MUSÉE DE L'ÉTAT *
LUXEMBOURG
DOMINIQUE
LANG
EXPOSITION RETROSPECTIVE
DU 28 NOVEMBRE AU 13 DECEMBRE 1953
DOMINIQUE LANG
PORTRAIT DE L’ARTISTE. PAR LUI-MEME
Cat. N° 58
MUSÉE DE L’ÉTAT -
LUXEMBOURG
DOMINIQUE
LANG
EXPOSITION RETROSPECTIVE
DU 28 NOVEMBRE AU 15 DÉCEMBRE 1955
LA DIRECTION DU MUSEE DE L’ETAT
REMERCIE TOUTES LES PERSONNES
GRACE A L'OBLIGEANT CONCOURS DESQUELLES
CETTE EXPOSITION A PU ÊTRE RÉALISÉE.
AS
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v
1
INTRODUCTION
Rarement une exposition de peinture est appelée à soutenir une
thèse ou à démontrer un fait historique. C’est pourtant là le premier
but de cette exposition rétrospective des œuvres du peintre Dominique
Lang. Car elle veut apporter la preuve des affirmations faites dams
les études récemment publiées.
Dominique Lang y apparaît comme le représentant de l’école
impressionniste au Luxembourg.
L’œuvre de Dominique Lang a été longtemps mal interprétée. Ses
commentateurs avaient été déroutés par ses tableaux symbolistes.
Grâce à une étude systématique de l’œuvre entière, il a été possible
de découvrir que Lang avait évolué, qu'il avait abandonné les con-
victions que, jeune homme, il avait partagées avec les préraphaélites.
Vers 1907 il s'était. tourné vers limpressionnisme, et depuis lors
jusqwaà la fin de sa vie, donc pendant la période la plus longue de son
activité, pendant la période où il était dans la plénitude de ses forces,
Lang avait voué tout son talent d’artiste aux recherches luministes.
Le fait que, dans le cadre de l’évolution de l’école impressionniste, Lang
s'apparente plutôt au néo-impressionnisme d’un Seurat par exemple
ne doit diminuer en rien notre constatation première.
P"
L’Exposition rétrospective réunit les œuvres des deux époques.
Elle montre l’évolution dont il est question, mais avant tout les toiles
de la seconde époque dénotent quel épanouissement la nouvelle orien-
tation avait rendu possible au talent de l’artiste et combien était pro-
fonde la conviction avec laquelle il s’était engagé dans la nouvelle
voie. Ces toiles sont encore vivantes et parlent encore leur langage
clair et frais. On ne saurait pourtant plus lever l’enthousiasme autour
d’elles. Le moment est révolu. Mais qu’elles gardent encore un air de
jeunesse, qu’elles soient capables de charmer notre rétine et d’émou-
voir notre sens intérieur, c'est là la preuve de leurs qualités absolues
et de leur force süre, faite neanmoins de douceur et de nuances.
A,
Certes, c’est un titre de gloire pour Lang que d’être un représen-
tant de classe de l’école impressionniste. Dans notre histoire artis-
tique, il est plus. Il est aussi l'initiateur de ce mouvement parmi ses
compatriotes. C’est lui qui les a tirés des chemins sablonneux de
l'académisme traditionnel où ils étaient enlisés; c’est lui qui les a fait
abandonner leur manière et les a entraînés dans la direction nouvelle
qu'il avait trouvée.
Au cours de mes investigations, jai partout trouvé la conviction
que ce fut Lang quà est allé de l’avant et a ouvert la voie à bon nom-
hre de ses collègues. Il peut donc faire figure de chef d’école, de chef
de notre école impressionniste, sà Jose employer ces termes.
De cette façon disparaîtra l’imprécision et le désordre que notre
historiographie de l'art était condamnee jusqwici à faire régner dams
sa description de l’époque postérieure à 1910. De cette façon la clarté
se fait dans un chapitre de notre petite histoire de l’art.
