MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
MUSEE DE L’ETAT
LA VIERGE
DANS L'ART ANCIEN
AU LUXEMBOURG
DU 8 AU 23 MAI 1954
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MUSEE DE L’ETAT
LA VIERGE
DANS L'ART ANCIEN
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DU 8 AU 23 MAI 1954
La présente exposition a pu étre réalisée gräce aux genereux prets
de collectionneurs privés, de communautés religieuses et de Messieurs
les Curés des paroisses du Diocèse.
Nos remerciments vont en premier lieu à S. Exc. Momseigneur
JOSEPH PHILIPPE, Evéque de Luxembourg, qui a bien voulu auto-
riser les préts consentis par Messieurs les Curés.
S. Exc. Monseigneur LÉON LOMMBEL, Evéque-Coadjuteur, nous a,
dés le début de l'organisation de la présente exposition, guidé par ses
conseils. Qu'Il trouve ici l'expression de notre profonde gratitude.
Nos remerciments vont ensuite à :
Madame la Baronne Seilliére,
Monsieur le Comte Gaston d’Ansembourg,
Monsieur Norbert Bach, Monsieur Albert Berens,
Monsieur le D' Francois Delvaux, Monsieur Paul Schaack,
Monsieur Michel Oberweis, Monsieur Paul Platz
ainsi qu'aux
Dames Chanoinesses de St-Augustin, à la Direction de l'Hospice
civil à Echternach, à l'administration communale de Roeser,
a+ à
CL 21
Messieurs les Cures-doyens et Cures, qui ont bien voulu se des-
saisir pour quelques semaines des ceuvres d’art dont ils assument la
conservation.
Nous remercions d’autre part Monsieur le Directeur de la Biblio-
théque Nationale qui a mis à notre disposition les manuscrits, incu-
nables et reliures, Monsieur le Préposé aux Archives du Gouvernement
qui nous a prété les chartes et Monsieur le Préposé de l'Office du
Film Scolaire dont les services ont assumé les travaux photogra-
phiques.
ce
/
AVANT-PROPOS
Le 8 décembre 1854, Pie IX proclama à Rome le dogme de l'Im-
maculée Conception de la Vierge. En 1954, le monde catholique célébre
le centiéme anniversaire de cette proclamation.
A Luxembourg, un comité marial a été constitué, afin d'y commé-
morer dignement ce centenaire.
Il a semblé opportun de faire participer le Musée de l'Etat a
ces manifestations, dans le cadre évidemment d'une de ses attribu-
tions: la conservation et la mise en valeur de notre patrimoine
artistique.
Déjà en 1953, lors des fêtes du couronnement de la « Le'wfraáchen »
à Kayl, une exposition mariale avait été réalisée par le Musée, en
collaboration avec le comité local. Elle avait eu pour but de démontrer
à la fois, d'une part l'ancienneté du culte marial dans notre pays à
l'aide d'une succession d'images qui avaient servi à ce culte, d'autre
part l'actualité et l'étendue de ce culte, par la représentation des
effigies de la Vierge et de ses sanctuaires qui, aujourd'hui encore,
attirent le flot des fidéles.
La présente exposition a négligé ce deuxiéme but pour se consa-
crer au premier, tout en l'amplifiant : montrer dans le domaine de la
peinture, de la sculpture et des arts apparentés quelles formes succes-
sives le culte de la Vierge a revétues chez nous depuis le XI* jusqu'au
XIX* siécle, et, puisque l'image n'est que l'expression plastique d'une
idée, faire ressortir, d'une facon générale, à quelle tendance théolo-
gique, à quel dogme les aspects successifs et changeants des images
de la Vierge ont correspondu et, plus particuliérement, quels courants
religieux ou spirituels ont déterminé la présence de ces images chez
nous et la forme que de son cóté l'art leur a donnée. Car si l'Eglise
a de tout temps voulu que les œuvres d’art religieux expriment un
enseignement, il n'en reste pas moins que celles-ci ont une vie et une
signification propres. La sélection des œuvres a tenu compte de ces
+
a
deux faits: si telle ceuvre a été choisie à cause de sa valeur idéelle,
d'autres l'ont été pour la seule beauté de leur forme ou encore pour
l'importanee qu'elles prennent dans Phistoire de l'expression artistique
chez nous.
Ainsi, les effigies de la Vierge que montre cette exposition sont
sinon de création, du moins de provenance luxembourgeoise et ont
toutes été l'objet, à un titre quelconque, de la vénération de nos
ancétres.
Un but secondaire est de démontrer que notre patrimoine artis-
tique, compte tenu des conditions historiques dans lesquelles il s'est
constitué, n'est ni aussi négligeable, ni aussi réduit que les trop hautes
prétentions des uns et l'ignorance des autres le veulent laisser en-
tendre.
Il est meme etonnant, pour celui qui sait les guerres devastatrices
que notre pays a subies et le goüt changeant et oppose des generations
qui se suivent, plus destructeur encore, de constater le nombre élevé
des images anciennes de la Vierge conservées sur notre territoire. Et
si, parmi les ceuvres exposées, il s'en trouve dont l'état de conserva-
tion est précaire ou l'aspect, par suite de barbouillages ou de retouches
maladroites, contraire à la beauté, il n’en devient que plus évident
qu’un inventaire général et une révision méthodique de notre patri-
moine artistique religieux s’imposent. Car tant d’œuvres sont 1a,
restaurées et mises en valeur par les restaurateurs du Musée, qui
montrent de quels soins les autorités civiles et ecclésiastiques entou-
rent ces précieux témoins du passé, pour peu qu’on les leur confie.
Souhaitons que les pélerins de l'Octave, qui, nous osons l'espérer,
viendront au Musée en grand nombre, emportent dans leurs yeux et
dans leur cœur l’image multiple de la Vierge, majestueuse ou sereine-
ment radieuse, tendre, maternelle ou douloureuse, royale, combattante
ou triomphante, telle que nos ancêtres l’ont aimée et vénérée au cours
des siècles.
