aux maisons, aux choses. À l'origine de cette affection se trou- vait Ja tradition du XVII* siécle hollandais, la fidélité aux de Hooch, Ruysdael, Hobbema, Vermeer. Si un seul peintre — par exception — attribuait à l'homme une place prépondérante (Jozef Isvaëls), il ne faisait que reprendre la lumière et la palette de Rembrandt. Ainsi les forces traditionnelles et les influences étrangères du temps s’entrelaçaient fermement. A l'école de La Haye succéde l’impressionnisme des peintres amsterdamois qui se tournent plutót vers l'activité et la culture de leur ville. Voilà le tournant dans l'histoire de l'impression- nisme qui flambe d’un dernier éclat dans l'œuvre de Breitner et de Verster. Mais ce meme Verster se montre dejä plus attache à la forme, et sous l'influence d' Allebé, directeur de l' Académie d’Amsterdam pendant de longues annees, cette preoccupation de la forme se fait de plus en plus intense auprès de la jeune géné- ration. Même à cette époque cette tendance continue la portée du XVIIe siècle, puisqu'à côté des vues de ville naît un nouvel art de natures-mortes. Dans la personne de Suze Robertson l'impressionnisme, tel un ftuit trop mür et pesant, tend vers sa fin: dans ses dernières œuvres on trouve des couleurs sans âge qui annoncent déjà l'expressionnisme. pg Y [" (^ La petite collection que voici ne saurait faire mieux ni plus que cette breve introduction: vous indiquer les deux aspects. D’une part: les personnalites qui franchissent leur milieu sans exercer aucune influence sur leurs compatriotes. De l'autre: les peintres qui, tout en continuant les traditions, et sensibles aux influences etrangeres, n’en poursuivent pas moins une evolution assez close; pourtant, vers la fin du XIXe siècle, alourdis du poids de leur maturité, ils cédent à l'inquiétude et à l'agitation passionnées qui inaugurent le nouveau siècle. À