Salle 111 — Empl. G (vitr.) MILITARIA DIVERS (1870) L'ensemble est axé sur deux póles la guerre tranco-prussienne (1870-1871), et des pieces d'équipement ayant appartenues au Grand-Duc Adolphe. Ces deux extrémités sont reliées par la chronologie autant que par la politique européenne entre 1860 et 1870. Adolphe de Nassau ayant pris parti pour l'Autriche, dans la guerre austro-prussienne, fut l'une des victimes du renouveau bismarckien de l'Allemagne, (comme le fut par ailleurs le Second Empire). Abstraction faite de ces considérations théoriques, les objets réunis dans la vitrine illustrent passablement le point de l'équipement militaire vers 1870, constituant ainsi un complément aux 3 premiers panneaux de la salle 108. Les objets exposés: No 17 — Casque à pointe au lion de Nassau dans un blason. No 14 — Casque d’infanterie bavarois, avec chenille sans cimier. Le chiffre «L» pour le roi Louis. No 16 -— Képi de fantassin français flanqué de ses épaulettes. No 18 — Casque de cavalerie bavarois (la chenille est montée sur un cimier). No 15 — Casque à pointe prussien, portant les deux devises «Mit Gott fiir Konig und Vaterland» et «Suum cuique». No 75 — Baionnette «Yatagan» pour le Chassepot, à poignée endommagée par un impact. No 22 -— Casque a pointe nassovien (type prussien). No 21 - Képi (shako) nassovien (type autrichien) avec le chiffre «A» pour Adolphe, flanqué des épauliéres. Entre les deux precedents: Nos 20 et 19 — Détail d'uniforme de colonel russe. Par le jeu des régles de parenté, Adolphe était devenu «propriétaire» d'un régiment d'Uhlans. L'Uhlan est un soldat de cavalerie d'origine polonaise, équipé du sabre, de la lance (d’où appelé aussi «lancier») et d'un couvre- chef appelé «tchapka». La Tchapka n’est autre qu’une casquette à calotte (ou plutôt timbre) losangée. A l'origine de cette forme pourrait se trouver une plaque métallique cousue dans l'étoffe pour protéger efficacement le cráne. Napoléon, recréant la Pologne, remit à l'honneur ce signe distinctif de la nation. 74