Georges SCHMITT.
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4
PRÉLIMINAIRES
La plus ancienne représentation de la Vierge qui nous soit par-
venue a été trouvée dans les environs d’Echternach. C’est une
fibule du VI°-VII° siècle, trouvée, en 1911, dans une sépulture
franque à Minden. Elle représente l’adoration des Rois Mages
(N° 1). C’est encore à Echternach que nous trouvons la plus an-
cienne dédicace mariale du pays. L’église mérovingienne qu’Irmine,
abbesse d’Oeren, donna a Willibrord, en 698, était dédiée à la
Ste Trinité, à la Mère de Dieu et à d'autres saints. Pour la se-
conde église mérovingienne, édifiée du vivant de saint Willibrord,
aucun autel de la Vierge n’est cité. Mais l’église carolingienne,
détruite par le feu, en 1016, avait un autel dédié à la Vierge. En
1034, la crypte carolingienne restée préservée de ce sinistre, et qui
semble n’avoir servi jusque-là que de leu de sépulture, est dédiée
à la Vierge, de même qu’un autel qui s’y trouve. — Le sculpteur
sur woire, désigné sous le nom de « maitre d’Echternach » est actif
de la fin du X° jusqu’au milieu du XI° siècle. Son art réaliste, basé
sur l’observation directe de la nature, s’écarte de lidéalisation
représentative de ses contemporains (N° 2). — Les enlumineurs
d’Echternach qui, au XI° siècle, prenant le pas sur les ateliers de
la Reichenau dans l’exécution des commandes impériales, inter-
prêtent les scènes de l’Evangile dans le sens dogmatique, wvéri-
dique et commémoratif des prototypes palestiniens. Les minia-
tures d’Echternach, du point de vue du style sont apparentées aux
ateliers de la Reichenau. Iconographiquement elles sont basées
sur les manuscrits ottoniens de Trèves et par là sur les œuvres
carolingiennes de l'atelier de Tour (N" 3). En 987, dans l'église du
château de Luxembourg, un autel est consacré à la sainte Mère
de Dieu et à toutes les saintes Vierges du Christ.
1 Adoration des Mages, Fibule en bronze, fin du VI* siécle.
Photographie.
Bibl. :
Getzinger: KEchternacher Kunstdenkmäler, dans: An-
nuaire de la Societe des Amis des Musees, 1934. — H.
Zeiss: Fränkischer Frauenschmuck dans : Trierer Zeit-
schrift, 1934.
Moulage. L’original à Trèves, Musée Provincial.
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e.
2 Ivoires attribués à l’atelier du maître d’Echternach. Photographies.
a) Crucifixion, Plat d'une reliure. Début du XI° siècle.
Munich, Bibliothèque de l’Etat.
b) Vierge en Majesté, Plaque. Milieu du XI* siécle.
|. Anvers, Collection Mayer van den Bergh.
c) Annonciation, Visitation, Nativité de N.S. et Adoration des
Bergers. Plaque d'une boite-reliquaire.
Florence, Musée National.
Photographies grandeur nature des reproductions publiées par
Ad. Goldschmidt dans: Die Elfenbeinskulpturen aus der Zeit der
karolingischen und sáchsischen Kaiser. 8.—11. Jahrh., Band II.
3
Miniatures des ateliers d’Echternach.
Photographies.
a) Evangéliaire. Premier quart du XI° siècle.
Adoration des Rois Mages
I
|
Le réve et le départ des Rois Mages
La présentation aw temple
Le songe de Joseph et la fuite en Égypte
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|
Le meurtre des Innocents
Jésus au temple et bapteme de saint Jean
Bibliothèque du Duc de Saxe-Coburg-Gotha.
b) Livre des Péricopes. Début du XI° siècle.
I Nativite
II Adoration des Mages
III Crucifixion
Bibliotheque Royale, Bruxelles.
c) Evangéliaire. Première moitié du XI° siècle.
Crucifixion
Bibliotheque Nationale, Paris.
6
d) Evangéliaire, Exécuté : 1045—1046.
I Vierge aux Donateurs :
Henri III, le futur Empereur, et sa femme offrent l'Evan-
géliaire à la Vierge, patronne de la Cathédrale de Spire.
II Annonciation
III Nativité et annonce aux bergers
IV Adoration des Mages
V Présentation au temple
VI Noces de Cana
Bibliotheque de l'Escurial, Madrid.
Bibliographie pour l’ensemble des manuscrits : Böckler: Das
goldene Evangelienbuch des Kaisers Heinrich III. Berlin 1933. —
Gœtzinger : Echternacher Kunstdenkmâler. Ann. Soc. Amis des
Musées 1934. — A. Nothumb: L'art au Luxembourg, dans: Le
Livre du Centenaire.
—
PEINTURE ET SCULPTURE, XII Siécle
Les fresques de la crypte de saint Willibrord à Echternach (N° 4),
exécutées au XII° siècle, sont en dépendance stylistique et icono-
graphique des miniatures epternaciennes du siècle précédent. —
Le devant d’autel de Rosport, que l’ornementation de ses colonnes
assigne au XII° siècle, reproduit un type de Vierge plus ancien :
La Vierge, Mère de Dieu. En 431, le concile d’Ephèse proclama,
contre l’hérésie de Nestorius, la naissance divine du Christ et
partant la maternité divine de la Vierge. On appela celle-ci « Théo-
tocos », Mère de Dieu. Depuis lors on représenta la Vierge rigou-
reusement de face, tenant dans son giron, par un geste symétrique,
l’Enfant revêtu des insignes de la divinité et de la sagesse (Sedes
sapientiae). — L'archaisme des formes de cet antependium, incite
à l’attribuer au siècle précédent. — Des photographies de « Vierges
en Majesté » (N° 6) originaires des environs immédiats de notre
pays, montrent de quelle façon un art plus évolué, inspiré par
une sensibilité plus nuancée (tympans des cathédrales françaises
du XII° siècle) a interprété le même sujet.
