Nos 22 et 25 Pétardes (Boller). Mortiers en fonte modernes (XIX* siécle) descendant directement des piéces d'artillerie les plus anciennes (Comme celles en service au début de la Guerre de 100 ans). Chargée de poudre noire «ralentie» (teneur en carbone assez élevée), elle était mise à feu lors de festivités locales (mariages, fétes patronales, etc.). No 23 Mortier (XV* siécle). La chambre et la volée (en fer forgé) sont assemblées à chaud, et leur joint est renforcé par des frettes additionnelles. La conception répond en tout aux normes courantes de l'époque (volée valant 1,5 calibres; chambre réduite à 1/3 du calibre de la volée). (Provenance: Echternach). No 24 Chambre de veuglaire. De forme cylindrique, elle ne diffíére du modéle courant que par l'absence de l'anse de transport (rendue superflue par les dimensions réduites). No 26 Buse (Lotbüchse). Canon primitif (fin XIV: siècle) en fonte. D’apres certains auteurs ce modele remonterait vers 1320. Empl. D Veuglaire (du type bourguignon) La veuglaire est une piece d’artillerie se chargeant par la culasse. L’äme, longue de plus de 2 m, d’un calibre d’environ 100 mm; est de fabrication indigene. Elle se compose de deux parties distinctes: un cylindre en töle de 5 mm d'épaisseur qui est cerclé, pour le renforcement, de frettes de fer forgé. Le pointage se fit par quatre mires. Deux anneaux dont l'un est perdu, servaient au transport. La chambre, d'origine allemande, n'est donc pas originalement celle de la piéce. Son transport est facilité par une anse; un joint conique permet de l'accomoder aussi hermétiquement que possible à l'àme. Des cales de bois maintenaient compact le groupe áme-chambre. Ce genre de pièces d'artillerie connut les faveurs européennes au temps des Guerres d'Italie (fin XV° début XVI siècle). 97