Cette thèse valait certes une exposition. Pourtant celle-ci ne pro-
cède non seulement d’une préoccupation purement scientifique. Elle
procède aussi du souci de rendre justice à Dominique Lang. IL fallait
enfin révéler le vrai mérite de Lang et l’élever, lui et son œuvre, sur
le piédestal qui leur revient de plein droit. Considérée de ce point
de vue, cette exposition est aussi un hommage.
Honneur est rendu à Lang, à l’artiste de classe comme il n’y en a
eu que peu chez nous. Mais honneur est aussi rendu à cet homme qui
doit compter parmi les meilleurs de nos compatriotes.
a
Les traits de sa figure modeste et noble se précisent toujours
davantage, grâce à de récentes études et publications. Maintenant il
est devenu possible de connaître sa vie, ses souffrances et ses aspira-
Hons. Surtout sa correspondance avec l’abbé Bernard Frantz parle du
combat sincère et honnête que Lang avait engagé pour trouver la
clarté, la lumière. Cette lumière il l’a trouvée comme peintre, mais
non comme penseur. Ses investigations philosophiques ont mené son
esprit vers la contemplation tragique du ténébreux néant et ont amené
sa volonté vers la noire résignation du pessimisme schopenhauerien.
Pathétique figure que celle de Lang dont la sincérité et la bonne foi
A
émeuvent! Malgré sa modestie personnelle, il est devenu une figure
d'une signification profondément humaine et exemplaire dans l’his-
toire de notre pays.
Oui, de notre pays! Car jusqu’à présent, seule sa ville natale de
Dudelange, avec la fidélité typique qui existe chez nos gens du Sud
pour les leurs, seule sa ville natale de Dudelange avait voué à Domi-
nique Lang un culte tenace et convaincu. Dévoués à ce fils de leur
Ville, ses concitoyens n’ont pas hésité à faire les sacrifices matériels
nécessaires à son triomphe définitif. Leurs efforts ont culminé dans
la publication récente d’une monographie. Une exposition des œuvres
de Lang était organisée à la même occasion à Dudelange (14 novem-
bre 1953).
L'action m'a pas été vaine. L’œuvre de Lang a rayonné et s'est
imposée. Le peintre a conquis, tardivement il est vrai, le cœur d’un
grand nombre de nos compatriotes.
Le prolongement logique des événements récents de Dudelange
se trouve maintenant à Luxembourg. Monsieur le Ministre des Arts
et des Sciences couronne Phommage & Lang en prêtant sa haute auto-
rité à l’exposition que le Musée de l’Etat organise. Serait-il trop osé
d'en conclure que de cette manière il donne un artiste de valeur à
notre histoire nationale et à notre peuple un homme digne de servir
d’exemple ?
Joseph Petit.
NOTES BIOGRAPHIQUES
Dominique Lang est né à Dudelange, le 15 avril 1874, d'une
famille de paysans. Aprés avoir termine ses amnées d'école primaire
supérieure, il partagea avec sa famille une existence vouée au travail
des champs.
Son penchant pour le dessin fut encouragé par le peintre Steffgen
de Trèves, qui, vers 1890, fit le portrait d’un voisin des Lang. En
1894/95, déjà âgé de vingt ans, al prit des leçons de dessin à l’Athénée
de Luxembourg chez Michel Engels et Thyes.
Fin 1895, il partit pour l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers où
il étudia jusqu’en juin 1900. Un voyage en Italie (novembre 1900 à
mars 1901) le mena à Florence et à Rome.
Rentré à Dudelange, il conçut dans le style et selon les doctrines
des Préraphaélites des tableaux religieux, tels que le Baptême du Christ
de l’église de Junglinster et les Stations du Chemin de Croix de l’église
de Dudelange, ainsi que des œuvres symbolistes.