7
4 Fresques, voûte de la crypte de Saint-Willibrord à Echternach.
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Ire moitié du XII° siècle.
Copies grandeur nature, executees par M. Gust. Zanter.
a) Annonciation
b) Visitation
c) Nativite
Bibl -
JvUt
Nic. Gœtzinger, Die Gewölbegemälde der St. Willibrordus-
Krypta in Echternach, in: Programm des Großh. Gym-
nasiums zu Echternach, 1927-1928.
5 Antependium en pierre, provenant de Rosport, XII* siécle.
La Vierge en Majesté entourée des Saints Pierre et Paul et de 2
saints Evéques dont certainement saint Willibrord.
Photographie grandeur nature de l’original (Photo Nic. Sibenaler).
Bibl.: Nic. Gœtzinger, Echternacher Kunstdenkmäler, dans:
Annuaire de la Soc. des Amis des Musées, 1934.
Musée de l'Etat, Luxembourg.
6 a) La Vierge en Majesté. Début du XII" siècle.
Bois; hauteur appr.: 0,70 m.
D’apres :
Borchgrave d’Altena, Madones anciennes, etc. Extrait
du « Pays Gaumais », 1949.
Eglise de Signeulx.
b) La Vierge en Majesté.
Bois; hauteur: 0,88 m.
Musée épiscopal, Tréves.
D'aprés: Th. K. Kempf, Das Bischófliche Museum in Trier, 1954.
$3
1 Sceaux à l'effigie de la Vierge utilisés par des couvents fondés
aux XII: et XIII: siècles
A la fin du XII* siécle et au XIII* siécle surtout, les fondations
des couvents se font chez nous sous le vocable de Marie. Cister-
ciennes pour la plupart et inspirées de l'amour que saint Bernard
voua à la Vierge, elles en propagent chez nous le culte.
a) Abbaye' benedictine de Munster. Fondee en 1083 par le comte
Conrad I*'. A la chapelle primitive, dédiée à saint Pierre, le comte
Guillaume, fils puiné du fondateur, ajouta une église sous le
titre de Notre-Dame. C'est le nom de «Notre-Dame de Munster»
que l'abbaye porta jusqu'à sa démolition, en 1543.
Sceau ovale : La Vierge et l’Enfant. Appendu à une charte de
l’année 1259.
W..P. N" 186.
b) Abbaye d’Orval. Fondee vers 1070 par des moines benedictins
sous le vocable de Notre-Dame d’Orval. En 1124, les chanoines
reguliers de Treves qui remplacent les benedictins, consacrent
leur église à la Sainte Vierge Marie. En 1132 les Cisterciens
prennent possession de l'abbaye.
Sceau rond: La Vierge et l'Enfant, debout, sous une arcade,
entourée d'anges encensant. Appendu à une charte de l'année
1385.
c) Abbaye des Cisterciennes de Bonnevoie. Fondée au début du
XIII' siécle sous le vocable de « Notre-Dame ».
Sceau rond: La Vierge et l'Epfant, debout, sous une arcade.
Appendu à un( charte de l'année 1416.
W.-P. N° 776.
d) Prieure des Dominicaines de Marienthal. Fonde en 1236 par
Thierri de Mersch.
Sceau ovale: Religieux agenouille sous un dais qui supporte
une Vierge à l'Enfant, vue à mi-corps. Appendu à une charte
de l’année 1238.
N. v. W. N° 81.
e) Abbaye des Cisterciennes de Differdange. Fondee en 1236.
Sceau rond: La Vierge et l'Enfant assise sous un dais. Appendu
à une charte de l’année 1577.
9
f) Abbaye des Bernardines de l'ordre de Citeaux à Clairefontaine.
Fondée en 1246 par là comtesse Ermesinde.
I Sceau de l'abbesse; forme ovale: La Vierge et l’Enfant de-
bout avec adorant agenouillé. Appendu à une charte de
l'année 1360.
N. v. W. N° 421.
II Sceau du couvent; forme ronde : La Vierge et l’Enfant.
assise. Appendu à une charte de l’année 1419.
W.-P.N" 866.
Pour l'analyse des textes, voir: Wurth-Paquet, Table chrono-
logique des chartes et diplömes; N. van Werveke: Cartulaire
de Marienthal.
Chartes conservees aux Archives du
Gouvernement à Luxembourg.
PEINTURE, XIII° Siècle
La fresque de Pintsch est le seul témoin de la peinture monumen-
tale du XIII" siècle qui ait été conservée chez nous, toutes nos
églises érigées à cette époque, conventuelles pour la plupart, ayant
été détruites ou transformées. Tant par sa forme que par son
intention iconographique : la représentation de l’annonciation
comme préfiguration de la réincarnation eucharistique (ainsi que
son emplacement au-dessus d’une niche sacramentaire semble vou-
loir l’évoquer), cette fresque se rattache à des modèles rhénans.
Q
Annonciation. Fresque ornant le mur de fond du chœur de l’an-
cienne église de Pintsch. Fin du XIII° siècle.
Copie dans les dimensions de l'original, exécutée par 'M. Edmond
Gœrgen.
Bilbl.: Jos. Hurt, Freskomalereien in der Pfarrkirche von
Pintsch. Separatdruck der « Warte », Sept.-Okt. 1951.
