Salle 111 L'exposition est consacrée aux «Militaria» c.-à-d., à ce qui se rapporte aux motifs de la notion «militaire». Le théme central en est la Révolution Francaise et le Premier Empire avec les répercussions que ces périodes ont eues sur le plan local. Ce sujet se fonde, d'un cóté, sur l'époque autrichienne dans notre pays, et se prolonge, de l'autre, vers le Second Empire et au-delà sur l'histoire nationale (représentée par des objets belges, néerlandais, nassoviens et luxembourgeois). La collection ne prétend pas étre exhaustive, mais se propose de donner un choix qui essaye de caractériser les différentes époques impliquées sur le plan militaire. On notera deux traits généraux 1) Le strict parallélisme dans l'équipement pour les différentes nations comparées 2) La logique dans la continuation des pieces apres 1815. Empl. A (Mur) Le premier panneau se voit encadré, à gauche, par une banniére régimentaire et un chapeau chinois, à droite, par un éventail de piques. No 76 La banniére est montée sur une hampe à pertuisane, expliquant par là la coutume toujours actuelle de couronner les drapeaux d'une pointe métallique. No 77 Le chapeau chinois est un instrument de musique militaire porté à la mode par les guerres napoléoniennes, et imité depuis jusqu'à un passé récent. Celui-ci couronné d’un lion rampant révèle des rapports avec la maison de Nassau. Nos 78, 79, 80, 81 et 82 La pique a son origine dans la nuit des temps. Les modèles historiques sont pratiquement tous dérivés de la framée des Francs. Equipant les fantassins, longue de 4 à 6 m, elle est l’arme principale du XV* siècle. De taille plus réduite (2 mètres) elle jouera un rôle important pendant les événements de 1789-1795 en France (comme arme préférée des «sans-culottes») au point de survivre comme symbole- même de la Révolution. Elle se répandit à la suite de la conquête un peu comme le bonnet phrygien et l’arbre de la liberté. La pièce du milieu révèle nettement sa parenté avec la framée, alors que les quatre autres trahissent des analogies avec l’épieu normand (deux triangles d'inégale hauteur aiustés par leur bases). Nos 26, 27, 28 et 29 Le panneau lui-méme se compose de deux clairons (recherchant la forme de la trompe de chasse), de deux aigles en tóle noircie (on reconnait l'aigle bicéphale des Habsbourg), et de quatre armes blanches. No 30 En haut: sabre de cavalerie légère napoléonienne. No 31 Troisieme: longue rapiere espagnole accusant la forme du «perce-cuirasse». No 32 En bas: sabre de hussard (genre autrichien), grave des devises «In hoc signo vinces» «Deus exercituum bellator fortissime esto mecum» 68