Des événements extérieurs et la lecture d’œuvres littéraires et
philosophiques de poètes et philosophes anglais et allemands le pré-
cipitérent dans une crise morale tant ‘intellectuelle awartistique
(1904/05). Un voyage à Paris (1903) resta, sans conséquence.
Fin 1906, i| partit pour Munich et y découvrit la peinture impres-
sionniste qui le fit rompre avec le passé.
A son retour de Munich, il entreprit d’assurer sa subsistance et
son indépendance en ouvrant un atelier de photographe à Dudelange
avec som camarade Umberto Capellari.
Après une période transitoire (1907/08) commença en 1908/09
sa période de peinture impressionniste.
En 1908, il fit la connaissance d’Anne-Marie Ney qui devint sa
fiancée quelque temps plus tard (1910) et qu’il épousa en 1911 après
avoir passé l’examen de maître de dessin, emploi qui devait lui per-
mettre de vivre et d’entretemir sa famille. Il fut chargé de cours de
dessin en 1911 au Lycée de Jeunes Filles et nommé maître de dessin
a l’Ecole Industrielle d’Esch-sur-Alzette le 16 octobre 1914.
En septembre 1912 naquit sa fille Tony. Dominique Lang est
mort à Schifflange le 22 juin 1919. Il est enterré à Dudelange.
Lang a participé aux expositions du Cercle Artistique à partir de
1902. Il à exposé à Bruxelles en 1910.
Après sa mort ont eu lieu à différentes reprises des expositions
rétrospectives de son œuvre à Dudelange, à Esch, à Rumelange.
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CATALOGUE
1 LE BAPTEME.
Triptyque: a) Adam et Eve.
b) Le Baptéme du Christ.
c) Baptéme.
Toile, 122 x 27; 136 x 39; 122x27. Ni signé ni daté. Peint en
1898-99. A l’Abbaye Saint-Maurice, Clervaux.
‘5
md
LA DERNIERE COMMUNION DE SAINT FRANCOIS
D’ASSISE. Copie d’apres un tableau de Rubens (Musee
Royal des Beaux-Arts, Anvers).
Toile, 141»x'(5. Ni signé ni daté. Peint vers 1899.
Musée de l’Etat, Luxembourg (Legs B. Frantz).
3 PORTRAIT DE L’ABBE BERNARD FRANTZ.
Bois, 19,5 x 13,5. Non signé. Daté 1899.
A M''" Ketty Reimen, Luxembourg.
4 PORTRAIT DU PEINTRE PAR LUI-MEME.
Bois, 25,5 x20. Ni signé ni daté. Peint vers 1900.
Musée de lEtat, Luxembourg (Legs B. Frantz).
9 L'ADORATION DES MAGES. Copie d'aprés un triptyque
de Memling (Hôpital Saint-Jean, Bruges).
Bois, 45 x 24; 45 x 57; 45 X24. Ni signé ni daté. Peint vers 1900.
Musée de l’Etat, Luxembourg (Legs B. Frantz).
6 PORTRAIT D’EMILE HEYMES.
Toile, 62x54. Signé et daté 1900.
A M. Georges Schmitt, Luxembourg.
7 CHEMIN DE CROIX. II’ STATION.
Toile, 121,5 x 84,5. Signé et daté 1901.
A la Fabrique d’église de Dudelange.
8 CHEMIN DE CROIX. XIV‘ STATION.
Toile, 121,5 x 84,5. Signé et daté 1901.
A la Fabrique d’église de Dudelange.
G
0 PORTRAIT DU CURE NIC. KRIER DE JUNGLINSTER.
Toile, 59X47. Ni signé ni daté. Peint en 1902.
A M''" Ketty Reimen, Luxembourg.
10 PAYSAGE (« WÄLDER DER HEIMAT »).
Toile, 73x90. Signé et daté 1902.
A la Ville de Dudelange.
11 LA MORT ET LA JEUNE FILLE.
| Toile, 78x40. Signé et daté 1902.
Musée de l’Etat, Luxembourg (Legs B. Frantz).