10
MINIATURES, XII et XV* Siecles
L'art de la miniature, pratiqué d’abord dans les ateliers monas-
tiques et destiné alors aux grands seigneurs ecclésiastiques et
civils, est devenu peu à peu l’apanage des peintres laïcs. Au XV°
siècle, les ateliers français font de la miniature sous la forme des
livres d’heures surtout, un objet commercial et d’exportation. Le
théâtre religieux de l’époque, réaliste et populaire, influence gran-
dement le choix des thèmes et la forme de leur interprétation. La
Vierge y apparaît surtout sous des aspects familiers.
9
Manuscrit N° 120. Evangéliaire, parchemin, XIII° siècle. Prove-
nance inconnue.
I La Nativite
II La Vierge et saint Luc
10
Manuscrit N° 52. Livre d’heures; parchemin, atelier français, XV°
siècle. Provient de l'Abbaye de Munster.
Annonciation. Adoration de l’Enfant. Adoration des Rois. La
Vierge allaitant. Présentation au temple. Fuite en Égypte. Cruci-
fixion. Pentecôte. Saint Luc peignant la Vierge. Couronnement de
la Vierge. La Vierge intercédant au jugement dernier.
11
Manuscrit N° 6. Livre d’heures; parchemin, atelier français, fin du
XV' siecle.
Annonciation. Visitation. Adoration de l'Enfant. Adoration des
Rois Mages. Fuite en Égypte. Présentation au temple. Résurrec-
tion de Lazare. Crucifixion. Pentecóte. La Vierge intercédant au
jugement dernier.
Ces trois manuscrits ont été donnés à la Bibliothèque Nationale,
en 1856, par le professeur Jos. Paquet, en son nom et au nom des
héritiers Pondrom.
12
Manuscrit N° 130. Recueil de Sermons, etc.; papier, Orval,
XV” siècle.
Crucifixion, dessin à la plume.
Bibl.: N. van Werveke, Catalogue descriptif des Manuscrits de
la Bibliothéque de Luxembourg, 1894.
Bibliotheque Nationale.
11
AL.
13
Livre d’heures; parchemin, XV° siècle, atelier français. Provenant
de la succession de l'abbé Francois de Holzem (1 1841).
I Annonciation
II Crucifixion
III Pentecöte
Musée diocésain, Luxembourg.
Les différentes miniatures seront exposées successivement, jour
aprés jour.
PEINTURE, XV* Siécle
14
Couronnement de la Vierge, Fresque du chœur de l’église de
Rindschleiden.
Releve mi-grandeur de l’original, execute par M. Edmond Gergen.
Bibl.: Jean Dumont: La Meuse, 1953, N° 77.
15 La Vierge de Douleur, maitre franco-flamand du XYV'* siècle.
Panneau: 0,37 x 0,26 m.
Pensionnat Ste-Sophie.
SCULPTURE, XIV* et XV* Siecles
Le mouvement franciscain, mystique et tendre, a profondément
modifié la piété occidentale. La représentation de la Vierge s’est
humanisée; ce n’est plus l’image de la « Mère de Dieu » dogmatique
et sévère que nous montrent les Vierges sculptées du XIV" siècle,
mais une jeune mère, souriant aimablement a l’Enfant qu’elle
porte sur son bras. — Les sculpteurs, à défaut des grandes com-
mandes que leur valait la décoration monumentale des cathédrales,
produisent en série ces « Vierges debout à l’Enfant », souriantes et
maternelles qui font l’objet parfois d’exportations vers des clients
lointains. Ce sont des ateliers français qui nous ont fourni les
plus anciennes Vierges de ce type (N" 16, 17, 18), peut-être à la
suite des relations que nos comtes et nos couvents (Trinitaires)
12
entretenaient avec la France. Plus tard, vers 1500, un atelier de
sculpture était en activité chez nous, indirectement influencé par
l’art bourguignon : Des Vierges trapues, aux lourdes draperies
ornaient nos maisons (N"" 30, 31, 32).
16 La Vierge et l'Enfant. France, début du XIV* siécle.
Pierre calcaire; hauteur: 1,15 m.
Vianden, Eglise des Trinitaires.
17 La Vierge et l’Enfant. France, debut du XIV® siecle.
Pierre calcaire; hauteur : 0,88 m. Provenant de Eisenbach.
Musée de l’Etat.
18 La Vierge et l’Enfant. Lorraine, milieu du XIV" siècle.
De
Pierre calcaire; hauteur: 0,68 m. Provenant de Christnach.
Musée de l’Etat.
19 La Vierge et Enfant. France, XIV" siecle.
Pierre calcaire, peinte; hauteur: 0,95 m.
Eglise paroissiale de F'entange.
av
20 La Vierge et l’Enfant. Influence rhénane, milieu du XIV" siécle.
Pierre peinte, téte de l’Enfant et main droite de la Vierge ajoutés;
hauteur: : 0,83 m. Polyehromie non originale.
Echternach, Basilique.
21 La Vierge allaitant. Influence rhénane, 2" moitié du XIV" siecle.
Pierre peinte; hauteur: 0,80 m. Polychromie non originale.
Chapelle de la ferme de Marienthal, à M. Albert Berns. À
22
La Vierge et PEnfant. Fin du XIV" siéc!
PP
"xL
(
.
Pierre du pays; hauteur: 1,10 m.
Echternach, Ancien Couvent des Clarisses,
à M. Oberweis, Echternach.
13
23 La Vierge et l’Enfant. Vers 1400.
Pierre du pays; hauteur: 1,35 m.
Eglise paroissiale de Kayl.
24 La Vierge et l'Enfant, assise. XIV* siécle.
Bois, traces de polychromie; hauteur :
Abweiler.
0,35 m. Provenant de
Musée diocesain.
25 La Vierge et l'Enfant, assise. France, vers 1400.
Pierre calcaire, polychromie ancienne; hauteur: 1,10 m.
Medernach, Eglise paroissiale.
