trouver une issue. La couleur renforce cette impression; encore qu'elle comporte des jaunes, des bleus, cà et là des rouges, elle ne donne TIN Ns. Jil ^ aucune note gaie à ces oeuvres: son caractére distinctif est la páleur; elle rappelle les teintes de ces plantes qui végétent dans les caves trop humides et obscures. Mais il importe à Stoffel de conférer à son coloris plus d'éclat, plus d'autorité. S'il a révélé cette intention déjà dans quelques toiles de 1949, il la montre avec encore plus de netteté vers 1951. Pour bien marquer que ses efforts portent désormais sur la couleur, il se met à dévaloriser le moyen dont il s’est toujours servi avec le plus de bon- heur: le dessin. Il finit par abolir jusqu'à la forme, par concevoir le tableau comme une surface strictement plane divisée en quelques compartiments, et chacun de ces derniers, il le revét d'une seule teinte qu'il étale sans y laisser la moindre trace de sa main. Bref, sa nouvelle manière se situe aux antipodes de celle qu’il pratiquait au cours de sa période expressionniste. Incontestablement, il court alors le risque de s'appauvrir, de s'enliser dans la monotonie d'une peinture trop élémentaire. Mais il se ressaisit, tout en ne revenant point sur ses pas. En 1954, des formes reparaissent dans ses tableaux, et si elles demeurent géométriques et planes, leurs contours sont maintenant plus variés. Quelque temps