Salle 112 — Empl. C (Panneau) Les pistolets Le No 5 signé par l'Anglais Richards reste dans le style classique du XVIII* siècle, mais son fût est raccourci. Les quatre autres sont du «nouveau style francais» ou «Empire» arboré surtout par la crosse en angle droit et à pommeau aplati. No 6 Signé par C. Berleur, fourbisseur liégeois et négociant en armes à feu, ayant vécu au tournant des siécles. "m 4 No 23 Pistolet double signé «Franc. Goffart», lui aussi Liégeois, ayant travaillé à la méme époque que le précédent. No 22 Cette arme, quoique non signée, évoque les ateliers liégeois. Sa crosse guillochée est agrémentée dans les losanges par des clous d'argent. Le poids de la détente est réglable. No 21 Le canon est signe (en argent) par Michel Berleur, le frere de Guillaume. Les fusils No 7 Fusil de chasse à canons pivotants signé «Andreas Schneider in Bretten». Ce genre de fusils fut très à la mode dans la première moitié du XVIII siècle, on le désigne par le terme allemand de «Wender» («tourneur») du fait que les deux canons montés de part et d'autre du fût peuvent s’aligner à tour de rôle avec le chien, aprés une rotation de 180°. Le canon s'engage dans sa position de tir par un cliquet, qui est relâché par une détente devant le pontet. L’arme est richement incrustée et ciselée dans ses parties métalliques. No 8 Canardiére (ou «fusil canardier») signée «Fruwirth», l'un des plus grands noms de l'arquebuserie autrichienne. Jos. Früwirth travailla dans la 2* moitié du XVIII: siécle et fournit un nombre considérable d'armes à la cour impériale. La canardiére est un fusil de chasse au canon spécialement allongé pour le tir au canard en vol. No 9 Canardiére à füt raccourci, signée «Laqueyrie, Aurillac» (ce nom ne figure pas dans le répertoire de M. Cottaz). L'arme est enrichie de belles incrustations et ciselures. No 10 Canardiére italienne, signée «Pantigi». Paul Pantigi est cité par Demmin comme ayant vécu à la fin du XVIFE siécle. No 11 Fusil de fabrication probablement indigène, puisque signé «Bysénius à Schieren». L'exécution sobre, mais élégante, peut situer l'arme vers la fin du XVIII* siècle. 83