26 La Vierge et l’Enfant, assise. XV" siècie.
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Bois, polychromie ancienne. Provenant de Wincrange;
hauteur: 0,88 m.
Musée de l’Etat.
27 Pietà. Milieu du XV° siècle.
Bois, peinture recente; hauteur :
1,115 m.
Medernach, Eglise paroissiale.
28 La Vierge et l'Enfant. 2" moitié du XV" siécle.
Pierre calcaire, polychromie ancienne; hauteur: 0,85 m. Pro-
vient de Steinsel.
Eglise de Heisdorf.
29 La Vierge et l’Enfant. Vers 1500.
Bois, polychromie ancienne reconstituée; hauteur: 0,76 m.
Presbytere de Merscheid (Vianden).
30 La Vierge et l’Enfant, assise. vers 1500.
Pierre du pays, restes de la polychromie ancienne; hauteur: 0,74 m.
Bibl.: A. Rupprecht, Logements militaires, O. H. 1926.
Ancienne maison Hæcklin de Steinhart,
aujourd’hui Maison Platz, Luxembourg
14
31 La Vierge et l'Enfant. Vers 1500.
Pierre du pays, traces de la polychromie ancienne; hauteur: 0,86 m.
Chapelle St-Quirin, Luxembourg.
32 La Vierge et l’Enfant. Vers 1500.
Pierre du pays, traces de la polychromie ancienne; hauteur: 0,85 m.
Autrefois, Rue du Fosse, Luxembourg.
Musée de l’Etat.
SCULPTURE, XIV* Siécle
Photographies.
33
a) Vierge de Bourglinster. Lorraine, début du XIV* siècle;
b) Vierge de Marienthal. Milieu du XIV* siécle; c) Vierge Noire.
Luxembourg-Grund, Cologne, milieu du XIV* siécle; d) Vierge
assise de Gárst (mutilée). Fin du XIV* siecle.
PEINTURE ET SCULPTURE, XVI* Siécle
« Dés le commencement du XIV* siécle, la, Passion devint la, grande
préoccupation des âmes» . . . l’idée d’une Passion de la Vierge
parallèle à celle du Christ est une idée favorite des mystiques. —
En 1423, le Synode de Cologne ajouta aux fêtes de la Vierge une
fête nouvelle, celle « des angoisses et des sept douleurs de Notre-
Dame». C'est d'Allemagne que sont importées ou inspirées les
statues qui reflètent chez nous cet aspect pathétique du culte de
la Vierge. Les statues représentant Ste Anne, la Vierge et l’En-
fant apparaissent. — Dans le domaine de la peinture, la Flandre
prolonge jusque chez nous sa rayonnante activité.
34 Mise au tombeau. Flandres, début du XVI: siècle.
Panneau: 0,90 x 1,20 m.
Pensionnat Ste-Sophie, Luxembourg.
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5
35 Adoration des Rois. Flandres, 1'* moitié du XVI siècle.
(Les armoiries de Romanus
1705 à 1716, sont rapportées.)
Edinger, Abbe de Neumünster, de
Panneau: 0,90 x 0,60 m.
Presbytere de Notre-Dame, Luxembourg.
36 Déposition de la Croix. Flandres, fin du XVI siècle.
Panneau : 0,76 x 1,07 m.
Grand Seminaire, Luxembourg.
24
Noces de Cana. Tableau attribué à Antoine Stevens, peintre mali-
nois travaillant à Luxembourg de la fin du XVI° au début du XVII"
siécle. Avant 1595, provient de Neumünster.
Panneau: 0,91 x 1,31 m.
Musée de l’Etat.
38 L’Adoration des Rois. Fragment d’un retable, vers 1500.
Bois, polychromie ancienne, non originale; hauteur: 0,40 m.
Eglise de Waldbredimwus.
39 Vierge d’un Calvaire. 1503.
Pierre du pays, polychromie ancienne.
Vieux cimetiére à Roser.
40 Vierge d’un Calvaire. Début du XVI‘ siécle.
Terre cuite, polychromie ancienne non originale; hauteur: 0,60 m.
Beckerich, Chapelle du Kahlenberg.
41 Pieta. Début du XVI siecle.
Bois, polychromie ancienne; hauteur: 0,65 m.
Chapelle de Wolwelange.
16
42
Ste Anne, la Vierge et l'Enfant. Influence alsacienne, début du XVI*
siècle. Provenance inconnue.
Bois, traces de la polychromie ancienne; hauteur: 0,68 m.
Musée Diocesain.
eysict obo HA
meg, bY
45
Ste Anne, la Vierge et l’Enfant. Atelier allemand, début du XVI
siècle. / | /
Bois, traces de la polychromie ancienne; hauteur: 0,86 m. Provient
de Larochette.
Musée de l’Etat.
44
Le Couronnement de la Vierge, l’Annonciation et la Visitation,
Triptyque, atelier souabe, 1°” quart du XVI" siècle.
Bois, polychromie ancienne; hauteur: 1,40 m.
Bibl.: J. J. Didier: Organ des Vereins für christliche Kunst,
1876, N° 1.
Musée de l’Etat.
45
Pamoison de la Vierge. Détail d'un retable, atelier flamand, 1"
moitié du XVI" siècle.
Bois, polychromie nouvelle; hauteur :
0,30 m.
Ermitage de Hachiville.
46 Vierge d'un Calvaire. 1'^ moitié du XVI“ siecle.
Bois peint; hauteur: 0,57 m.
Eglise de Saeul.
47
La Vierge et l’Enfant, au croissant. Influences allemandes, seconde
moitié du XVI° siècle.
Pierre calcaire, retouchée, couronne et avant-bras de l'Enfant rap-
portés; hauteur avec socle: 2,10 m.
Hospice Civil, Echternach.
1%
+
SCULPTURE, XVF Siécle
Photographies.
