Salle 116 
Empl. D (Mur au-dessus armoire) 
2 Glaives chinois traditionnels 
Ces armes blanches se caracterisent par 
— une fusée enroulée de corde grossière et se terminant par un pommeau en anneau 
- une lame courbe du type «Malchus» (la rapprochant de la «Storta» italienne). 
1 Sabre-coutelas chinois 
la garde en disque rappelle la Tsuba du Katana. 
2 Lances-javelots indochinois 
remarquables pour le travail d'insertion de la hampe. 
Salle 116 — Empl. E Panneau 
Armes blanches caucasiennes et russes 
Nos 29, 30, 32 Coutelas et glaives caucasiens (dits Kama ou Kindjal) 
Cette arme est repandue (toutes les dimensions sont possibles) depuis les plaines de la Russie meridionale jusqu'en 
Arabie. Sa forme typique (fusée se rajeunissant au centre pour former garde et pommeau, lame droite symmétrique) est 
dépistée dans la protohistoire. Arme privilégiée des Circassiens elle finit par s'intégrer dans le costume de certaines 
nationalités (Arméniens et Géorgiens), ou par compléter certains uniformes officiels de la Russie tsariste. Comme 
poignard, le «Kama» se retrouve auiourd'hui encore en Turquie, Perse et certains pavs arabes. 
Le No 29 est assez exceptionnel parce qu'à lame courbe de sabre. 
Nos 31, 33 Sabres de cosaques (Chachka) 
La fusée à pommeau typique (inspiré par le yatagan?) est sans garde, permettant de noyer l'arme complétement dans le 
fourreau. La lame est toujours affûtée en «rasoir» faisant de la chachka une arme de taille et de «tranche» (comme le 
katana japonais), tout en interdisant son utilisation pour l’escrime (la parade est impossible!). Au fourreau se rattache un 
baudrier, dit «russe», à passer lâchement en écharpe par l'épaule, afin de permettre au cavalier de déplacer l'arme aux 
endroits les moins génants. De conception fort simple, ces sabres sont parfois décorés à la mode persane ou turque 
(v. No 33). 
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