& inventeur américain). Le LEWIS-GUN a son canon enveloppé d'une ingénieu- se cheminée aui accélère la circulation d'air nécessaire au refroidissge- ment. Le HOTCHKISS comme le LEWIS ont leur canon perforé prés de la bouche; ce trou évacue un minimum des gaz d'explosion sur la culasse d'un piston cui, déplacé en ligne droite, actionne les leviers comman- dant l'extraction, la tension et l'armement du canon. Trois fusils mitrailleurs complétent la série des armes automatioues 2 Chaucaht et un BAR, Le Chauchat, est le résultat d'un développement hâtif, entamé dès le début des hostilités. De oualité médiocre, il n'en fut pas moins largement produit et distribué dans toutes les armées alliées, fait oui illustre une lacune ou'on s'efforgait à combler tant bien cue mal. Une version adaptée aux normes des cartouches "Spring- field", à chargeur droit (et non plus en 'croissant") fut confióe aux soldats américains oui l'appelérent "Shosho". L'arme fonctionne par recul du canon sur la culasse mobile. Sur la fin de.la guerre, des spécimens iselés d'un nouveau fusil mitrailleur, le BAR, se retrouverent sur les champs de bataille. Cette nouvelle invention de John Moses BROWNING, aura un tel succés ou'elle restera accuise à l'écuipement du G.I. juscu'aprés la 2e Guerre Mondiale Légérement modifiée, cette arme sera aussi produite par F.N, de lierstal La TANKBUCHSE-MAUSER, (fusil antichar allemand), rarissime, le premiere arme antichar individuelle, Par elle, les Allemands essayaient de remédier en partie à leur inférioritó en blindés. La balle tirée par ce fusil n'était cue rarement capable, de percer le blindage des "TANKS", mais son,impact faisait voler des éclats métallicues à l'intérieur du char. Les soldats tankistes, peur se pretéger, se munirent de vestes de cuir et masoues "anti-éclats" spéciaux. Le fusil antichar (allégé et amélioré) restera en usage auprès des armées juscou'au développement des ":rockets" a charge creuse (PIAT? BAZOOKA, etc.) Lances de cavalerie, Tous les Etats-Ma jers avaient prévu une guerre de mouvement, accordant naturellement à la‘ cavalerie une large part d'epération et de décisien. Normalement les laneiers ("lancers" ou "uhlans") étaient lés seuls cavaliers (avec les cosacuesrusses ) à être dotés de la lance. Dès oue le contrespiennage apprit nue telle nation équipait d'autres unités de cette arme, une espéce d'"hystérie lanciére" se propagea ‘en Europe: on courut à "la lance", en accélérant la fabrica- tion afin d'en pouvoir fournir; aux plus de cavaliers possibles. re E Deux mdéles étaient surtout distribués: l'un à la hampe en bambou, ar l'autre en tube de fer. Elles ne virent du service cue sur les ‘flancs des grandes offensives du front oriental.