48
a) Pietà, Conrots Eck, Luxembourg; b) Pietà, Montée de Grund,
Luxembourg; c) Pietà, Heinerscheid; d) Vierge d'un Calvaire,
Aspelt; e) Vierge d'un Calvaire, Strassen; f) Ste Anne, la Vierge
et l’Enfant, Pintsch (Photo Krier); g) Ste Anne, la Vierge et
l'Enfant, Mondorf; h) Ste Anne, la Vierge et l’Enfant, Ennert de
Steiler, Luxembourg
PEINTURE, XVII Siècle
L’établissement définitif des Jésuites à Luxembourg est le point
de départ d’un extraordinaire épanouissement du culte de la
Vierge. Les sanctuaires qui lui sont dédiés se multiplient. Les
fondations franciscaines suivent le pas. Les édifices nouveaux
exigent pour la décoration des autels baroques d’importants ta-
bleaux que les Jésuites, qui appartiennent à la Province Belge,
font venir des Flandres, tandis qu'au Nord, l'appartenance de cette
partie du pays au Diocèse de Liège dicte le choix de peintures de
l’école liégeoise.
49 Adoration des Bergers. Flandres, fin XVI — début XVII° siècle.
Panneau: 1,54 x 1,18 m.
Provient de Vancienne église des Jésuites,
aujourd’hui Cathédrale de Luxembourg.
50 La Sainte Famille, par Francois Walschartz, Liege, vers 1595-1665
ou 1675
Toile: 2,06 x 1,47 m.
bibl.: Pour Walschartz: Joseph Philippe, La Peinture liégeoise
du XVII° siècle.
Provient de l’ancienne église paroissiale de Clervaux,
aujourd’hui à la Maison des Oeuvres, Clervaux.
18
51 Le Mariage de la Vierge. Flandres, 2° moitié du XVII siècle.
Toile: 2,10 x 1,30 m.
Chapelle du Mont Ste-Marie, Ansembourg,
au Comte Gaston d’Ansembourg.
52 La Sainte Famille. Flandres, XVII‘ siecle (apres 1661).
Toile: 1,57 x 1,20 m.
Fait partie de l'autel commémoratif de Jean de
Beck (t 1648), autrefois à l’église des Frères
Mineurs à Luxembourg, aujourd’hui à Itzig.
53 L’Annonciation. Liège, fin du XVII siècle.
Toile: 2,70 x 1,70 m.
Orne un autel latéral de l’église de Troisvierges
autrefois église des Frères Mineurs, consacrée
en 1658.
SCULPTURE, fin du XVI° et XVII Siècle
Immaculée - Conception.
Les Jésuites confient l'exécution du portail de leur église à Daniel
Müller, sculpteur saxon, mais dont la formation à Tréves semble
certaine. C’est de Trèves, où H. R. Hoffmann exploite un impor-
tant atelier, que viennent plusieurs autels du pays. Dès le XV"
siècle les images de l’Immaculée-Conception apparaissent : La
Vierge est représentée debout sur le croissant de la lune: « Signum
magnum, luna sub pedibus eus », selon la vision de l’Apocalypse.
Cette doctrine de l’Immaculée-Conception de la Vierge avait été
encouragée par le Synode de Bâle dès 1439. Le Pape Sixte IV l’a
approuvée.
54
Adoration des Rois Mages. Fragment d’un retable, XVI°/XVIT°
siècle.
Albätre; hauteur: 1,18 m. Provient de Marienthal.
Bibl.: Charles Arendt: Das Luxemburger Land, 1884, N° 4.
Musée de l’Etat.
19
55 La Vierge et Enfant, mi-corps. Influences tréviroises, XVI‘/XVII*
siécle. |
Pierre; hauteur: 0,43 m.
Neukirch, Vianden.
56 Ste Anne, la Vierge et l’Enfant. Influences tréviroises, XVI'/XVII"
siècle. LS a
Pierre, polychromie reconstituée d'aprés les restes mis à jour;
hauteur: 0,86 m. Provient de Weimerskirch.
Musée Diocésain.
57
Vierge à l'Enfant, mi-corps. Influences treviroises, debut du XVII‘
siècle.
Bois, polychromie ancienne; hauteur: 0,70 m. Provient de Clausen.
Au D' François Delvaux.
58 Ste Anne, la Vierge et l’Enfant. Influences tréviroises, début du
XVII: siécle.
Pierre, traces de polychromie ancienne; hauteur: 0,86 m.
Chapelle de Lauterborn,
à la Baronne Seillière.
59 La Vierge et l’Enfant, au croissant. Milieu du XVII“ siecle.
Pierre peinte; hauteur: 1,10 m.
Chapelle de la Vierge à Echternach,
érigée par l’Abbé Fisch en 1654.
60 La Vierge et l'Enfant, au croissant. Fin du XVII“ siecle.
Pierre peinte; hauteur: 1,10 m. Proviendrait du .Collége des Jé-
suites à Luxembourg.
Eglise St-Joseph, Luxembourg-Limpertsberg.
20
SCULPTURE, fin du XVI et XVII Siècle
Photographies.
61
a) Pietà, Korich; b) Ste Anne, la, Vierge et l'Enfant, Siebenaler
(Photo Krier); c) Vierge à l’Enfant, au croissant, Eglise St-Jean,
Luxembourg-Grund; d) Vierge à lEnfant, au croissant, Bertrange;
e) Pietà, Tuntange, 1612; £f) Vierge à l'Enfant, assise, au croissant,
Vianden, vers 1618; g) Vierge à l’Enfant, au croissant, Consolatrice
des Affligés, vers 1620; i) Vierge à l’Enfant, Maison Gilly, Luxem-
bourg; j) Couronnement de la Vierge, Berbourg; 1) Adoration des
Rois et des Bergers, Berbourg; m) Vierge à lEnfant, au croissant,
Arlon, vers 1654; n) Vierge à l’Enfant, Pensionnat Ste-Sophie, fin
du XVII* siécle; o) Vierge à l’Enfant, Troisvierges; p) Vierge d'un
Calvaire, Beaufort.
