2) Le Pendok recherché pour son métal (généralement noble) et ses sculptures à motifs abstraits, suivant des patrons traditionnels. 3) La lame: en principe le travail du fer est celui que l'Islam a importé, mais les forgerons indigènes y ont ajouté des modifications importantes qui nous amènent à distinguer une vingtaine de profils (les plus fréquents étant dérivés poétiquement de motifs floraux). Ces «Pancarupa» (profils) portent en outre un symbole bien précis: «blarak ngirid» (feuilles de cocotier séchées et liées) symbolise l'autorité du chef. Les quatre Keris (de fabrication assez récente, XIX* siécle) montrent les différentes parties constitutives de l'arme avec les variations suivantes. De bas en haut: 1) lame flamboyante ajourée; poignée en Kono trés stylisé masqué d'arabesques; mendok élémentaire 2) fourreau à wrangka développé (sans pendok); poignée en Kono abstrait (récente) 3) fourreau sans pendok à wrangka simplifié; poignée «en oiseau accroupi» (abstraction de Kono) 4) poignée comme le No 2, lame flamboyante, mendok en cuivre repoussé. Empl. B (vitr.) Keris et fers de lance 1) Poignée abstraite à mendok trés développé en cuivre rouge, selut en cuivre jaune. Fourreau à wrangka complet sans pendok. 2) Lame fine en damas, poignée en forme de Kono caché sous des arabesques florales. Mendok en argent perlé. 3) Lame en damas strié, poignée en Kono recouvert, mendok en argent repoussé. 4) + 5) Deux exemples de lames ä profils de damas caracteristiques. 6) 7) 9) 10) Fers de lance: elles sont en damas comme les lames de keris et coiffés d'un fourreau de bois qui pour des raisons de cérémonie et d'esthétique est sculpté et coloré (en arabesques ou mascarons). K 8) Poignée en kono trés décoré mais facilement reconnaissable. Wrangka en bois strie. 11) Ce Kono tronqué (la téte est perdue) était entiérement recouvert de feuilles d'or. La lame est d'un magnifique damas en relief. Mendok en argent. 12) Poignée abstraite, lame démesurément longue (a pu servir de sabre ou de coutelas). 109