12 JUDITH. |
Toile, 63X50. Signé et daté 1902.
A la Ville de Dudelange.
13 MESSAGERS DE LA PAIX (« AUS DEM LANDE DES
FRIEDENS »).
Toile, 107x151. Signé et daté 1904.
Musée de l’Etat, Luxembourg.
14 «LA MORT ENTRE» («FREUND HEIN GEHT AUF
BESUCH »).
Toile, 82x65. Signé et daté 1904.
Musée de l'Etat, Luxembourg (Legs B. Frantz).
15 «SPES» («UNSERS LEBENS SCHIFFLEIN >»).
Toile, 133 x 220. Signé et daté 1904.
A la Ville de Dudelange.
16 PORTRAIT DE M. GUST. K(ENER.
Toile, 55x45. Signé et daté 1904.
A M. Gust. Kener, Luxembourg.
17 « ANIMA SOLITARIA ».
Toile, 106 x 70. Signé et daté 1905.
A la Ville de Dudelange.
18 SENTIER DE JARDIN.
Toile, 46x55. Signé et daté 1906.
A M. Henri Schmitt, Luxembourg.
19 SUR LE PONT.
Toile, 54x95. Signé et daté 1909.
A M. Marcel Weirich, Dudelange.
10
LE BARRAGE
Cat. N° 24
20 REPOS.
Toile, 85x100. Signé et daté 1909.
Au D" Joseph Molitor, Luxembourg.
21 SAULES DANS LE VENT.
Toile, 70x54. Signé et daté 1912.
A M. J.-P. Lenners, Luxembourg.
22 LE MOULIN DE SCHIFFLANGE.
Toile, 44x68. Ni signé ni daté.
A M. J.-P. Lenners, Luxembourg.
23 LA BRODEUSE.
Toile, 95x45. Signé et daté 1913.
A M. Jean Decker, Esch-sur-Aleette.
24 LE BARRAGE.
Toile, 79x 65. Signé et daté 1913.
Musée de l’Etat, Luxembourg.
25 L’EGLISE DE NEIRTZANGE.
Toile, 68X 95. Signe et date 1913.
A M”° F. Ernster, Luxembourg.
26 PAYSAGE SUR LA MESS.
Toile, 44x 55. Signe. Non date. Peint vers 1913.
A M. H. Stein, Esch-sur-Alzette.
27 VACHES DANS UN PRÉ.
Toile, 50x63. Ni signé ni daté. Peint vers 1914.
A M"* Lang-Mich, Luxembourg.
28 LE VERGER.
Toile, 80x58. Signé et daté 1915.
Musée de l'Etat, Luxembourg.
29 LEVER DE LUNE.
Toile, 70x 90. Signe et date 1915.
A M. Francois Bove, Luxembourg.
30 AU BORD DE L’ALZETTE (« RŒSERBANN »).
Toile, 62x83. Signé. Non daté.
Musée de l’Etat, Luxembourg.
12
LE VERGER
Cat. N" 28
31 PAYSAGE.
Toile, 59x 71. Signe et date 1916.
A M"* Aloyse Meyer, Luxembourg.
32 PAYSAGE DE LA MESS.
Toile, 64 x 46. Signé et daté 1916.
A M. Arthur Calteux, Luxembourg.
33 SOUS-BOIS.
Toile, 58x 79. Signé et daté 1916.
Au D' Nicolas Fixmer, Luxembourg.
34 MOTIF SUR LA MESS.
Toile, 35x 75. Signé et daté 1916.
A M. Lucien Koenig, Luxembourg.
35 VUE SUR L’ANCIENNE EGLISE DE SCHIFFLANGE.
Toile, 50x80. Signé et date 1916.
A la Commune de Schifflange.
36 VUE DE SCHIFFLANGE.
Toile, 50x90. Signé. Non daté.
A la Commune de Schifflange.
3/ ARBRE SOLITAIRE AU BORD DE LA MESS.