PEINTURE, XVII Siècle
Photographies.
e
529
a) Assomption, attribuée à Gaspar de Crayer, St-Michel, Luxem-
bourg; b) Assom?ption, St-Matthieu, Pfaffenthal; c) Annonciation,
Junglinster, provient de Marienthal; d) La Portioncule, Trois-
vierges.
SCULPTURE, fia du XVII et XVIII° Siècle
La sérénité maternelle de l'Immaculée telle que nous l’avaient
montrée les effigies du XVI" siècle, fait place, au cours du XVII*
siecle, a un comportement royal. Couronnée, sceptre en main, la
Vierge pose le pied sur le serpent, principe du mal, qui s’enroule
autour de la lune. L’Enfant, qui d’abord jouait, bénit et tient le
globe. Mais au dire des protestants qui, par tous les moyens, com-
battaient le culte que l’Eglise catholique vouait à la Vierge, ce
n’était pas elle qui était appelée à écraser le serpent, mais son
fils. Ils citaient a l’appui de leur thèse un passage de la Vulgate
et affirmaient qu’il fallait lire non pas « ipsa » mais « ipse conteret
caput tuum ». L’Eglise catholique savait le bien-fondé de cette
objection. Elle conciliait les deux interprétations : « La Vierge a
écrasé la, téte du serpent à l’aide de celui qu’elle a enfanté ».
21
C’est sous cette forme combattante: La Vierge, qui du pied
écrase le serpent que som fils, à laide d'une lance em forme de
croix, achève, que nous apparaissent désormais les statues repré-
sentant l’Immaculée, à la suite d’un prototype connu dès 1682 en
France, et que les Frères Mineurs de Luxembourg avaient admis
pour orner l’autel d’une chapelle de leur église nouvellement édi-
fiée (1661) et dédiée, comme l’église elle-même, à l’Immaculée-
Conception: l’autel commémoratif du gouverneur Jean de Beck,
aujourd’hui à Itzig.
Plus tard, vers le milieu du XVIII° siècle, ’Immaculée est repré-
sentée seule, sans enfant, debout sur le croissant de lune, écrasant
le serpent, joignant les maîns dans un geste de prière ou les levant
vers le ciel, détachée des choses de la terre, image parfaite de la
pureté.
Du point de vue du style, des particularités liégeoises ou trévi-
roises se remarquent dans ces différentes sculptures selon leur
emplacement primitif dans le diocèse de Trèves ou dans celui de
Liège, et si, au pays même nous avons eu des sculpteurs habiles
à cette époque, aucune des Vierges Immaculées ne peut leur être
attribuée avec certitude, si ce n’est celle de Tandel (1767) que
son style apparente à la Vierge de l’Assomption du maître-autel
de Kœrich, exécutée par Doyé de Diekirch, em 1755, auquel mous
devons également l’Assomption de Bettendorf.
La Vierge Immaculee.
63 Immacuee.
q ”
rt
Bois peint; hauteur: 1,20 m.
Hglise de Luliingen.
64 Immaculée. 1722.
Bois, fond de craie poli; hauteur: 1,03 m.
Neukirch, Vianden.
65 Immaculee.
"»
Bois, polychromie ancienne, dégagée; hauteur: 1,05 m.
Hglise de Kaundorf.
66 Immaculée.
Bois, polychromie ancienne, degagee; hauteur: 1,30 m.
Eglise d'Esch-sur-Sáre.
22
67 Immaculee.
Bois peint; hauteur: 1,10 m.
Eglise de Heiderscheid.
68 Immaculée.
Bois peint; hauteur: 1,12 m.
Eglise de Larochette.
70 Immaculée.
Bois peint; hauteur: 0,80 m.
Pensionnat Ste-Sophie.
“1
Immaculée. 1767.
Bois, polychromie ancienne, degagee; hauteur :
1,52 m.
Eglise de Tandel.
SCULPTURE, fin du XVIF et XVIII Siècle
Photographies.
12 La Vierge Immaculée, type franciscain.
a) Immaculée, fin du XVII° siècle. Orne l’autel commémoratif de
Jean de Beck (t 1648), Itzig; b) Immaculée, fin du XVII° siècle,
Hospice Civil, Luxembourg; c) Immaculée, relief, début du XVIII”
siècle, Vichten; d) Immaculée, Presbytère, Itzig; e) Immaculée,
Chapelle à Berg; f) Immaculée, Bettendorf.
PEINTURE, XVII Siècle
73 La Vierge, l'Enfant et un Prophète.
Allégorie de l’'Immaculée-Conception, XVIII° siècle.
Toile: 1,03 x 0,82 m.
Presbytere, Niederwiltz.
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rm
74 Presentation de la Vierge au temple. Liege (Merjai).
Toile: 1,34 x 1,22 m.
Ornait un autel latéral à l'église des Dominicains.
Eglise St-Michel, Luxembourg.
75 Le Couronnement de la Vierge.
Toile: 0,82 x 0,63 m.
Eglise St-Michel, Luxembourg.
76 La Pämoison de la Vierge.
Te:
de vile.
5».
Eglise de Kehlen.
1 4
La Province de Luxembourg offre les clefs de la Capitale à la
Vierge. Frére Abraham d'Orval, 1781.
Dessin préparatoire pour la décoration de l'Hótel de Ville en
l'année jubilaire 1781.
Bibl.: Anonyme: Beschreibung des Jubelfestes, etc., 1781.
78 La Vierge et Saint Jean sous la croix. Frere Abraham d'Orval, 1733.
Toile: 0,73 x 0,60 m.
