No 5 Platine a rouet: le fonctionnement est fort analogue à celui d'un briquet allume-cigare. Le chien (ici dans sa position abaissée) serre entre ses lévres un éclat de pyrite, en contact avec la roue dentée (masquée partiellement ici par l'assemblage des leviers, plaque, ressorts et tiges). La roue «remontée» au moyen d'une clef est retenue dans un cliquet. Le ressort principal (visible à la droite), relié à la roue par une chaînette (de 3-4 maillons), se tend par ce mouvement rotatif de remontage. La pression sur la détente dégage le cliquet, détend le ressort, qui, par l'intermédiaire de la chainette, fait tourner brusquement la roue. La friction arrache des étincelles à la pyrite, allumant ainsi la poudre d'amorcage. (La platine à chenapan, stade suivant, n'est pas représentée ici, mais se voit dans la vitrine suivante. Platine ä rouet: vues externe et interne No 9 Platine méditerranéenne, (dite aussi: platine à chenapan méditerranéenne, platine à la Miquelet, variantes espagnole ou italienne). Le mécanisme repose sur le principe du choc qui arrache une étincelle à une pierre dure. Le chien, serrant entre ses lèvres un éclat de silex taillé, est tendu manuellement en arrière et repose (en position armée) sur une petite lame, sortie de la plaque de platine. La pression de la détente retire la lame, permettant au ressort de projeter le chien contre la batterie. Celle-ci, formant une pièce avec le couvre-bassinet (la combinaison accuse de profil la lettre L), fait enclume contre le chien, et, par le choc, l'unité batterie-couvercle se renverse en arriére, découvrant le bassinet qui contient la poudre d'amorcage. La culbute du couvre—bassinet se passant en méme temps que la production des étincelles, celles-ci peuvent tomber dans la poudre pour déclencher la déflagration. 97