures, aquarelles et
gravures).
Amsterdam, Galerie Nicolas (Peintures, aquarelles et
lavis).
Luxembourg, Galerie Bruck (Estampes).
1975 Creil, Centre Culturel, Salon des Beaux-Arts
(«Hommage à Zao Wou-Ki» — quinze peintures).
Bourges, Galerie de l'Ours (Aquarelles et estampes).
Grenoble, Galerie Art et Matiére (Aquarelles et
estampes).
Strasbourg, Galerie 31 (Estampes).
Kruishouten, Fondation Veranneman (Grands formats
et quatre sculptures de May Zao).
Paris, Galerie de France («1971-1975» — Catalogue
préfacé par René Char).
Paris, Galerie ABCD (Estampes).
Beyrouth, Delta International Art Center (Catalogue
préfacé par Marwan Hoss).
Genéve, Galerie ABC (Livres illustrés, aquarelles et
estampes).
Saint-Étienne, Maison de la Culture (Vingt peintures,
aquarelles et estampes, et sculptures de May Zao —
Catalogue préfacé par Maurice Allemand).
Doorn, Galerie Nieuwe Weg (Estampes).
Lombreuil, Galerie Nouvelles Images (Dessins et
estampes).
1976 Avignon, Galerie Ducastel.
Mulhouse, Galerie Pro Arte.
Paris, Librairie Fontaine (Estampes recentes).
Toulouse, Galerie Protée (Peintures, aquarelles et lavis).
Vanesborg (Suède), Galerie Jivo (Estampes de Zao
Wou-Ki et de Soulages).
1977 Tokyo, Fuji Television Gallery (Catalogue preface par
Tamon Miki et Henri Michaux).
1978 Chäteauroux, Hötel de Ville (Quarante estampes),
Châteauroux, Bibliothèque Municipale (À la gloire de
l'image, de Roger Caillois, illustré par Zao Wou-Ki).
Copenhague, Callerihauset (Zao Wou-Ki Poetisk-
Grafik).
Barcelone, Galeria Joan Prats (Autour du geste, préface
de Dora Vallier).
Paris, F.I.A.C. 1978 (Stand de la Galerie de France).
Paris. Galerie de France.
1979 Paris, Bibliothéque nationale: (Oeuvre gravé. Catalogue
préfacé par Françoise Woimant et Claude Roy).
Vallauris, Galerie Madoura.
Luxembourg, Galerie Kutter.
Alicante, Galeria de Arte (Catalogue préfacé par
Dora Vallier).
Tarbes, Centre Culturel «Le Parvis».
1980 Charleroi, Palais des Beaux-Arts (Catalogue préfacé
par Robert Rousseau).
bu
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à
Cat. No 20
INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
Nesto Jacometti: L'oeuvre gravé 1949-1954 de Zao Wou-Ki.
Berne, Gutekunst et Klippstein éditeurs, 1955.
Claude Roy: Zao Wou-Ki. Paris, Éd. Georges Fall, 1957.
Nesto Jacometti: Plaquette éditée par la Galerie Mala,
Ljubljana, 1960.
Myriam Prévot-Douatte: Mon ami Zao Wou-Ki. Plaquette
éditée par la Galerie de France, Paris 1960.
Claude Roy: Article dans Les Peintres célébres, de Bernard
Dorival. Paris, Éd. I. Mazenod, 1964, pp. 156-159.
Pierre Schneider: Préface d’une plaquette éditée par l'AI-
bertina Museum, Vienne, 1965.
Pierre Schneider et Alfred Manessier: Préface d’une pla-
quette éditée par le Folkwang Museum, Essen, 1965.
Pierre Schneider: Préface au catalogue de l’exposition de la
Galerie de France, Paris, 1967.
Pierre Schneider: Préface au catalogue des expositions de
Los Angeles et de San Francisco, 1968.
Michel Ragon: Vingt-cing ans d'art vivant. Paris, Éd.
Casterman, 1969, pp. 156-158.
Claude Roy: Zao Wou-Ki. Préface par Henri Michaux.
Nouvelle édition revue et corrigée, Paris, Éd. Jacques Gold-
schmidt. Collection «Le Musée de Poche», 1970.
Claude Roy: Depuis 45, Tome I. Bruxelles, Éd. La Con-
naissance, 1970, pp. 79, 81, 92 et 96.
José Pierre: L'Abécédaire. Appel à Zao Wou-Ki. 79 peintres
et quelques sculpteurs. Paris, Éd. Éric Losfeld, 1971.
Jiri Sibbik: La Gravure contemporaine. Paris, Éd. Cercle
d'Art, 1971, pp. 102-103.
Michel Ragon et Michel Seuphor: L'art abstrait. Paris,
Ed. Maeght, 1971-1974, pp. 37, 222, 265, 170, 171, 284.
Pierre Schneider: Les dialogues du Louvre. Paris, Éd. Denoël
(onze artistes, notamment Zao Wou-Ki, Soulages, Chagall,
Miro), Éd. Américaine: New York Atheneum.
Le Musée Imaginaire, André Malraux. Saint-Paul-de-
Vence. Fondation Maeght, 1973, p. 63.
M.T. Bobot: L’Art Chinois. Bruxelles, Ed. Desclee de Brou-
wer, 1974,
Jean Laude: Zao Wou-Ki. Bruxelles, Éd. La Connaissance,
1974.
Michel Ragon: Peinture contemporaine. Paris, Ed. Caster-
man, 1974, p. 225 (reproduction en 4° page de couverture).
Jean Laude: Zao Wou-Ki. Bruxelles, Ed. La Connaissance
Collection «Depuis 45»).
Françoise Marquet: Zao Wou-Ki: Les estampes 1937-1974.