Bibl.: A. Namur, Notice sur le Frere Abraham d’Orval, Anvers,
1860.
SCULPTURE, XVIII* Siécle
79 La Vierge et l'Enfant. Influence liégeoise, début du XVIII" siécic.
Bois peint; hauteur: 1,20 m.
Eglise de Donnange.
24
80 Pietà. Début du XVIIT- siécie.
"n.
Bois peint, le bras gauche du Christ est rapporté; hauteur : 0,95 m.
Presbytere, Wasserbillig.
81 Vierge d'un Calvaire. Milieu du XVIILI- siècle.
Bois peint; hauteur : 0,68 m.
Eglise de Contern.
82 La Vierge et Enfant. Début—milieu du XVIII‘ siécle.
Bois peint; hauteur: 0,92 m.
Eglise de Harlange.
83 Ste Anne, la Vierge et l’Enfant. Influence tréviroise, 1768.
Bois peint; hauteur: 0,94 m.
Eglise St-Nicolas, Vianden.
84
Immaculée. Influence liégeoise, début du XVIII° siècle.
Bois décapé; hauteur: 0,80 m.
Autrefois à Clervaua,
à M. Norbert Bach.
85 Immaculée. Début du XVIII° siècle.
Bois peint; hauteur: 0,68 m.
Eglise d’Obercorn.
86 Immaculée. Influence tréviroise, milieu du XVIII: siecle.
Bois, polychromie non originale; hauteur: 0,95 m.
Provient de l'Oesling,
à M. l’Abbé Linden, Bettembourg.
87
Immaculée, St Joseph et l’Ange gardien. Influence tréviroise,
milieu du XVIII" siecle.
Bois décapé et bois peint; hauteur: 0,99 m.
Groupe de statues ayant couronne l’autel de la chapelle de
la Sodalité ‘à Vianden (érigée en 1760).
Musée Diocésain et Sodalité à Vianden.
e,
M
'"*
88 Vierge aux sept épées.
Bois peint; hauteur: 0,82 m.
Chapelle de la, Vierge à Hosingen.
89 Vierge de l'Assomption. Début du XVIII° siècle.
Bois peint; hauteur: 1,70 m.
Eglise paroissiale, Beckerich.
90 Vierge de I’Assomption. Milieu du XVIII® siecle.
Bois decape, autrefois dore; hauteur: 1,35 m.
Eglise de Bettembourg.
SCULPTURE, XVIII* Siécle
Photographies.
t
t
AN
l
a) La Vierge et l’Enfant, Luxembourg-Grund; b) La Vierge et
lVEnfant, Wormeldange-Haut; c) Pietà, Bourscheid; d) Immaculée,
Frisange, 1737; e) La Vierge du Rosaire, Colpach-Bas; f) L’Annon-
ciation, Lannen; g) L’Assomption, Ell; h) L’Assomption, Kœrich,
1755.
PEINTURE, XVILI* Siècle
Photographies.
92 Assomption par Counet, Eppeldorf.
Assomption par J. G. Weiser, Itzig.
En vitrine:
Incunables du XV° et du XVI“ siecle, Reliures, Pages-titres de pièces
de théátre en l'honneur de la Vierge (XVII* siécle), Notation musicale
d'un cantique en l'honneur de la Vierge du XVII* siècle.
Bibliotheque Nationale.
26
Monsieur Albert Hames, restaurateur du Musée et ses collabora-
teurs ont mis en valeur ou restauré les statues et les tableaux suivants:
Nes 16, 17, 18, 19, 22, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 33 (Bourglinster et Vierge
Noire), 39, 42, 43, 44, 45, 49, 50 (en cours de restauration), 53, 54, 35,
56, 57, 58, 59 (en cours de restauration) 61 (Beaufort), 64, 65, G6, 71.
Les fresques de Pintsch et de Rindschleiden ont été dégagées par
Monsieur Edmond Gœrgen, restaurateur du Musée, de même que la
peinture murale d’Itzig. Monsieur Gœrgen a restauré les toiles N°* 32
et 62 (Junglinster).
Les photographies, pour autant que l’auteur n’est pas cite dans
le catalogue, ont été exécutées par l'Office du Film scolaire sous la
direction de Monsieur Marcel Franziskus.
Ni
d
27
rv TN
Annonciation fresque, Crypte de St-Willibrord, Echternach.
XII' siécle
catal. N° 4a
€7,
Zr
M)
Visitation, fresque, Crypte de. St-Willibrord, Echternach.
XII* siéele
catal. N° 4b
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31
Sceau de l'Abbaye de Notre-Dame de Münster
XII'/XIII' siécle
catal. N? Ta
32
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La Vierge des Trinitaires de Vianden
Debut du XIV“ siecle
catal. N° 16
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3? Hire Jabra 110a a
Tes Fed rne na
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om.
L’Annonciation. Livre d’Heures, France
XV* siécle
catal. N° 13
34
La Vierge et l’Enfant de Heisdorf
2° moitié du XV° siècle
catal. N° 28
5
€.
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A
La Vierge de Douleur, maitre franco-flamand
XV* siècle
catal. N? 15
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Vierge de Douleur du Calvaire de Roeser, 1503
catal. N° 39
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San ES
a) MAL.
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Mi.
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F
L’Adoration des Rois, Flandres
1' moitié du XVI* siècle
catal. N° 35
38
La Vierge et l’Enfant, Luxembourg
début du XVII* siécle
catal. N? 55
39
La Sainte Famille, Flandres
2° moitié du XVII' siècle
catal. N? 52
40
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La Vierge Immaculée et PEnfant,
fin du XVITI° siècle
catal. N° 60
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L'Immaculée, Liége
XVII'/XVIII* siècle
catal. N° 84
492
27^ IMPRIMERIE P/LINDEN SON
a LUXEMBOURG uy