Toile, 62X75. Signé et date 1916.
A M. Charles Battin, Esch-sur-Aleette.
38 FERME A DUDELANGE (vue à travers une allée de
saules).
Bois, 45x35. Ni signé ni daté.
A M"* Lang-Mich, Luxembourg.
39 FORET AU BORD D'UNE MINIERE.
Toile, 57x 70. Ni signé ni daté.
A M"* Lang-Mich, Luxembourg.
40 FERME A SCHIFFLANGE (vue du jardin).
Toile, 55X 32. Ni signe ni date.
A M" Lang-Mich, Luxembourg.
41 ALLEE EN AUTOMNE.
Toile, 83x63. Signé. Non daté.
A M. Joseph Hanff, Luxembourg.
14
42 PAYSAGE.
Toile, 45x 65. Signe et date 1917.
A la Ville de Dudelange.
43 MATIN D’HIVER: VERGER SOUS LA NEIGE.
Toile, 54 x 75,5. Signe et date 1917.
Musée de l'Etat, Luxembourg.
44 DUDELANGE EN 1917.
Toile, 70x 110. Signé et daté 1917.
A M. J.P. Hoffmann, Dudelange.
45 PAYSAGE A SCHIFFLANGE.
Toile, 43 x 70. Signé et daté 1917.
A M. Paul Wigreux, Luxembourg.
46 VACHES SABREUVANT DANS UN RUISSEAU.
Toile, 87x62. Signé et daté 1917.
A M. A. Léonardy, Roodt-sur-Syr.
47 VERS LE SOIR.
Toile, 54x 74. Signe et date 1918.
A M. Fritz Birnbaum, Luxembourg.
48 DEGEL (FERME AU BORD DE L'ALZETTE).
Bois, 47 x 36. Signé et daté 1918.
A M"“ F. Ernster, Luxembourg.
49 BETTEMBOURG.
Toile, 145 x 110. Signé et daté 1918.
A la Commune de Bettembourg.
50 L’OISEAU BLEU.
Toile, 70x 90. Signé et daté 1918.
Musée de l’Etat, Luxembourg.
51 PORTRAIT DU PEINTRE PAR LUI-MEME (inachevé).
Toile, 39X 29. Ni signé ni daté. Peint vers 1908.
A M. L. Martin-Lang, Luxembourg.
92 LE RETOUR DU BAL.
Toile, 100 x 70. Signé et daté 1908.
A M”"“ Ternes, Luxembourg.
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53 LA FIANCEE.
Toile, 80x60. Signé. Non daté. Peint en 1908.
A M. L. Martin-Lang, Luxembourg.
54 SOLEIL DE PRINTEMPS.
Toile, 56x87. Signé et daté 1913.
A M. L. Martin-Lang, Luxembourg.
o0 DEUX ARBRES ET LEURS OMBRES.
Toile, 69x54. Signé et daté 1913.
A M. L. Martin-Lang, Luxembourg.
56 JARDIN ET FERME A SCHIFFLANGE.
Toile, 45x64. Signé et daté 1915.
A M”° Ternes, Luxembourg.
57 PAYSAGE A SCHIFFLANGE (avec arbres et fermes).
Toile, 54x65. Signé. Non daté. Peint vers 1916.
A M”° Ternes, Luxembourg.
58 PORTRAIT DU PEINTRE PAR LUI-MÊME.
Toile, 26 x 21. Ni signé ni daté. Peint vers 1916.
A M. L. Martin-Lang, Luxembourg.
59 PORTRAIT DE M"* LANG.
Toile, 100 x 64. Signé et daté 1917.
A M”° Ternes, Luxembourg.
60 PEUPLIERS ET SAULES PRES DE SCHIFFLANGE.
Toile, 42x 60. Ni signe ni date. Peint en 1917.
A M”° Ternes, Luxembourg.
16
, *, IMPRIMERIE P. LINDEN ©
MIN LUXEMBOURG ;