Fiefs luxembourgeois Seul Schônecken, St.Vith et - surtout - Cugnon sont représen- tés dans notre médaillier. Les piéces si rares des autres fiefs nous manquent completement. Monnaies d'or médiévales La majorité des pièces exposées - toutes de provenance incon- nue - était admise à la circulation au Luxembourg. Elles sont originaires notamment des Pays-Bas, d'Allemagne et de France, Les florins allemands, émis pour 1a plupart par divers archevéques de Tréves, de Cologne et de Mayence, sont les mieux représentés. Monnaies d'or et d'argent modernes Les piéces exposées - émises principalement dans les pays limitrophes - avaient en partie cours légal au Luxembourg. Le petit almanach imprimé à Gand en 1546, contient les reproduc- tions des diverces espéces d'or admises alors à la circulaticn aux Pays-Bas. Tout comme au moyen âge, des balances précises servaient à vérifier le poids des monnaies. Medailles luxembourgeoises Au nombre des medailles t6moignant de notre passé mouvementé il y a lieu de relever celle d'argent qui conserve le souve- nir de la dévastation du Luxembourg en 1602 par les troupes des Etats Généraux, conséquence de l'interdiction par le comte Pierre-Ernest de Mansfeld aux habitants du pays de payer des contributions à ces "rebelles". L'orgueil du Roi Soleil est documenté par les médailles frappées en commémoration de la prise de Thionville (1643) et de Luxembourg (1684). La pièce centrale, rendant hommage au général Patton, est l'oeuvre des artistes luxembourgeois J.&N. Lefèvre. lo Distinctions honorifiques L'ensemble des pièces exposées avait été décerné à Paul Eyschen, Ministre d'Etat de 1888 à 1915. Il s'agit de décora- tions de degré supérieur conférées par de nombreux pays européens. Le bijou (ou insigne) se portait généralement en écharpe, tandis que l'étoile (ou plaque) était fixée sur la poitrine. On remarquera 1a préciosité du bijou en or émaillé de l'ordre de l'Aigie Blanc de Russie et la finesse de l'insigne de l'ordre de Frangois Joseph d'Autriche.