Fleuret moderne à poignée belge (orthopédique) dérivée du double pas d'áne Empl. D Le second panneau est plus varie: Le numéro 24, toujours arme de parement, semble étre une «épée de deuil» en raison de sa monture en métal noirci: Pour le «grand deuil», à certaines cours d'Europe (comme celle de Vienne), il était de bonne guére d'afficher la consternation publique par une épée assortie, alors que normalement un ruban noir, autour de la fusée, était suffisant pour «endeuillir» l'arme. No 25 Gilaive d’honneur, de récompense ou de cérémonie. Pendant le temps que l'épée évoluait, répondant aux exigences de l'escrime et de la mode, son aieul, le glaive, a survécu dans l'ombre, d'oü il sortait à de rares occasions (comme pour une cérémonie de couronnement). La Révolution Francaise proscrivit l'épée en raison de ce qu'elle symbolisait. Ce mépris dura jusqu'à l'Empire, embarassant Napoléon, qui ne pouvait renier ouvertement la Révolution, en réintégrant l'épée dans ses anciens droits. Le sabre fut jugé trop lourd et n'ayant rien d'aristocratique, il ne resta donc plus que le glaive (qui d'ailleurs cadrait bien avec «l'anticomanie» de l'époque) pour assumer certaines fonctions théoriques et représentatives. Devenu arme de cour en France, il alla bientót se retrouver partout ailleurs en Europe, dans un costume taillé au goût de l’époque. No 26 Epée de ville (ou de bataille) d’officier prussien (dans le style anglais) du début du XIX* siécle. La large lame, richement gravée à l'eau forte, est signée «Mohr Speyer in Berlin». No 27 Epee d’officier prussien fabriquee à Potsdam. 20