(75 exemplaires de tête accompagnés d’une eau-forte). Paris,
Arts et Métiers graphiques — Yves Rivière éditeurs, 1975.
Préface de Roger Caillois,
mai 1975.
René Char: Zao Wou-Ki 1971-1975. Catalogue de l’exposi-
tion à la Galerie de France. Préface de René Char. Galerie
de France et Arts et Métiers graphiques, Paris, 1975.
Maurice Allemand: Préface au catalogue de l’exposition à
la Maison de la Culture et des Loisirs de Saint-Étienne,
1975.
Henri Michaux, Myriam Prevot et Christian Gali: Parti-
pris pour Zao Wou-Ki. Revue Parler, automne-hiver 1975.
Robert Maillard: Dictionnaire universel de la Peinture.
Paris, Ed. Le Robert, 1975, pp. 494-495.
Freddy de Vree: Zao Wou-Ki. Ed. Kunstforum, Schelde-
rode, 1977.
Tamon Miki: Zao Wou-Ki and Space. Catalogue de
l'exposition à la Galerie Fuji Television, Tokyo, 1977.
Henri Michaux: Trajet Zao Wou-Ki. Catalogue de l’ex-
position à la Galerie Fuji Television, Tokyo, 1977.
Jean Leymarie: Zao Wou-Ki, Paris Ed. Hier et Demain,
1978.
Robert Rousseau: Preface au catalogue de l’exposition
au Palais des Beaux-Arts, Charleroi, 1980
MUSEES ET COLLECTIONS PUBLIQUES
POSSEDANT DES OEUVRES DE ZAO WOU-KI
ALLEMAGNE:
Folkwang Museum, Essen.
ANGLETERRE:
Tate Gallery, Londres.
Victoria and Albert Museum, Londres.
e
AUTRICHE:
Albertina Museum, Vienne.
BELGIQUE:
Bibliothéque royale de Belgique, Bruxelles.
Musée des Beaux-Arts, Bruxelles.
BRÉSIL:
Museu de Arte Moderna, Rio de Janeiro.
CANADA:
Canadian Imperial Bank of Commerce, Toronto.
Musée des Beaux-Arts, Montreal.
ETATS-UNIS:
Aldrich «Old 100» Collection, Ridgefield.
Art Institute of Chicago, Chicago.
Atlanta Art Center, Atlanta.
Atlanta University, Atlanta.
Berkeley University, Los Angeles.
Carnegie Institute, Pittsburgh.
Oyahoga Savings Association, Cleveland.
Cincinnati Art Museum, Cincinnati.
Cold by Museum of Art, Maine.
Detroit Institute of Art, Detroit.
Finch Art College Museum, New York.
Fogg Museum of Art, Harvard University, Cambridge
(Massachusetts).
Herbert F. Johnson Museum of Art, Ithaca (New York).
Hirshhorn Museum, Washington, D.C.
International Minerals and Chemical Corporation,
Stanford (Californie).
Medical Research Center, Los Angeles.
Museum of Fine Arts, Houston (Texas).
Museum of Modern Art, San Francisco.
Rose Museum, Brandeis University.
San Francisco Museum, San Francisco.
Solomon R. Guggenheim Museum, New York.
Stanford University, Stanford (Californie).
Upjohn Company Collection, Kalamazoo (Michigan).
Virgin Island Museum, St. Thomas (Virgin Island).
Virginia Museum of Fine Arts, Richmond (Kentucky).
University of Virginia Art Museum, Richmond.
Wadsworth Atheneum, Hartford (Connecticut).
White Art Museum, Cornell University, Ithaca
(New York).
Walker Art Center, Minneapolis.
Yale University Art Gallery, New Haven.
High Museum of Art, Atlanta (Géorgie).
Middle South Service Inc.
FINLANDE:
Kunstmuseum Athenaeum, Helsinki.
FRANCE:
Musée du Havre, Le Havre.
Musée National d'Art Moderne, Paris.
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
Fonds National d'Art Contemporain, Paris.
Bibliothéque Nationale, Paris.
Manufacture Nationale des Gobelins.
Manufacture Nationale de la Savonnerie, Paris.
Manufacture Nationale de Sévres, Paris.
HONG-KONG:
Consulat general de France (pret du CNAC).
INDONESIE:
Musée de Djakarta.
ISRAEL:
Musée de Tel-Aviv.
ITALIE:
Galleria Civica d’Arte Moderna, Genes.
Galleria Civica d’Arte Moderna, Milan.
Musée des Beaux-Arts. Milan.
Cat. No 29
JAPON:
Nagaoka Contemporary Art Museum, Nagaoka, Tokyo.
Bridgestone Museum of Art.
The Fuji Telecasting Co. Ltd. Collection.
Kanichiro Ishibashi Collection.
Nobutaka Shikanai Collection.
H. Imasato Collection.
The Hakone Open-Air Museum.
JAVA:
Musée de Djakarta.
LUXEMBOURG:
Musée d'Histoire et d'Art.
MEXIQUE:
Museo de Arte Contemporaneo, México.
Museo de Arte Moderno, México.
PORTUGAL:
Musée National des Beaux-Arts, Porto.
SUISSE:
Musée d'Art et d'Histoire «Fondation Gerald Cramer»,
Genéve.
Collection Thyssen-Bornemisza, Castagnola.
YOUGOSLAVIE:
Musée d'Art Contemporain, Skopje.
N. B. La complete documentation (biographie, expositions
individuelles et collectives, bibliographie, musées et collec-
tions publiques possédant des œuvres de Zao Wou-Ki, etc.)
établie par Françoise Marquet, se trouve dans l’ouvrage de
Jean Leymarie, Zao Wou-Ki, Paris, Éditions «Hier et
Demain», 1978.
Photographies: Galerie de France, Paris
OFFSET SAINT-PAL.
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